Vous vous sentez constamment débordée, épuisée, comme si votre cerveau était sur le point d’imploser ? Vous n’êtes pas seule… Ce poids écrasant que vous ressentez, c’est celui de la charge mentale des femmes. La conséquence de ces tâches invisibles et pourtant essentielles qui structurent et soutiennent la vie de famille ou de couple. Se souvenir de tout, en permanence, tout organiser, tout gérer, voilà un devoir envahissant qui semble naturellement revenir aux femmes. En tant que coach en développement personnel au féminin, je suis chaque jour témoin des dégâts occasionnés par cette fameuse charge mentale.
Dans cet article, je vous propose d’explorer les racines de ce fardeau, d’identifier les mécanismes qui nous empêchent d’avancer et surtout, de découvrir des outils concrets pour alléger ce poids et retrouver un équilibre de vie durable. Prêtes à changer ? ☺️
C’est quoi, la charge mentale des femmes ?
La charge mentale est ce fardeau invisible qui pèse sur 8 femmes sur 10, les obligeant à penser à tout, tout le temps, et à jongler avec de nombreuses responsabilités. C’est l’obligation tacite de devoir planifier les menus hebdomadaires, gérer les rendez-vous médicaux, s’occuper des tâches ménagères, concilier vie professionnelle et vie familiale, et ce, souvent en parallèle d’une quête d’épanouissement personnel.
Ce n’est pas une question de partage des tâches ménagères, mais de rumination mentale, qui consiste à anticiper les besoins de la famille, résoudre les problèmes, tout en maintenant une harmonie dans le foyer. Vous voyez de quoi je parle ? Et le plus injuste avec cette charge mentale, c’est qu’elle est souvent invisible et peu valorisée.
À RETENIR 🌟
Chaque jour, nous sommes bombardées de choix à faire : quoi porter, quoi manger, quel itinéraire emprunter… Toutes ces microdécisions, aussi banales soient-elles, ont un impact sur notre énergie mentale. Imaginez le cerveau comme une batterie : à force de prendre des petites décisions, elle se décharge peu à peu, épuisant notre vitalité.
Steve Jobs, l’un des entrepreneurs les plus influents de notre époque, avait bien compris cela. Ainsi, il a fait un choix : son placard ne contenait plus qu’une seule et même tenue en plusieurs exemplaires. Ainsi, il réduisait le nombre de décisions à prendre chaque matin. Cette habitude lui permettait de consacrer toute son énergie mentale à ses projets créatifs.
Les conséquences de la charge mentale sur le bien-être des femmes
Sur le long terme, les conséquences de cette surcharge cognitive peuvent être désastreuses et générer :
- Du stress ;
- de l’anxiété ;
- épuisement chronique ;
- dépression ;
- insomnies ;
- perte d’estime de soi ;
- complexe d’infériorité ;
- sentiment de solitude ;
- burn-out.
Cette situation crée de profondes inégalités qui précarisent les femmes et les fragilise psychologiquement. Cette charge mentale est d’autant plus lourde à porter qu’elle est souvent associée à des normes sociales qui attendent des femmes qu’elles soient parfaites dans tous les domaines. Chères filles zen, j’ai un scoop pour vous : la perfection n’existe pas ! Quand on l’accepte enfin, c’est un poids en moins sur les épaules. J’y reviendrai.
4 clés puissantes pour se libérer de la charge mentale féminine
Clé n° 1 : repenser ses responsabilités et accepter l’imperfection
Apprendre à observer son mental: le premier pas consiste à reconnaître et observer les pensées critiques et négatives qui alourdissent chaque tâche. Car souvent, ce n’est pas la tâche elle-même qui pèse, mais plutôt notre façon de la percevoir. Transformer un geste quotidien (ex. plier le linge) en un moment de pleine conscience change radicalement l’expérience.
Alléger son planning et changer son regard : pour faire baisser la pression, je vous recommande deux approches complémentaires : réduire la quantité de choses à faire, et surtout, changer votre manière d’aborder les tâches inévitables. Il est certain qu’au moment d’aller chercher votre fille au sport à l’heure de pointe, vous ressentiez un pic de stress. Plutôt que de le percevoir comme un problème, vous pouvez CHOISIR de voir ce moment comme une occasion agréable : écoutez votre podcast préféré dans la voiture, puis profitez d’un instant privilégié avec votre fille.
Accepter d’être imparfaite : c’est s’offrir une liberté immense. Nous sommes tous imparfaits, et c’est ce qui nous rend uniques. En nous débarrassant du poids du jugement des autres (et celui de notre juge intérieur) nous laissons place à une authenticité qui nous rend plus fortes et plus sereines.
Clé n° 2 : les pratiques d’apaisement au secours de la rumination mentale
La méditation et la pleine conscience aident à prendre du recul et à réduire l’impact des pensées négatives. D’ailleurs, je vous invite à traiter chaque tâche comme une opportunité de pleine conscience, en transformant des actions comme faire la cuisine ou la poussière en expériences apaisantes. Cela permet d’apaiser le mental et de se libérer de la surcharge émotionnelle associée.
Clé n° 3 : répartir les tâches familiales et impliquer ses enfants
Le partage des tâches en couple : chacun apporte sa pierre à l’édifice pour que vous vous sentiez moins débordée.
Impliquer ses enfants : leur confier certaines tâches domestiques, c’est leur apprendre l’autonomie et la responsabilité, tout en vous soulageant un peu. Personnellement, j’ai mis en place un système de « cartes de bonnes actions » avec mes enfants pour les encourager à participer aux tâches ménagères. Le principe est simple : chaque fois qu’ils accomplissent une corvée, ils reçoivent un point sur leur carte. Au bout de 20 points, ils peuvent échanger leur carte contre une récompense. Ce système me permet de déléguer certaines tâches et de responsabiliser mes enfants tout en leur apprenant la notion de récompense différée.
Clé n° 4 : explorer ses désirs latents pour se reconnecter à ce qui nous anime
Souvent, les frustrations liées à la gestion quotidienne ne découlent ni d’une mauvaise répartition des tâches ni d’un manque de temps… Non, ce qui crée ce malaise, cette surcharge cognitive, ce sont nos désirs insatisfaits, nos rêves abandonnés, nos envies d’ailleurs. En d’autres termes, la charge mentale n’est que l’arbre qui cache la forêt.
Vous allez devoir plonger en vous-même et partir à la découverte de vos désirs profonds, de vos aspirations intimes. Ce n’est qu’ainsi que vous pourrez vous reconnecter à ce qui vous fait vibrer et ainsi, alléger naturellement votre esprit. Vous verrez qu’après ce travail, (qui exige une véritable implication personnelle), votre charge mentale va s’envoler… ☺️
La charge mentale des femmes, un problème de genre
Notre société évolue et avec elle, la condition de la femme. Alors oui, nous n’avons jamais été aussi proches de l’égalité, nous n’avons jamais eu autant de droits et de libertés. Mais soyons honnêtes : il y a encore du boulot. Et je me contenterai de parler ici de la place de la femme en France, car c’est celle que je connais. Mais je vous invite à regarder la situation de nos consœurs dans le reste du monde pour relativiser et comprendre que malheureusement, le chemin est encore long avant d’atteindre une parfaite équité de genre.
Nous vivons dans un système patriarcal, un système établi par et pour les hommes dans lequel les femmes doivent se battre pour faire leur place. N’édulcorons pas les faits, les chiffres de l’Insee sont là :
- Postes à responsabilités : seulement 20 % des cadres et directeurs sont des femmes ;
- inégalités salariales : en moyenne, les femmes perçoivent 66 % du salaire de leurs homologues masculins.
Et cette inégalité nous poursuit jusque dans l’intimité de nos foyers où la charge mentale liée à la vie familiale et domestique nous accapare.
À RETENIR 🌟
Le fait que les femmes subissent cette charge mentale ne signifie pas qu’elles assument toutes les responsabilités et que les hommes ont l’esprit libre et dénué d’inquiétudes. Aux hommes, il est demandé d’être toujours solides, fiables, et émotionnellement constants. Ils subissent également une forte pression, notamment économique, pour subvenir aux besoins de leur famille. De plus, ils sont encouragés à museler leurs ressentis et ont moins la possibilité d’extérioriser leur mal-être, malgré une pression tout aussi réelle et profonde. Le but ici n’est pas de stigmatiser les hommes qui ont, eux aussi, leur propre combat à mener.
Des stéréotypes inculqués dès l’enfance
Les femmes sont conditionnées dès l’enfance à s’occuper des autres et de la maison, tandis que les hommes sont incités à subvenir aux besoins de la famille et taire leurs émotions. Et ces clichés ont la peau dure, car ils sont ancrés en nous de manière inconsciente. Qu’on le veuille ou non, nous donnons à nos enfants une éducation genrée, c’est-à-dire qu’elle est conditionnée par le sexe de l’enfant. Si une petite fille pleure, on s’émeut et on la console. Si un petit garçon pleure, on l’exhorte à arrêter, car : « un garçon, ça pleure pas ».
Dès l’enfance, nous héritons de modèles parentaux qui deviennent des habitudes, souvent sans même y penser. Mais cette influence inclut aussi des héritages émotionnels et psychologiques. Parfois, nous portons inconsciemment les « bagages » des choix de nos parents et grands-parents, ce qui peut nous amener à prendre plus de responsabilités qu’on ne devrait, créant ainsi un déséquilibre dans la gestion de notre charge mentale.
Des espaces et des fonctions genrées
Pendant des années, les enfants subissent une pression très forte pour se conformer à certaines attentes sociales, à l’image de leur genre. Ainsi, le choix de leurs vêtements, leurs goûts, leurs études ou leurs pratiques sportives est en partie conditionné par notre société. Dans son ouvrage Masculin/Féminin. La pensée de la différence de Françoise Héritier, que je vous recommande chaudement, l’anthropologue française explique que nous structurons notre société selon deux pôles opposés.
Il y a d’un côté l’espace extérieur, le dehors, l’espace public, qui est réservé aux hommes. Et de l’autre côté, il y a l’espace intérieur, le dedans, l’espace privé, l’intimité, qui est bien sûr réservé aux femmes. La charge mentale découle directement de ces différences. Souvent, les femmes assument une double journée, celle au bureau, puis celle à la maison. Résultat ? Elles sont deux fois plus touchées par le burn-out que les hommes.
Le piège de la femme parfaite : une tendance exacerbée par les réseaux sociaux
Depuis toujours, les femmes assument l’image de leur famille. Si quelque chose ne va pas – un enfant difficile, un retard, une maison en désordre – c’est à elle que l’on fera spontanément des reproches. On attend qu’elles soient de bonnes épouses, des mères attentionnées, des professionnelles accomplies, mais aussi des femmes épanouies. Une pression sociale encore plus forte avec les réseaux sociaux, où les vies idéalisées défilent, créant une nouvelle norme impossible à atteindre. Happées par notre écran, nous avons l’impression que tout le monde réussit mieux et plus vite, accentuant le mal-être féminin.
Avez-vous remarqué qu’après avoir scrollé à peine quelques minutes sur les réseaux, votre humeur s’assombrit ? Se comparer, c’est humain : on voit des images de femmes parfaites, qui semblent tout gérer avec le sourire, sont athlétiques, réussirent en affaire, ont une garde-robe et une maison toujours impeccable. Mais ces clichés ne montrent pas tout… Comme vous, ces influenceuses vivent des problèmes intimes, subissent des hauts et des bas, et endossent elles aussi une charge mentale bien réelle. Pourtant, le business model des réseaux sociaux est tel qu’elles ne peuvent pas se permettre de montrer cette facette. N’oubliez jamais que les réseaux sociaux nous renvoient un miroir utopique de la vie. Mon conseil ? Vous en détacher autant que possible pour votre bien-être mental. Et pourquoi ne pas envisager une petite détox digitale ? Testez, vous verrez à quel point c’est agréable et libérateur !
Charge mentale des femmes, psychologie positive et déni des émotions
Je vais bien, tout va bien… Nous sommes encouragées à rester positives, à voir le bon côté des choses, à ignorer le négatif. Certes, cultiver un état d’esprit positif est un moteur puissant qui aide à avancer. Mais comme je l’expliquais dans mon article : « Je déprime sans raison, 6 pistes pour rebondir » toutes nos émotions ont un message à nous transmettre. Et il est vital de les écouter. Nier sa tristesse ne la fait pas disparaître. Au contraire, elle reviendra tôt ou tard avec encore plus de force pour se faire entendre. De plus, une émotion ignorée trop longtemps peut se manifester sous forme de maladie mentale ou physique, des signaux d’alerte que l’on ne peut plus ignorer.
Vous en avez assez de vous sentir épuisée et de mettre vos besoins en dernier ? Vous rêvez d’une vie plus sereine, plus épanouie, mais vous ignorez par où commencer ?
Rejoignez ma conférence offerte : « Crée la vie qui te ressemble » et découvrez comment :
- Libérer votre potentiel et vous reconnecter à vos aspirations profondes ;
- gérer votre stress et votre charge mentale pour retrouver une énergie débordante ;
- définir des limites saines et vous accorder du temps rien que pour vous ;
- créer des relations plus harmonieuses avec vous-même et les autres.
Les places sont limitées, alors n’attendez plus et réservez votre place dès maintenant ! Le moment est venu de vous offrir ce que vous méritez.
Je vous attends avec impatience ! ☺️
Et vous chères filles zen, quelles sont vos stratégies pour diminuer ou mieux vivre votre charge mentale ? Partagez votre expérience et vos conseils en commentaire !
Prête à transformer votre vie ?
Je suis Mylène, coach et formatrice en développement personnel. J'ai accompagné des milliers de femmes sur le chemin de leur croissance personnelle. Participez à ma conférence gratuite et découvrez en 8 étapes-clés comment :
- Explorez votre plein potentiel ;
- vous aligner sur votre projet de vie ;
- créer une vie épanouissante et authentique.
J’aide les femmes à atteindre leurs objectifs et à réaliser leurs rêves. Vous aussi, osez vivre la vie qui vous ressemble et inscrivez-vous dès maintenant !
Places limitées ✨
Place à l'action !
Je suis Mylène, coach et formatrice en développement personnel. J'ai accompagné des milliers de femmes sur le chemin de leur croissance personnelle. Participez à ma conférence gratuite et découvrez en 8 étapes-clés comment :
- Explorez votre plein potentiel ;
- vous aligner sur votre projet de vie ;
- créer une vie épanouissante et authentique.
J’aide les femmes à atteindre leurs objectifs et à réaliser leurs rêves. Vous aussi, osez vivre la vie qui vous ressemble et inscrivez-vous dès maintenant !
Places limitées ✨
Qu’est-ce que la charge mentale ?
C’est ce poids invisible qui fait que vous avez toujours une liste de choses à penser et à anticiper, souvent sans même y réfléchir. C’est comme un brouillard mental qui vous pousse à jongler avec mille responsabilités à la fois, du travail à la maison, et souvent sans reconnaissance. Un héritage de rôles sociaux, bien ancrés, qui fait de vous la « cheffe d’orchestre » silencieuse du quotidien
Quelles en sont les conséquences ?
Sur le long terme, la charge mentale peut vraiment peser : elle entraîne fatigue, stress, voire épuisement émotionnel. Elle grignote notre énergie et peut même impacter l’estime de soi. Peu à peu, cette pression permanente peut générer de l’anxiété, des insomnies, voire un vrai burn-out. C’est une charge qui, en étant invisible, devient d’autant plus lourde à porter.
Pourquoi est-elle aussi fréquente ?
La charge mentale est liée à des normes sociales encore bien ancrées. Depuis l’enfance, les petites filles sont souvent encouragées à prendre soin des autres et à gérer l’intendance, alors que les garçons sont poussés vers des rôles plus extérieurs, tournés vers le travail. On hérite de ces schémas et, parfois sans s’en rendre compte, on finit par les reproduire dans nos propres vies.
Comment alléger cette surcharge ?
On peut s’en libérer, pas à pas ! Acceptez l’imperfection, prenez le temps de respirer et allégez votre liste de tâches. Repartir les responsabilités en famille, et même avec les enfants, peut faire toute la différence. Enfin, reconnectez-vous à ce qui vous anime vraiment, à vos envies profondes : cela redonne de l’énergie et aide à alléger la charge mentale.