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Quels sont les symptômes de la dépression chez la femme ? Existe-t-il des différences entre les genres ? Et surtout comment réussir à surmonter cette pathologie qui coupe tout élan vital ?
Dans cet article, je vous partage des informations cruciales pour mieux appréhender ce mal-être profond :
- La dépression : différences homme / femme ;
- les symptômes de la dépression chez la femme ;
- 5 pistes pour surmonter la dépression féminine.
La dépression : différences entre hommes et femmes
Les symptômes de la dépression plus présents chez la femme
Les études réalisées par l’Organisation Mondiale de la Santé indiquent que les femmes seraient davantage touchées par la dépression que les hommes. Une différence observable dans tous les pays du globe et qui est donc loin d’être anodine. En France, les symptômes de la dépression sont deux fois plus fréquents chez la femme que chez l’homme.
Les 3 sources de ces différences entre hommes et femmes
De nombreux facteurs peuvent expliquer cette différence de santé mentale entre les genres. Toutefois, voici les 3 causes principales :
- Les hormones, et notamment les variations hormonales (duent aux cycles menstruels, mais aussi aux grossesses ou à la ménopause) qui peuvent avoir une importante influence sur l’humeur générale ;
- Les inégalités et les discriminations que subissent encore les femmes à travers le monde ;
- La charge mentale et la rumination liée au fait de devoir tout gérer au quotidien. 💡J’en parle en détail dans cet article : La charge mentale des femmes, quand la vie devient trop lourde à porter.
La virilité, une injonction qui blesse les deux genres
Il existe en revanche un point important qui ne doit pas être négligé : le “soit fort” masculin. Les hommes auraient plus de mal à exprimer leur souffrance que les femmes. Dès lors, cette différence statistique entre hommes et femmes peut être faussées par le fait que les hommes ont tendance à intérioriser ce qu’ils ressentent, leur mal-être y compris.
Je me suis penchée sur une étude américaine très éclairante : elle montre que seules 5 à 10 % des variations génétiques associées à la dépression se retrouvent à l’identique chez les hommes et les femmes. Pour vous donner une image, “l’expression génétique”, c’est la façon dont un gène s’active (ou se met en pause) et va, en quelque sorte, “ordonner” la production de certaines substances qui influencent notre humeur.
Résultat ? Il arrive qu’un même gène soit ultra-actif chez nous et quasi endormi chez eux. D’après l’étude, cela expliquerait pourquoi nous pouvons avoir une dépression plus sévère, souvent ponctuée d’anxiété, tandis que les hommes expriment plutôt leur mal-être sous forme d’irritabilité, voire en recourant à l’alcool ou aux drogues, tout en gardant leur mal-être pour eux.
Les symptômes de la dépression chez la femme
J’ai pu remarquer à quel point les symptômes de la dépression chez la femme peuvent changer d’une personne à l’autre. C’est pourquoi je vous invite à développer une bienveillance profonde envers vous-même et à respecter votre propre rythme sur le chemin de la guérison. Car nous sommes toutes différentes, tout comme notre histoire et notre cheminement.
Les 8 signes de dépression chez les femmes
On observe couramment 8 symptômes permettant de diagnostiquer une dépression chez une femme
- Une humeur dépressive : les pensées sont négatives, avec des idées noires et de la rumination mentale. Cela peut donner l’impression à son entourage qu’elle est particulièrement négative et pessimiste.
- Mauvaise estime de soi : la personne porte un regard négatif sur elle-même et ses capacités.
- Perte de l’élan vital : l’individu perd le goût de la vie. Il ne parvient plus à prendre de plaisir et a du mal à ressentir des émotions positives de manière générale. Apparition possible de pensées suicidaires.
- Angoisse permanente : la personne en dépression a de nombreuses peurs qui peuvent devenir très intenses et se transformer en crises d’angoisse.
- Ralentissement psychomoteur : difficultés liées aux capacités mentales (réflexion, prise de décision…) ou physiques (marcher, réaliser des gestes simples…).
- Fatigue et troubles du sommeil : épuisement intense et chronique qui n’est pas apaisée par le sommeil et peut être associée à des insomnies ou, au contraire, à des hypersomnies (la personne dort tout le temps).
- Troubles de l’appétit : tendance à ne plus vouloir s’alimenter ou, au contraire, à développer des troubles compulsifs en lien avec son alimentation (boulimie…).
- Troubles de l’attention et de la concentration : a beaucoup du mal à maintenir son attention et sa concentration sur quelque chose.
À RETENIR 🌟
Face à cette détresse intense, on peut rapidement ressentir une perte de sens et une réelle sensation de vide. C’est vertigineux et extrêmement douloureux. Mais rappelez-vous ceci : vous pouvez vous en sortir. Cet état que vous ressentez aujourd’hui, ce n’est pas votre vie, il n’est pas éternel.
Vous méritez de vous sentir bien, épanouie, en paix. Je vous partage quelques solutions efficaces dans la partie qui suit, mais je vous encourage à faire appel à des professionnels de santé pour vous accompagner dans cette période difficile de votre vie. Parce que parfois, nous n’avons plus les ressources pour avancer, il faut accepter le fait que nous avons besoin d’aide. Ce n’est pas un signe de faiblesse, mais de sagesse et d’amour de soi. Donnez-vous cette chance.
Faire la différence entre une période de déprime et une dépression
On peut facilement confondre une simple déprime et une réelle dépression. Pourtant, pour diagnostiquer clairement une dépression chez la femme, il y a deux éléments incontournables :
- L’intensité des symptômes, autrement dit la façon dont ils s’expriment au quotidien ;
- leur durée, qui doit dépasser les deux semaines.
➡️Cette notion de temps est essentielle. San selle, on risque de minimiser un mal-être profond ou, au contraire, de s’alarmer trop vite pour un coup de blues passager.
5 pistes pour surmonter les symptômes de la dépression chez la femme
Voici 5 clés qui devraient vous aider, je l’espère, à renouer avec davantage de sérénnité et de clarté d’esprit. Un premier pas vers le chemin de la guérison, un premier cadeau que vous vous offrez à vous-même.
N°1. La connaissance de soi
Le fait d’apprendre à se connaitre est une clé précieuse pour contrer ce manque d’estime personnelle et cette perte de sens, deux symptômes de la dépression chez la femme. Lorsque vous faites grandir cette intimité avec vous-même, vous mettez en lumière :
• Vos qualités : qu’il s’agisse de traits de caractère, de talents ou de compétences innées que vous n’aviez peut-être jamais vraiment remarquées,
• Vos valeurs essentielles : ce qui vous fait vibrer, ces piliers fondamentaux qui donnent du sens à votre vie,
• Votre essentiel : qui vous êtes profondément et, surtout, qui vous aspirez à devenir.
En vous reconnectant à ces points forts, vous commencez à adoucir ce regard négatif que vous portez parfois sur vous-même et à reconstruire, pas à pas, un nouvel élan vital.
N°2. Cultiver des états émotionnels positifs
Nourrir des émotions positives, qu’est-ce que cela signifie ? Que nous avons le pouvoir de nous concentrer sur le positif plutôt que sur le négatif et que, nous pouvons nous appuyer sur toutes ces choses qui nous aident à nous sentir bien, mais que l’on a tendance à oublier lorsque nous nous sentons mal.
Que ce soit en écoutant une musique qui vous touche profondément (je vous invite à alller à piocher dans ces suggestions de musique zen), en partageant un moment authentique avec une personne chère ou en profitant d’une balade revigorante en pleine nature, identifiez ces éléments qui vous apportent de la lumière et mettez-les au centre de votre quotidien.
En pratiquant régulièrement cette démarche, vous créez un cercle vertueux qui aide à atténuer la détresse intense, la perte de sens et la sensation de vide qui peuvent accompagner la dépression chez les femmes.
N°3. Baigner dans un environnement stimulant
Ce qui nous entoure au quotidien joue un rôle déterminant dans notre bien-être. Pensez-y : la qualité de votre environnement, c’est un levier puissant pour atténuer les symptômes de la dépression. Prenez un instant pour faire le point :
• Votre intérieur : est-il encombré ? Proche de la nature ? Ressentez-vous ce petit frisson de bien-être en y étant ? Sinon, quelles petites modifications pourriez-vous apporter pour créer un espace qui vous ressemble et vous élève ?
• Votre entourage : les personnes que vous côtoyez vous inspirent-elles, vous encouragent-elles à vous sentir bien, ou au contraire, vous tirent-elles vers le bas ?
En somme, entourez-vous de positif ! Un environnement sain et bienveillant est l’un des piliers essentiels de la résilience et de votre développement personnel.
N°4. Transformer son dialogue intérieur
Ici, je fais référence à la façon dont vous vous parlez à vous-même et à toutes ces pensées qui vous concernent. Trop souvent, nous avons tendance à être trop dure et critique envers nous-même.
Apprenez à repérer ces instants où votre langage intérieur devient négatif : « je suis nulle », « je n’arrive à rien de toute façon », « qu’est-ce que je peux être maladroite parfois ! » Prenez pleinement conscience de chacune de ces phrases assassines que vous vous adressez et que vous n’oseriez jamais adresser à une amie.
Ensuite, transformez ces mots en affirmations positives et inspirantes : « je vais y arriver », « je suis forte », « je crois en moi ». Ainsi, pas à pas, vous renforcerez votre estime personnelle et vous combattrez ce mal-être qui vous ronge de l’intérieur.
N°5. Accueillir l’ombre pour retrouver la lumière
La dernière piste que je souhaite vous partager, c’est d’accepter que votre part d’ombre fait partie intégrante de qui vous êtes. Au lieu de lutter contre ces aspects – vos épreuves de vie, ce que vous considérez comme des défauts, ces émotions négatives – voyez-les comme des enseignements précieux.
Elles ont toutes quelque chose à vous apprendre sur vous-même. Alors, plutôt que d’essayer de les effacer, demandez-vous : « Qu’est-ce que ma dépression essaie de me dire ? » C’est en comprenant ce message que vous pourrez trouver un chemin authentique vers la guérison.
Les symptômes de la dépression chez la femme, un appel de l’âme
Reconnaître les symptômes de la dépression chez la femme – qu’il s’agisse d’une humeur dépressive persistante, d’une perte d’élan vital, de troubles du sommeil ou d’une détresse émotionnelle intense – est le premier pas vers une transformation intérieure profonde. Ce mal-être, bien réel et douloureux, n’est pas une fatalité. Il ne définit pas qui vous êtes, ni votre futur. Au contraire, en prenant conscience de ces signaux, vous ouvrez la porte au renouveau, à un équilibre psychologique et à une véritable guérison.
Je vous encourage à vous donner du temps et beaucoup de bienveillance. Car le chemin de la guérison est parfois long, et il faut être tolérante avec soi-même : votre bonheur mérite que vous preniez ce temps. Vous méritez de vous sentir forte, épanouie et en paix.
Si vous souhaitez découvrir des outils pratiques pour vous reconecter à vous-même, je vous invite à visionner ma conférence offerte :
Crée la vie qui te ressemble. Je vous y partage de nombreuses clés concrètes pour apprendre à vous connaitre, à identifier ces points bloquants qui vous freinent et à avancer avec authenticité vers un chemin qui vous correspond vraiment. Venez vous reconnecter à vous-même et donner un nouvel élan à votre quotidien !
Et vous ? Avez-vous subi une dépression ? Comment l’avez-vous vécu et comment vous en êtes-vous sortie ? Partagez votre exéprience en commentaire pour aider d’autres filles zen.
⬇️Et pour aller plus loin, je vous invite à visionner ma vidéo sur le sujet : La dépression : 8 symptômes et 5 solutions pour en sortir. En espérant qu’elle vous offre d’autres clés sur le chemin de la guérison. 🙏🏼
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Quels sont les principaux symptômes de la dépression chez la femme ?
On observe une humeur dépressive, une perte d’élan vital, une mauvaise estime de soi, ainsi que des troubles du sommeil, de l’appétit, et de la concentration, souvent accompagnés d’anxiété intense.
Quelles différences y a-t-il dans l’expression de la dépression entre hommes et femmes ?
Les femmes vivent souvent une dépression plus sévère et anxieuse, alors que les hommes tendent à intérioriser leur mal-être, se manifestant par de l’irritabilité et parfois des comportements compensatoires.
Comment distinguer une déprime passagère d’une dépression ?
L’intensité des symptômes et leur durée – ils doivent persister plus de deux semaines – sont les clés pour différencier une simple déprime d’une dépression profonde.
Quelles pistes sont proposées pour surmonter la dépression chez la femme ?
On recommande de développer la connaissance de soi, de cultiver des états émotionnels positifs, d’optimiser son environnement, de transformer son dialogue intérieur et d’accueillir sa part d’ombre pour retrouver la lumière.
4 réponses
Super article, très déculpabilisant et qui présente de très bonnes pistes sur le plan psychologique, merci !
Mon regard de naturopathe rajouterait simplement une dimension très physiologique : un manque de neurotransmetteurs. En cas de dépression car stress ou anxiété fréquents – avec attirance vers le sucré et le chocolat en particulier, c’est probablement un manque de sérotonine. Si c’est un manque d’envie de faire quoi que ce soit, un « à quoi bon » qui démarre dès le matin, c’est plutôt alors un manque de dopamine. Si le mal-être pousse facilement à prendre des substances comme de l’alcool c’est alors plutôt un manque de GABA… Aucun jugement de valeurs là dedans : on traverse toutes des moments difficiles, qui peuvent épuiser nos réserves y compris de ce qui permet au corps d’avoir ces neurotransmetteurs.
Pour remonter la pente, il sera alors intéressant d’intégrer, soit dans l’assiette, soit sous forme de compléments alimentaires (ou les deux !) les éléments qui vont permettre au corps de retrouver son stock de neurotransmetteurs.
Avec ces astuces combinées, physiologiques ET psychologiques, le bout du tunnel va vite être en vue !
Valérie, Madame Pas de Soucis
Super article, très déculpabilisant et qui présente de très bonnes pistes sur le plan psychologique, merci !
Mon regard de naturopathe rajouterait simplement une dimension très physiologique : un manque de neurotransmetteurs. En cas de dépression car stress ou anxiété fréquents – avec attirance vers le sucré et le chocolat en particulier, c’est probablement un manque de sérotonine. Si c’est un manque d’envie de faire quoi que ce soit, un « à quoi bon » qui démarre dès le matin, c’est plutôt alors un manque de dopamine. Si le mal-être pousse facilement à prendre des substances comme de l’alcool c’est alors plutôt un manque de GABA… Aucun jugement de valeurs là dedans : on traverse toutes des moments difficiles, qui peuvent épuiser nos réserves y compris de ce qui permet au corps d’avoir ces neurotransmetteurs.
Pour remonter la pente, il sera alors intéressant d’intégrer, soit dans l’assiette, soit sous forme de compléments alimentaires (ou les deux !) les éléments qui vont permettre au corps de retrouver son stock de neurotransmetteurs.
Avec ces astuces combinées, physiologiques ET psychologiques, le bout du tunnel va vite être en vue !
Valérie, Madame Pas de Soucis
Merci pour votre message et pour ces précisions physiologiques ! 🙂