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La susceptibilité : la comprendre et la vaincre en 4 étapes

La susceptibilité est un défaut handicapant au quotidien et difficile à canaliser. Il existe trois familles d’hyper-susceptibles, qui mènent toutes à un même résultat : la souffrance. Découvrez nos 4 étapes pour vaincre votre susceptibilité.
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La susceptibilité est un défaut handicapant au quotidien pour qui en souffre et il est difficile à canaliser. S’il existe différentes raisons pour lesquelles on est susceptible, ce défaut est souvent lié à une faille narcissique. Voici nos clés pour comprendre et pour atténuer votre susceptibilité.

Comprendre sa susceptibilité pour la vaincre

Vous êtes arrivée sur cet article car on vous reproche souvent d’être susceptible, mais vous n’êtes pas totalement sûre que la susceptibilité vous caractérise ? Reprenons depuis le départ avec la définition de ce défaut : en psychologie, la susceptibilité désigne la disposition à se vexer et caractérise l’individu qui s’offense facilement. On parle aussi d’hyper-susceptibilité quand la réaction est disproportionnée.

Les 3 familles d’hyper-susceptibles

Selon Christophe André, psychothérapeute comportementaliste, la susceptibilité résulte toujours d’une faiblesse narcissique. Il compte trois familles d’hyper-susceptibles :

  • Les timides, qui ont une confiance en eux ébranlée ;
  • Les personnalités narcissiques, qui pensent être supérieures aux autres et ainsi, mériter un traitement différent des autres ;
  • Les sensitifs paranoïaques qui se pensent persécutés.

Quel que soit le profil, la susceptibilité naît d’une souffrance et cause une souffrance.

Les 3 problèmes rencontrés par les hyper-susceptibles

L’hyper-susceptible a trois comportements qui encouragent ses émotions négatives :

D’abord, il surveille son environnement et s’attache à découvrir tout ce qui peut évoquer le rejet ou la remise en question de ses capacités. Autrement dit : il voit essentiellement les autres comme des ennemis et anticipe les critiques négatives. Parfois, il anticipe ces critiques parce qu’il se les est lui-même assénées (c’est le cas des timides qui ont tendance à se dévaloriser).

Ensuite, il donne un sens négatif aux signaux qu’il perçoit. Si les critiques sont parfois réelles, sa tendance à sur-analyser la situation peut l’amener à comprendre les autres de travers ou à percevoir une simple remarque comme une critique violente.

Enfin, il est incapable d’utiliser des stratégies adaptées à la situation. Au lieu de laisser couler, d’ignorer ou encore d’user de l’humour, il opte pour la bouderie et l’agressivité. Deux comportements enfantins qui l’aveuglent et l’empêchent d’adopter une réponse efficace.

Atténuer sa susceptibilité en 4 étapes

Au quotidien, la susceptibilité est un handicap qui isole et empêche d’avancer. C’est pourquoi il est nécessaire de la mettre de côté pour évoluer. Si se débarrasser complètement de sa susceptibilité est difficile, voire impossible (chassez le naturel, il revient au galop !), il est possible de l’atténuer.

Étape 1. Ne pas anticiper

Atténuer sa susceptibilité, c’est d’abord arrêter d’anticiper les critiques. Les autres ne sont pas des ennemis et, la majorité du temps, ils ont autre chose à faire que vous juger. Alors, travailler sur ces simples pensées positives et assumer la personne que l’on est, c’est déjà un bon moyen pour ne pas envisager tout retour comme une critique.
Quelques outils pour réussir à mieux gérer les autres :

Étape 2. Questionner sa réaction

On vient de vous faire une remarque et vous sentez un accès de colère monter. Stop. Il est temps de questionner votre réaction. Pourquoi réagissez-vous ainsi ? Voici quelques questions à vous poser pour mieux vous comprendre :

  • Qui a fait cette remarque ? Un collègue, un ami, quelqu’un qui a un pouvoir hiérarchique sur vous, quelqu’un en qui vous avez confiance, un inconnu ? Quel est votre sentiment vis-à-vis de cette personne ?
  • Qu’est-ce qui vous a fait du mal dans cette remarque ? Qu’est-ce qui vous a fait réagir ?
  • Pourquoi a-t-il fait cette remarque, dans quel but ?
  • Qu’est-ce qui était remis en question par le biais de cette remarque ? Vos capacités professionnelles, votre physique, votre personnalité ? Quel est votre sentiment vis-à-vis de la chose qui a été soulignée par cette remarque ? Vous sentez-vous fort ou faible vis-à-vis d’elle ?

L’ensemble de ces questions devrait normalement vous amener à vous interroger sur vous, vos sensibilités, vos faiblesses. Si vous avez la volonté d’évoluer, il est important de les questionner.

Et s’il vous est trop difficile de vous maîtriser pour vous poser toutes ces questions, vous pouvez faire cet exercice le soir, a posteriori.

Étape 3. Adapter sa réaction

Bouder ou s’énerver n’est pas une réponse efficace à une remarque, une critique ou un reproche. Votre interlocuteur risque, au choix, de :

  • se braquer, lui aussi,
  • ne plus vous accorder de crédit (au niveau professionnel notamment)
  • arrêter complètement de vous parler
  • ne plus vous adresser aucun retour par peur de se faire agresser
La susceptibilité est un défaut handicapant au quotidien et difficile à canaliser. Il existe trois familles d’hyper-susceptibles, qui mènent toutes à un même résultat : la souffrance. Découvrez nos 4 étapes pour vaincre votre susceptibilité.
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Selon la remarque qui vous est adressée et la personne qui vous l’adresse, il y a plusieurs façons d’agir :

  • Ignorer, si la remarque vous paraît déplacée ou gratuite après analyse ;
  • Ne pas réagir, si vous ne savez pas comment prendre la remarque. Si vous réalisez après analyse qu’elle était méritée, il est tout à fait possible d’en reparler à votre interlocuteur : “Je crois que tu avais raison, je dois faire des efforts sur…”. Cela sera pris comme une preuve de votre capacité à vous remettre en question.
  • Rire, si c’est mérité. L’autodérision est souvent la meilleure façon de s’en sortir dans ce type de situation (attention juste à ne pas laisser croire à votre interlocuteur que vous êtes en train de vous moquer de lui… 😊)
  • Questionner, si vous ne comprenez pas. Demander des précisions face à un reproche est une réaction normale, qui sera bien considérée – si la critique a été faite dans un but constructif. Créer le dialogue est souvent le meilleur moyen de désamorcer une crise et d’éviter les malentendus et les mauvaises interprétations.

Étape 4. Accepter de l’aide

Si, malgré vos efforts, vous ressentez que vous ne parvenez pas à vous sortir de ces sentiments de honte, de culpabilité, de colère voire même de haine, acceptez l’aide d’un professionnel.

La blessure narcissique à l’origine de votre susceptibilité est peut-être trop profonde pour que vous puissiez la gérer seule. Seule une psychanalyse ou une psychothérapie analytique vous permettront de savoir pourquoi vous vous sentez, inconsciemment, coupable et honteuse.

Vivre avec un·e hyper-susceptible

En tant que proche – famille, ami·e, amant·e – il est important de comprendre que le repli du susceptible est un appel à l’aide, une souffrance qu’il vous fait parfois payer. Si la discussion est compliquée, voici quelques solutions pour répondre à un·e susceptible.

Étape 1. Ne pas ignorer le problème

Lors d’une crise, il est essentiel de ne pas ignorer le problème. Cela risque simplement de conforter le susceptible dans son impression qu’il est ignoré, pas important…

Être susceptible, c’est souvent crier en silence : « Je suis blessé car je n’ai pas été respecté. » Il est donc important de réagir. Mais pas n’importe comment, sous peine de se prendre les foudres de la personne susceptible.

Étape 2. Adresser le problème

Comme souvent, tout passe par la communication. Lorsque le conflit s’est détendu (inutile de chercher la discussion quand la crise est à son plus haut, quand l’autre boude ou crie), reparler de l’origine de la crise est important : « Depuis tel événement tu me fais la tête, tu sembles triste et ça me fait de la peine de te voir comme ça. Es-tu d’accord pour en parler ? »

L’humour et l’autodérision peuvent aussi être des outils utiles pour désamorcer la crise.

Etape 3. Ne pas prendre tout pour soi

Il est pour conclure important de comprendre que l’hyper-susceptibilité est le problème de l’autre – pas le vôtre. Ne vous culpabilisez pas d’avoir déclenché une crise ou une bouderie : ce n’est pas de votre faute si la réponse de l’autre est disproportionnée.

De plus, ce n’est pas parce que vous avez compris le problème de l’autre que vous devez tout prendre sur vous et tout accepter. Car ce n’est pas à vous de soigner la personne de sa susceptibilité : vous pouvez contribuer à atténuer ses situations de malaise mais vous ne pouvez pas décider de le soigner, cela viendra de lui, et rien que de lui.

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Si vous vivez mal votre susceptibilité, il est essentiel de comprendre les raisons qui vous poussent à surréagir et à faire du mal à vos proches. Cela ne pourra que vous apaiser.

Avez-vous l’impression d’être très (trop) susceptible ? Ou de vivre avec quelqu’un d’hyper-susceptible ? Comment gérez-vous cette situation au quotidien ?

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4 réponses

  1. Bonjour, je trouve votre site excellent.Merci d’avance pour toutes les filles qui vont s’y retrouver et qui en ressortiront plus évoluées. Par contre le systeme de vote induit en erreur je vous ai mis un 1/5 par inadvertance alors que je voulais mettre la note maximale. Bonne continuation.

    1. Bonjour 🙂
      Je te remercie pour ton retour !
      En effet nous sommes au courant pour le système de votes, notre équipe technique essaye d’améliorer cela 🙂
      Belle journée

  2. Bonjour,
    Fallait tout simplement écrire pour les personnes qui vont s’y retrouver et non pour les filles…car nous les hommes aussi on est concerné!
    Pour les conseils du site,bravo.

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