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Comment reconnaître un adulte à haut potentiel ? Quels sont les traits qui le caractérisent ? Et surtout, comment tirer le meilleur parti de ce potentiel élevé ?
Si le thème de la douance est de mieux en mieux abordé chez les enfants, les adultes à haut potentiel, détectés ou non, ne tirent pas toujours les bénéfices de leurs capacités intellectuelles différentes de la norme.
Il est grand temps que cela change ! Si vous êtes un adulte à haut potentiel, voici votre chance de changer de vie ! Dans cet article, vous découvrirez :
- Une présentation des différents termes utilisés pour désigner le haut potentiel ;
- un test pour savoir si vous ou un de vos proches est un adulte à haut potentiel ;
- la différence entre autisme Asperger et adulte à haut potentiel ;
- 5 conseils super efficaces pour gérer les maux des haut potentiel ;
- 5 clés pour mettre vos atouts en valeur !
Vous êtes exceptionnelle ! Pour en avoir la preuve, suivez le guide !
Le vocabulaire de la douance
Haut potentiel, haut potentiel intellectuel, surdoué, zèbre… Les termes pour qualifier les personnes au quotient intellectuel élevé sont nombreux et souvent porteurs de contresens et d’incompréhension.
Afin d’éviter toute confusion, voici un petit rappel de ces différentes apellations.
Une personne à haut potentiel ou HP(I)
Désigne le haut potentiel intellectuel avec un QI testé et supérieur à 130. Les très hauts potentiels intellectuel (THPI) ont un QI testé supérieur à 145 et les très très hauts potentiels intellectuel (TTHPI) à plus de 160 !
Le terme personne surdouée
Désigne également une personne dont le QI testé est supérieur à 130. Surdoué est l’adjectif le plus utilisé et le plus ancien. Il est néanmoins connoté assez négativement.
L’appellation Zèbre
C’est le terme proposé par Jeanne Siaud-Facchin pour désigner les personnes surdouées. Le zèbre se fond dans le paysage, mais reste fondamentalement différent d’un cheval et des autres animaux de la savane.
Êtes-vous un adulte à haut potentiel ? Faites le test !
Pour savoir si vous êtes un adulte à haut potentiel, vous devez considérer plusieurs critères.
Un haut potentiel = un haut QI
Le premier point à vérifier pour savoir si vous êtes un adulte à haut potentiel est votre votre Quotient Intellectuel.
Celui-ci doit être supérieur à 130 pour entrer dans la catégorie haut potentiel. Notez tout de même que seuls 2,5% de la population présente un QI total supérieur à 130. Si vous êtes dans ce cas, vous êtes réellement une perle rare !
Attention : les tests proposés sur internet n’ont pas de vraie valeur ! Si vous voulez mesurer votre QI, il vous faudra passer un test officiel : le WISC ou la WAIS.
Les caractéristiques des adultes à haut potentiel
Cependant, le QI n’est pas une référence suffisante pour classer un individu dans une catégorie s’il n’est pas accompagné d’un bilan psychologique complet effectué par un professionnel compétent. Pour les différents auteurs spécialistes, la définition d’une personne « surdouée » reste ouverte.
Voici plusieurs traits qui caractérisent les personnes à haut potentiel et qui peuvent vous mettre la puce à l’oreille. Notez cependant que 1) une personne à Haut potentiel ne cumule pas l’ensemble de ces traits et 2) ces derniers ne définissent pas à eux seuls le caractère haut potentiel d’une personne (un test de QI est la preuve la plus tangible). N’hésitez donc pas à faire un test de QI pour compléter le diagnostic.
Pour tous les traits suivants, notez ceux qui vous correspondent :
La curiosité et la soif d’apprendre
Une personne à haut potentiel pose beaucoup de questions et est capable d’acquérir des connaissances par ses propres moyens. Dans la même idée, un adulte à haut potentiel peut développer un intérêt, atteignant parfois un niveau obsessionnel, pour certains sujets.
Le perfectionnisme
Une personne à haut potentiel ressent un besoin profond de bien faire, et toujours avec exactitude et précision !
Peu d’estime de soi
Les adultes à haut potentiel peuvent se remettre très vite en question, ce qui entraîne une faible estime de soi.
Peur de soi-même
S’inquiéter de ses caractéristiques ou encore de ses pensées, qui ne sont pas toujours maîtrisées.
La conscience méta-cognitive
Une personne à haut potentiel sait identifier et réutiliser des concepts et des stratégies qu’elle emploie pour résoudre des problèmes.
Hypersensibilité et empathie
Un adulte à haut potentiel peut être capable de lire et d’anticiper les pensées et ressentis des personnes autour d’elle. Cette capacité peut entraîner une certaine détresse émotionnelle.
Tempérament solitaire
Certains adultes à haut potentiel ont un tempérament plutôt solitaire, un besoin d’être seuls pour pouvoir développer leurs pensées à leur guise.
Tendance naturelle à se remettre en question
Face à un problème, une critique ou une difficulté, les personnes surdouées ont tendance à ruminer et à faire tourner leurs problèmes en boucle.
Immense capacité de concentration, d’attention et de mémorisation
Ces trois caractéristiques sont très souvent développées chez les adultes à haut potentiel.
L’hyperesthésie
une personne à haut potentiel peut avoir une sensibilité accrue, voire douloureuse, au niveau des 5 sens (audition, vue…).
Vous vous retrouvez dans ce profil ? Alors il est possible que vous soyez un adulte à haut potentiel !
La différence entre Autiste Asperger et adulte à Haut Potentiel
Les personnages de fiction et les préjugés peuvent amener à mélanger autistes Asperger et personne à haut potentiel.
Tous deux vont effectivement avoir des traits communs : mémoire énorme, très grande intelligence … Néanmoins, ils vont également être très différents sur d’autres aspects qui permettent de les distinguer : difficulté à lire les émotions des autres chez les Asperger, difficultés à comprendre les sous-entendus…
Pour prendre un exemple concret, vous pouvez vous référer au personnage de Sheldon Cooper, dans la série américaine The Big Bang Theory. Celui-ci présente toutes les caractéristiques de la personne autiste asperger à haut potentiel. En effet, outre son intelligence sur-développée, ses relations aux autres sont très complexes parce qu’il n’est pas en capacité de les comprendre.
Attention donc à ne pas confondre ces deux profils !
Les 3 maux inavoués des adultes à haut potentiel : comment les gérer ?
Assez ironiquement, le fait d’être un adulte à haut potentiel peut être vécu comme un défaut, comme une imperfection. La solution ? Vous accepter comme tel que vous êtes et vivre avec votre différence, car c’est ce qui vous rend unique. Voici quelques solutions pour vous accompagner au quotidien et mieux gérer ces maux que vous pouvez ressentir en étant un adulte à haut potentiel.
Combattre le décalage social et l’isolement
La sensation de décalage social ressentie par les adultes à haut potentiel entraîne très souvent un isolement contraint. Cela est dû à deux facteurs en particulier :
- Une intelligence différente de la norme ;
- une hypersensibilité qui pousse à toujours se remettre en question.
En tant qu’adulte à haut potentiel, cela peut vous pousser à beaucoup ruminer et à vous remettre en question. Ce qui peux représenter un frein dans vos relations.
Conseil n°1 : choisir entre 2 approches sociales
Si vous avez du mal à vous intégrer en société, vous avez deux solutions :
Le mode Caméléon
L’une des parades peut consister à adapter votre personnalité aux personnes et à la situation sociale rencontrées. Cette solution permet de s’intégrer facilement à des lieux contraignants socialement – comme le milieu du travail, très codifié et hiérarchisé. En revanche, à trop vous adapter, prenez garde de ne pas vous perdre en cours de route !
Le mode Bulldozer
Vous pouvez également choisir d’affirmer votre personnalité sans vous poser de questions, au risque de paraître parfois décalée. En général, cela fonctionne bien pour trier rapidement vos proches et reconnaître vos vrais amis – ceux qui acceptent votre fonctionnement. Cette solution peut néanmoins être kamikaze dans certains environnements comme le travail ou la famille éloignée. À vous de voir si vous l’assumez complètement !
Notez que le mieux est peut-être encore de faire un mix entre ces deux modes : caméléon au travail, et bulldozer en famille, par exemple !
Conseil n°2 pour adulte à haut potentiel – opter pour la franchise
N’oubliez jamais que vous avez peut-être tendance à ruminer et à vous remettre en question – cela fait partie des traits les plus répandus des adultes à haut potentiel. Mon conseil : la franchise et la transparence. Dites ce que vous ressentez et formulez les raisons qui vous poussent à avoir ces sentiments. Cela vous permettra de vous sentir beaucoup plus vraie dans vos relations humaines.
Gérer son perfectionnisme et son hyper spécialisation
L’adulte à haut potentiel est souvent perfectionniste, voire hyper spécialisé dans certains domaines qui l’intéressent énormément. Ses savoirs et ambitions peuvent parfois le pousser à :
- Travailler plus lentement ;
- prendre en grippe des personnes plus intéressées par le « faire vite » que par le « faire bien » (le travail en équipe peut être compliqué de ce fait) ;
- bloquer son travail par peur de ne pas atteindre la perfection visée ;
- être hautaine.
Pour éviter l’ensemble de ces comportements, il n’y a pas de magie. La meilleure solution consiste encore à être consciente de votre perfectionnisme et des effets qu’il a sur vous.
Conseil n° 3 pour gérer son haut potentiel : développer l’art de la modération
En tant qu’adulte à haut potentiel, pourquoi ne pas apprendre à vous modérer et à prendre du recul par rapport à vos comportements ? Le perfectionnisme est une qualité… pour peu qu’il ne dépasse pas certaines limites.
Par exemple, si aucun projet n’aboutit à cause de votre perfectionnisme, décidez d’une date limite sine qua none. Si votre perfectionnisme vous pousse à reprendre chaque erreur de langage de vos proches, appliquez-vous à ne rien dire à la prochaine faute.
Pour vous aider, vous pouvez demander conseil à un ami que vous savez franc. Il vous fera savoir quand votre perfectionnisme ne vous rend plus service !
Vaincre la dépression et la manipulation
Souvent isolés et habitués à se remettre en question, les adultes à haut potentiel sont des victimes probables de la dépression, de la tristesse , et de la manipulation mentale des pervers manipulateurs narcissiques.
Sans dire qu’il y a une clé pour se protéger de ces situations extrêmement difficiles (cela se saurait, malheureusement), l’affirmation de soi et de ses aspirations profondes, ou encore le fait de s’aimer soi-même, peut aider à les dépasser.
En apprenant à vous assumer et à vous aimer en tant que personne différente, vous serez plus à même de vous protéger !
5 clés pour mettre vos atouts en valeur !
En tant qu’adulte à haut potentiel, votre plus grand challenge va être de puiser votre force dans ce mental qui tourne à plein régime. De parvenir à reconnaître vos qualités et ce que vous êtes capable de faire, d’une part. Mais également de partir à la découverte d’autres parties de votre être : votre corps physique ou encore vos émotions. Pour avancer sur la voie de la connaissance de soi et de l’acceptation, voici 5 clés indispensables !
Clé n°1 – Prendre conscience de sa capacité à rebondir
En tant qu’adulte à haut potentiel, vos capacités cognitives avancées, votre isolation sociale et votre sensibilité peuvent vous placer face à des problèmes sociaux et émotionnels complexes.
Cependant, vous disposez d’un atout non négligeable dans votre main : votre capacité à rebondir est plus élevée que la moyenne !
En effet, votre capacité à résoudre des problèmes, vos aptitudes sociales avancées, votre raisonnement moral, vos intérêts multiples et prenants, et votre satisfaction dans la complétude peuvent vous rendre plus résiliente.
Il est important que vous en preniez conscience. Parce que, la résilience est un atout indispensable pour pouvoir avancer dans la vie et progresser sur la voie de votre développement personnel.
Clé n°2 – Utiliser sa capacité à entreprendre quand on est une personne à haut potentiel
En tant qu’adulte à haut potentiel, vous avez tous les pré-requis pour vous lancer à votre compte. Grande curiosité, extraordinaire mémoire, capacité d’apprentissage élevée, forte capacité de concentration, bonne sensibilité… Tous les ingrédients de l’entrepreneuse à succès sont là !
Qui plus est, votre résilience vous aidera ici aussi à rebondir et à progresser.
Le petit plus : en créant votre entreprise, vous n’aurez plus à accepter les normes et les liens hiérarchiques qui vous entravent peut-être actuellement.
Alors faites-vous confiance ! Vous possédez déjà tout ce dont vous avez besoin pour réussir !
Clé n°3 – Apprendre à se reconnecter au corps pour canaliser son haut potentiel
En tant qu’adulte à haut potentiel, votre esprit tourne constamment à mille à l’heure. Moins penser, vous en rêvez, mais avouez que c’est loin d’être simple ! La clé peut être de tout simplement apprendre à vous déconnecter du mental pour vous reconnecter à votre corps.
Pour cela, pourquoi ne pas apprendre à développer la pleine conscience pas-à-pas ? Grâce à cette technique, vous apprendrez à vous recentrer sur ce que vous faites, aux ressentis que cela suscite chez vous, au plaisir qui en émane.
L’objectif ici ? Vous aider à mettre un frein à toute cette cogitation : les anticipations, les interprétations… Pour remettre votre focus sur ce qui se passe concrètement, au moment présent.
Clé n°4 – Adulte à haut potentiel : avance dans sa quête de sens
Si la remise en question est trop fréquente et que vous sentez qu’elle vous freine au quotidien, la nécessité de reprendre votre vie en mains peut grandir en vous. Si vous ressentez que l’intégration dans les situations sociales est un obstacle que vous peinez à franchir, c’est peut-être également parce que vous sentez que vous n’occupez pas la place qui devrait être la vôtre. Ce ressenti pesant peut bloquer les personnes à haut potentiel au quotidien. Pour réussir à le dépasser, l’action reste l’unique moyen.
Vous vous demandez vers où aller ? Vous souhaitez amorcer cette quête de sens, sans savoir vraiment sur quels piliers jouer, comment agir pour avancer et déclencher un changement notable dans votre vie ? N’attendez plus ! Inscrivez-vous à la conférence en ligne gratuite « 8 étapes pour créer la vie qui vous ressemble« . Puisque faire le point est parfois essentiel pour savoir où vous allez, et pourquoi vous y allez, cette conférence peut être le point de départ pour amorcer un changement majeur.
Clé n°5 – Rejoidre une communauté
La solitude que vous ressentez en tant qu’adulte à haut potentiel peut être lourde. Puisque les personnes à haut potentiel se sentent parfois mal comprises, il est essentiel de ne pas rester seule.
Le mieux est alors d’intégrer une communauté d’individus qui traversent la même chose que vous !
C’est d’ailleurs l’un des principes de la méthode CAP : combiner le coaching individuel et collectif. Vous pouvez ainsi intégrer une communauté de personnes qui, comme vous, ont vécu cette quête de sens à un moment de leur vie. Dès lors, votre sentiment de solitude s’évade. Vous pouvez vous livrer plus librement, partager, avancer.
Seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin…
Faites le choix de n’être plus jamais seule !
S’il n’est pas toujours aisé d’être différente de la norme, il faut aussi apprendre à le voir comme un atout. Que vous soyez ou non détectée comme une personne à haut potentiel, acceptez et utilisez tous vos traits de personnalité pour vous affirmer.
Et vous, êtes-vous un adulte à haut potentiel ? Comment le vivez-vous au quotidien ?
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Une personne HP et une personne au potentiel élevé, c’est peut-être un haut potentiel intellectuel ou émotionnel.
Il existe des tests qui permettent de le savoir, au-delà des signes qui peuvent déjà vous donner des indications.
Si vous avez le sentiment que votre enfant est un haut potentiel, vous pouvez lui faire réaliser un test afin de le confirmer.
Cela dépend s’il s’agit d’un haut potentiel intellectuel ou émotionnel… L’idée ici est d’aller améliorer sa connaissance de soi en profondeur, pour identifier les activités personnelles et professionnelles qui vous conviennent le mieux.
41 Responses
Bien que je n’ai jamais passé les tests QI, je me reconnais dans beaucoup de points. J’ai du mal à imaginer faire partie des personnes dites « Haut potentiels ». Quoiqu’il en soit, j’ai trouvé un moyen de vivre avec certains de ces traits : créer mon propre business. En tant que future slasheuse, je peux assouvir tous mes besoins et travailler avec mes difficultés sans me trahir. Merci en tout cas pour ce chouette article 🙂
Je me reconnais tout à fait dans presque toutes les définitions…moi qui me sentais isolée enfant et qui ai tout fait pour avoir au moins une copine. Je ne collais pas avec le groupe…je me suis toujours sentie en décalage et parfois c’est encore le cas. Je suis enseignante, cela ne m’évite pas de me sentir étrangère au groupe ‘profs’.
Je confirme, le besoin de reconnaissance et le manque de confiance en moi ont fait se moi une parfaite victime d’une ordure de pervers narcissique…il m’a malmenée pendant 10 ans, m’a extorquée un maximum d’argent, m’a fait vivre l’horreur, m’a battue, violée. Aujourd’hui il croupit en détention. Heureusement que la loi est avec moi et que la police s’est montrée bienveillante.
Le suivi psy ne me sert à rien car je sais d’avance où elle veut aller. Je sais que cela ne me fait pas avancer.
Je fais un énorme travail sur moi quant à la résilience et la prise de concsience de ce potentiel. Je peux m’affirmer, je n’ose toujours pas mais c’est mon combat de tous les jours : apprendre à dire oui ou non pour son bien, faire des choix pour soi, se faire plaisir, ne plus faire autant attention à ce que tout soit parfait pour tout le monde sauf pour moi.
Vivre pour soi et se faire plaisir…
On en a davantage concsience quand on a frôlé la mort à plusieurs reprises…
JP
Bonjour Juliette.
Merci beaucoup pour ton commentaire, tu as beaucoup de courage pour en être arrivée là aujourd’hui.
Je te souhaite un bel avenir ! Prends soin de toi.
Bonjour JP
Même histoire, même profession ou je cameleone, même decalage dans les pratiques censées soutenir un processus de rétablissement … inefficaces, lentes, des questions ‘betes’… reste un certain isolement par défaut pour ne plus revivre des agressions car si l’on sait disserter sur tout, on ne sait pas comprendre la méchanceté ou le mensonge.
Merci de ce témoignage qui fait du bien ce matin
NON, l’hypersensibilité n’est PAS une caractéristique des HPI!
Il faut en finir avec cette erreur qui est le fait d’un biais d’échantillonnage propagé par Jeanne Siaud-Facchin. Ne recevant que des HPI qui vont mal, elle en a déduit ce trait de personnalité qui est totalement contredit par les études sérieuses sur le sujet (lire Nicolas GAUVRIT: « Les surdoués ordinaires »).
En tant qu’enseignante et HPI moi-même, je constate que les enfants HPI sont majoritairement épanouis et bien dans leurs baskets, pleins d’humour, socialement intégrés, sans questionnement existentiels particuliers ni besoin de solitude. Quand on rencontre un HPI qui souffre, c’est souvent le fait d’un environnement familial et/ou scolaire difficile, pas la conséquence de son HPI.
L’hypersensibilité est un trait de personnalité parallèle, beaucoup d’hypersensibles ne sont pas HPI. En revanche, l’hypersensibilité associée au HPI peut poser problème, mais ça reste très minoritaire.
Il faut donc garder en tête que les HPI qui vont bien ne consultent pas et ne se plaignent pas de la pseudo-difficulté de leur condition, contrairement à ce qu’a répandu JSF dans les médias et l’opinion publique au point que les psychologues eux-mêmes s’en trouvent influencés, et que les parents s’inquiètent à tort quand on leur apprend que leur enfant est HPI.
Par pitié, il faut en finir avec ce mythe!
Merci Polette pour ton commentaire, très intéressant ! 🙂 Je vais me renseigner sur Nicolas Gauvrit. Merci encore
Bonjour Polette,
tout à fait d’accord, l’enfance d’un HP peut être tout à fait équilibrée (même avec une douance non-identifiée) et l’hyper sensibilité n’est pas forcément l’apanage des HP.
Cela dit, personnellement, à 40 ans, je peux dire que je me suis toujours sentie un peu décalée, bizarre, avec des centres d’intérêts, des convictions, des principes bien différents des personnes que je côtoie, et j’ai eu le besoin de consulter.
Je sais aujourd’hui mieux qui je suis, même si je n’ai jamais été vraiment perturbée par ce décalage. voilà juste pour nuancer un peu…
Je me retrouve dans les caractéristiques des hp mais ne connais pas mon qi et cela ne m’intéresse pas de me mettre dans des petites cases….En effet mon psychiatre à l’époque s’est gentillement chargé de me mettre dans la case schizophrène affectif.
Aujourd’hui je me bat tous les jours pour être normal. Pas facile car je crois que je suis hypersensible aussi….enfin bref tous ces mélanges m’ont permis d’être très unique en mon genre….lol. Je ne le vis pas si mal. Ma force la méditation, la nature et le sport. Un conseil soyez unique et aimez vous avec toutes vos différences uniques
☺ excellent
Bonjour, pour mitiger votre commentaire. Mon fils 13 ans est dépisté HP depuis quelques années et il va très bien socialement (bien que je pense qu’il soit sur une corde raide qui peut lâcher à tout moment si son équilibre venait à changer). Ses parents sont poutr beaucoup dans son équilibre car justement concernés.
J’ai moi même était dépisté il y a de cela 1 an, et je peux vous dire que mon ultra sensibilité à tout et tous …. est très dure à vivre. Je suis considérée comme « Dépressive » ce qui ne me convient pas mais convient aux autres !
Ma fille de 9 ans vient également d’âtre testé (idem) et elle va trés bien socialement mais peut pleuré facilement dans certaines situations …
Bon tout ça pour dire, que chaque cas est différent et que pour faire d’un enfant dit « précoce … » un adulte épanoui, il n’y a pas quarante solution : Amour, écoute, mise en valeur de ses capacités par positivisme de ses actions, pas de compétition du meilleur et explication sur le sujet pour l’aider à s’adapter.
Voilà pour ma vision ! Bonne continuation et bon courage aux HP en galère parce que mine de rien la plupart de ceux que je connais, le vivent pas toujours très bien !
merci
merci cela me rassure car les commentaires sont si négatifs, cela me rassure un peu.
Très inquiète par certains témoignages, grâce à vous je me sens mieux.
Je viens de faire le test pour mon fils de 6 ans.
QI supérieure entre 130 et 148.
Bref, ne connaissant pas le sujet, je me suis renseignée sur le NET à ma grande stupéfaction.
La peur m’a envahit pour l’avenir de mon fils.
merci encore pour votre témoignage.
Vous êtes suffisamment avancée pour comprendre que les mythes ne finissent pas, ils se redécouvrent, et pour comprendre que toute opinion, étude, enquête est nécessairement partiale.
Cet article fait référence aux adultes HP… pas aux enfants.
Bonjour,
Tout dépend de ce que vous appelez hyper sensibilité.
L’hyper sensibilité, ce n’est pas tout ressentir plus fort, c’est aussi finir la phrase de l’autre car on sait ce que l’autre va dire car on le comprend avant même que lui est exprimé son sentiment.
Un enfant HPI peut être très bien dans sa peau grace aux sport. Il se peut même qu’il excelle de haut niveau sportif sans même savoir comment il fait pour faire des choses physiques et techniques qu’il sait sans avoir appris.
C’est plus tard, adulte, s’il n’a pas été détecté, suite à un échec qui prendra beaucoup plus d’importance chez lui, que son hypersensibilité sera un handicap, comme une force.
Des gens hypers sensibles non HPI, ca existe, car il existe les HQE (haut quotient émotionnel) mais la plupart des HP vivent mal leur différence Tout individu est unique, mais les traits de la personnalité, sont parfois différents. Je travaille et réfléchis beaucoup plus vite quand un sujet m’intéresse. Je bloque parfois pour des choses dont je ne comprends le sens dans la vie.
C’est gênant de mettre des gens dans des cases et il faudrait des sous cases, mais un HPI est obligatoirement ultra sensible, dans le sens de comprendre les émotions des autres et pas de ressentir les siennes uniquement plus fortes, même si c’est le cas.
Un HPI sait reconnaitre un autre HPI très rapidement et quelqu’un d’hyper sensible va juste ressentir ce qui l’impacte.
Pareil, les HPI sont souvent des petits découpages et je trouve cela étrange que personne n’ai fait d’études entre la PNL et la façon de communiquer des HPI.
Je vis seul depuis 4 ans et demi et pourtant, il parait que je suis beau garçon. Ce que forcément, je ne crois pas. Et je suis tombé sur deux manipulatrices et ma seule défense est la solitude et mon projet professionnel que j’ai créé mais qui est incompris par la plupart des autres. Je crois que je ne pourrais être heureux qu’avec une femme HPI, car on se comprendrait et je connaitrais ses sentiments, ce qu’elle ressent et son sens des valeurs.
Les non HPI pensent que je suis trop différent ou trop sensible pour un homme.
Pour une femme, ce doit être difficile, mais la sensibilité est souvent associée à fragilité et seule une HPI pourrait me comprendre et moi la comprendre.
Je trouvais important de vous donner le témoignage d’un homme détecté après le passage de deux manipulatrice car trop gentil, trop doux et sensible et l’ennemi des HPI, ce sont elles (eux) qui sentent notre différence pour s’en servir pour assouvir leur perversité.
Cordialement
Pascal
Entièrement d’accord !
J’ai été « détectée » hp il y a peu (à 33 ans) et cela a clairement changé le regard que je portais sur moi même. En effet, le fait de pouvoir mettre des mots sur mes maux m’a permis d’être en phase avec mon moi profond. J’ai désormais beaucoup plus confiance en mes capacités et je me sens maintenant apte à déplacer des montagnes !
Et pour répondre à Polette, de récentes études ont démontré que les nombreuses connections neuronales simultanées (à savoir la pensée dite en « arborescence ») cela engendre physiologiquement une hypersensibilité qui n’est pas vraiment contrôlable chez le HP. Je ne remets pas en cause votre opinion sur le sujet mais de manière empirique je me sens plus proche de la théorie d’une hypersensibilité chez les personnes à haut potentiel qui leur est inhérente du fait de ce trop plein cérébral. Actuellement je vis très bien mon haut potentiel mais cela ne m’empêche pas d’avoir des réactions vives et très disparates à des moments très rapprochés et je constate chaque jour que mon intellect est intrinsèquement lié au domaine affectif. Merci à vous pour cet article.
Une réponse détaillée et pertinente, déjà on sait aujourd’hui qu’il y a plusieurs profils de HP, certains « tranquilles » d’autre plus « complexes » et ces derniers souffriront plus souvent de leur fonctionnements cérébrales performants voir trop
Mais biensûr , l’histoire familiale , le vécu entrent en grandes parties dans les conséquences de ce profil de zèbre.
je me reconnais dans pas mal de ses définitions et le pire c’est d’avoir été victime d’un pervers narcissique.
je me suis souvent comprée à un caméléon. je madapte à tout.
avoir une potentielle explications sur mon comportement m’aide à me sentir moins seule et normale.
merci pour vos témoignages
Merci Natacha pour ton commentaire !!
Je pense également que Polette fait fausse route quant à l’hypersensibilité des HP. Je suis moi même enseignante depuis presque 30 ans et je n’ai pas croisé que des HP rayonnant de bonheur surtout avec le système scolaire français qui va à l’encontre de leur fonctionnement intellectuel et de leur justement grande sensibilité ! Certains arrivent à s’en accommoder mais pas tous, loin s’en faut !! J’ai moi même un fils HP…
Bon courage à tous !!
Pourquoi un adulte à haut potentiel intellectuel peut-il être particulièrement victime d’un(e) pervers(e) narcissique ?
Parce que ce sont des personnes gentilles et hypersensible qui peuvent se laisser manipulet plus facilement par ces gens là.
J’ai 20 ans et j’ai été déclarée à l’âge de 12 ans comme étant surdouée, avec notamment de très bons résultats en mémoire et en vocabulaire si mes souvenirs sont bons.
Je ne vois pas les bons côtés à être un adulte HP, je dirais même que c’est ingérable au quotidien, ne pas savoir mettre son cerveau en veille est réellement un handicap.
Il est clair qu’il doit y avoir des bons côtés (tels que la memoire) mais le fait d’emmaganiser énormément de choses sans jamais les oublier nous fait exploser à un moment.
De plus les relations humaines, plus particulièrement les relations amoureuses, sont très compliquées à gérer, il y a un besoin permanent d’être rassuré dû au manque de confiance en soi. Une seule remarque de quelqu’un que l’on aime et on se retrouve au fond du trou à se questionner sur ce que l’on a fait, sur notre part de responsabilité (et cela peut réellement partir de petites choses).
Je trouve, pour ma part, cette « capacité » très (trop) difficile à gérer dans la vie de tous les jours et malheureusement cela emmène des périodes de grosse déprime voire de dépression… à toutes les personnes qui pensent l’être, je vous conseille de faire le test (qui coûte tout de même 200 euros…), mais s’il s’avère positif, il expliquerait bien des choses et pourrait vous pousser à être pris en charge, par un psychologue si le décalage avec les autres vous semble insoutenable (dans les cas les plus extrêmes).
Merci cependant pour cet article très bien écrit
Bonjour à tous
J’ai fait un test de QI cet été après un burn out professionnel et que mes neveux seraient HP (il parait que ca reste dans la famille) et si les chiffres max vont jusqu’à 122 la moyenne generale est évaluée à 115, littéralement plombée par mes très mauvais résultats aux tests mathématiques qui me traumatisent litteralement depuis le primaire, ce que j’avais indiqué plusieurs fois aux psychologues qui m’ont suivi à ce moment là. D’ailleurs elles disent que j’ai toutes les caractéristiques mais que je ne suis pas officiellement haut potentiel. Pourtant je me dis que logiquement si j’avais des résultats « normaux » en maths ma moyenne serait plus haute et avoisinerait les 120-125 ou plus (?) De fait que suis je, qui suis je ? Je me reconnais dailleurs dans votre article et dans d’autres, et dans le livre de J. Siaud Fachin « Trop intelligent poir etre heureux ». Cette question me perturbe depuis et je pense refaire un test dans qq années. En m’entrainant auparavant en calcul mental pour ne plus être autant perturbée lors des questions ce qui m’aiderait aussi dans la vie courante ^^
Bonjour Emilie,
Je vous conseille le livre « je pense trop » de Mme PetitColin, il va vous expliquer sa position sur les tests ce qui est rassurant.
Bon courage.
Bonjour,
Je voulais juste parler un peu de mon cas, car je ne trouve presque rien sur les gens comme moi.
D’après les recherches que j’ai effectué, je serais un HPI, cependant, j’ai également un TDI (trouble dissociatif de l’identité) suite aux abus répétés de mon père durant mon enfance. Je sais que le TDI est controversé, il n’empêche que pour moi c’est une réalité que je ne peux renier (incendiez-moi si vous voulez).
De ce que j’ai observé, j’ai deux alters, dont moi, qui sont des HPI, les autres sont hypersensibles ou artistes (dessin, écriture).
A vrai dire je ne sais pas vraiment pourquoi je post ici. J’ai l’habitude d’être seule et c’est même vital, mais parfois ça me pèse, surtout quand je n’arrive plus à savoir où j’en suis et que ça continue quand même de tourner dans mes pensées.
Quelqu’un a-t-il été confronté à ce genre de cas ?
Que me conseilleriez-vous (en sachant que la thérapie est quasi impossible parce que tout les psys compétents sont surbookés ou à l’autre bout du pays) ?
Je vous remercie d’avance.
Cordialement,
Cassandre
Salut Cassandre,
je me sens concernée par ton témoignage et tes questions. Je te conseille très vivement de quand même trouver une thérapie qui te convient, de persévérer pour trouver une place. Dans mon cas j’en ai fait 2 et elles ont complètement changé ma vie, chacune. En mettant de la lumière dans les mécanismes structurants, ce qui donne la liberté, en transformant le stress post traumatique, en gérant les personnalités comme ressources etc. etc. 1000 choses de rebond. De grands apaisements. Tu remodèles ton psychisme… Tu te renouvelles… Incontournable
Bon courage et bonne chance
Ayla
Effectivement. J’ai été victime d’un pervers narcissique pendant 8 ans. Il était lui-même extrêmement brillant. J’ai décidé de vivre seule à présent. Je suis enseignante dans des lycées « difficiles » et mon empathie me rend très proche de mes élèves. J’ai du mal à m’insérer dans un groupe autre qu’intellectuel et mon perfectionnisme en orthographe ou littérature m’occasionne bien des déboires. J’essaie de me corriger.
Ajout d’un autre point de vue masculin : détecté HP (mais sans test de QI, donc je ne le connais pas mais je vais le passer bientôt) je pensais avoir enfin trouvé ma case.
Le côté perso a toujours été chaotique, toujours envie de plus quand ma partenaire trouvait les choses suffisantes.
Je confirme qu’à moins d’avoir quelqu’un de compréhensif et qui aurait un peu étudié le cas, une relation avec une personne non HP est impossible.
Les relations avec les autres sont compliquées, on cherche toujours à « ne pas faire tâche » et être compris : épuisant.
Peu abordé dans l’article : le faux self. Être un zèbre est une chose, mais avoir un faux self qui est adapté aux autres est une réalité également et peut provoquer des situations bancales, comme par exemple des proches qui ne nous « reconnaissent » pas en public.
Reconnaître un HP est aussi extra une fois qu’on a connaissance de cette « case ». La plupart de mes amis (j’en ai peu) le sont. Même chez un enfant on peut le voir, rien qu’au regard qu’il a sur les choses qui l’entoure.
Je reste suivi car un gros problème affectif.
Bonne chance pour ceux qui comme moi le découvrent un peu tard … et comprennent pourquoi leur vie !
Bonjour à tous,
J’ai été dépisté très tard… à 44 ans
30 ans de dépression et d’addictions. Des TS en veux tu, en voilà.
A 16 ans je voyais mon avenir différemment, mais je n’ai pas été soutenu.
Je voulais faire une carrière dans l’audiovisuel, finalement j’ai opté pour l’informatique. Je suis très doué dans ce domaine mais j’ai des regrets. J’ai l’impression de m’être trompé de vie. Je me retrouve dans tous ce que vous dites.
Ma fille a été détecté tôt, cela l’aide, en partie
Je suis en hôpital de jour actuellement, ils m’aident beaucoup. En fait, le centre de soins est un centre de réhabilitation sociale. Je me suis isolé, à moitié détruit, maintenant j’ai peur. Peur de l’avenir, peur de ne pas être capable de me remettre sur le « droit chemin ». J’ai perdu toute ma famille en étant jeune, forcément cela amplifie mon mal être. J’ai peur de ne pas savoir pourquoi me battre.
Je devrais reprendre le travail, mais là encore j’ai peur. Je m’attends à de l’hostilité, à de l’incertitude.
HP c’est un fléau quand il n’est pas apprivoisé. Je comprends ce qu’il m’arrive mais cela ne résout pas tout
Bien à vous,
Cédric
Bonjour,
je n’ai jamais posté quoi que ce soit sur un forum en ligne, j’ai 23 ans et je me sens très concerné par ces appellations HP surtout sur le côté émotionnel. Plus petit je terminais toujours les phrases des autres et j’avais une sensibilité telle que je rougissais a la moindre occasion. Je n’arrivais pas à gérer mes émotions. J’ai été manipulé par une copine « perverse narcissique », et à 17 ans j’ai fais un burn out, une crise de délire, peu importe. Je suis donc passé par la case HP ( et là je parle de l’hôpital ). Depuis je suis suivi par un psychiatre qui m’a diagnostiqué schizophrène, ce mot me pèse mais il faut bien faire avec… J’ai maintenant un traitement qui régule mes émotions et mes états d’âme. Je me sens mieux mais je ne sais toujours pas exactement ce que j’ai car ma psy m’a questionné sur mon enfance dans le but de déterminer si je suis une personne à HP.
Peux-être suis-je un schizophrène-HP ?
Mais de toute façon, ce ne sont que des cases pour se rassurer et apprendre à mieux vivre (selon moi).
Merci de m’avoir lu.
Bonjour. Je prends les conversations en route car je m interroge depuis bien des années sur mon comportement et l hypersensibilité et émotivité que je développe. Cela s est accentué après un burn out qui, soit disant passant touche de très nombreux HP .. Ces interrogations constantes, ces pensées en arborescence, ces visions sur mon entourage et la pitié de la nature humaine.. rien ne nous épargne. Je sais que je suis unique, que je ressens des choses et décortique tout ce qui me concerne mon quotidien tel les personnalités les comportements et discours….. de gens… mon burn out m a fait developper une prise de conscience encore plus importante… je continue d analyser tout tout et encore tout… mon médecin de prevention m annonce que je suis peut être HP et m invite à consulter un psychologue.. ma ‘dépression ‘ ou alors ‘mauvaise passe de ma vie’ comme dirai ma psychiatre n a jamais débouché sur un test quelconque… le fait d être vrai et tout analyser est un réel danger aujourd’hui dans notre société qui exerce une énorme pression….. A ce jour, j explique énormément mes comportements et comprends que rien n est lié au hasard grâce à mon recul… est ce rationnel ou non,,,,? je ne le sais pas.. tout ce que je sais est que je développe des capacités analityques qui me font détester la vie que je mène et les gens qui m entourent… Je veux sortir de ce cercle mais comment faire pour lâcher prise et accepter notre condition… Je rencontre que très très peu de gens comme moi car ils se tapissent et vivent dans l ombre. D être soi même au travail, en famille,dans la vie de tous les jours est quasi impossible à ce jour. Nous sommes vite catalogués insociables et ingérables… notre façon de vivre et de pensée peuvent perturber notre entourage et nous faire passer pour des fous et malades mentaux. Nos différences nous font souffrir et le fait de mettre des mots sur nos maux va t il solutionner notre situation…? HP , HPI…. est ce vraiment utile de le savoir ou le fait d être avec des gens identiques peut il aider? c est la première fois que je discute en ligne et recherche un groupe de parole où je vis pour enfin partager et vivre librement mes différences..
Bonjour Lolo.
Tu repères que tu ne fonctionnes pas comme la plupart de tes semblables. Ton esprit d’analyse semble turbiner en quasi-permanence et entamer tes relations. L’épisode récent d’un burn-out accentue peut-être ton ressenti. En tout cas c’est ce que je comprends dans ton message. Tu t’interroges également sur l’opportunité d’être testée ou pas.
J’ai plusieurs questions :
Est-ce que cela t’aiderait de savoir si tu es HPI ?
Si tu penses que cette information te déculpabiliserait, ou te rassurerait, alors n’hésite pas à te faire dépister. En revanche, méfie-toi des étiquettes qui peuvent être réductrices ou volontiers servir d’excuse.
Aurais-tu besoin de mettre parfois en pause ton mental ? Justement, peut-être ne vois-tu pas comment le mettre sur OFF ? Alors, as-tu testé la méditation, la pleine conscience ?
Ces pratiques sont très pertinentes pour faire focus non plus sur la tête mais sur le corps, les sensations physiques, les émotions.
Paradoxalement, un hypersensible connaît bien les émotions qui peuvent volontiers l’envahir mais il ne sait pas toujours les gérer, les utiliser à bon escient !
Les émotions, les sensations corporelles sont un parfait GPS. Elles sont bien plus accordées à ce qui est bon et juste pour toi, que le cerveau. Lui, en revanche, sera un super allié pour analyser la situation et organiser les actions à mener.
Le blog des défis des Filles Zen recèle quelques articles sur le sujet de la méditation, la pleine conscience.
As-tu essayé de rencontrer d’autres personnes HPI par des associations notamment ? Peut-être cela t’aiderait-il à apprivoiser ta nature ?
C’est très soulageant, ressourçant, valorisant d’être en terrain connu, d’échanger avec des personnes qui parlent le « même langage » que soi !
J’espère avoir pu t’apporter quelques clés. Je te souhaite beaucoup de plaisir sur ce chemin de rencontre avec toi-même !
Journaliste, perfectionniste, anxieuse, souci de bien faire, jusqu’au boutiste, bac+5, classe prepa lettres sup j’apprends il y a quelques mois que je suis HP. J’ai 30 ans. Je me retrouve dans TOUS les criteres de l’article. Notamment l’attitude hautaine selon mes collègues qui me reprochent en se moquant de moi de prendre trop au sérieux mon travail. Je ne comprends pas mon univers de travail. Je me sens mal entourée. Je me renferme. Je n’ai pas passe de test de QI. Ma psychothérapeute m’a aidée à mettre des mots sur des choses. Voila. En revanche je rejoins le commentaire sur l’hypersensibilité. Je ne suis pas hypersensible mais dans un contexte négatif mon côté HP surreagit et je saigne. Je suis à vif. J’ai l’impression de ne pas comprendre le monde autour de moi. Ou que ma tete va trop vite pour les autres. J’ai envie de parler tt le temps. Mes idées vont vite. Je veux toujours comprendre et ananlyser. Je me sens extrêmement bien aux Etats-Unis. Tout va très vite! C’est genial. Je masse inaperçue… courage. Ps: burn out il y a 6 ans… le seul point genial je suis tres jolie avec un joli sourire qui me permet de masquer tout le bordel… ma precedente chef m’a virée en reconnaissant mon professionnalisme mais me colle une image « ingérable »…
Chers tous,
Je viens de lire vos commentaires et vos posts. Cela me fait un bien fou de savoir que je ne suis pas seule. J’ai 37 ans et viens d’être diagnostiquée, parce que le problème est que quand on est HP, on est le dernier à s’en rendre compte. J’ai un QI de 135, j’ai eu Normale Sup, l’agrégation, le doctorat, tout en étant profondément convaincue d’être une usurpatrice, y compris dans mes rêves (dans lesquels encore aujourd’hui, je n’ai pas le bac et il faut que je retourne en terminale, par exemple): donc sur le papier, oui on peut être HP et réussir, mais comment croire qu’une hyper-activité cérébrale ne peut pas avoir d’effet sur la sensibilité? Il faudrait que notre cerveau soit détaché de notre corps. Bien évidemment que cela crée une sensibilité exacerbée et des phases de gros burn-out car le corps ne suit plus. Des HPI seraient complètement épanouis? Je n’y crois pas une seule seconde: à Normale Sup, où la moyenne des QI est plutôt élevée, je n’ai jamais vu autant de dépressifs, de boulimiques ou d’anorexiques, de tentatives de suicide ou de suicides. Cela ne me permet pas de généraliser pour tous les HPI, mais pour le coup, moi je n’en connais aucun qui gère parfaitement bien l’hyperactivité cérébrale. S’il y en a, c’est vraiment génial pour eux. Mais honnêtement, non, l’impossibilité de débrancher, le perfectionnisme , la remise en question permanente, l’impossibilité de ne pas s’intéresser à quelque chose d’intéressant, de ne pas réagir fortement face à des situations que l’on estime injustes ou cruelles, entre autres, c’est épuisant physiquement. Or quelqu’un d’épuisé ne peut être qu’hypersensible. Personnellement, le savoir, cela change complètement ma vie, cela met des mots sur des maux que je ressens depuis l’enfance et qui ont toujours été traités de manière dissociée. J’ai un trouble anxieux généralisé depuis des années, ce qui ne m’empêche ni de travailler ni d’être amoureuse, mais est épuisant, je suis soignée pour cela. Mais comprendre que cela va au-delà, que les causes sont neurologiques, que si je ressens tout de manière si intense, si je lis 250 livres par an (et que je préfère souvent lire et travailler plutôt que de faire des activités sympas qui me détendraient), comprendre tout d’un coup, c’est un immense soulagement. Ne serait-ce que pour expliquer à mes proches mon comportement, ce qui m’arrive, à mes collègues de ne pas se sentir méprisés ou autres si je vais trop vite et pars au quart de tour. Je compatis de tout coeur avec ceux et celles qui, en plus, ont été la proie de pervers ou de perverses narcissiques tout comme ceux qui ont été abusés. Je n’ose pas imaginer ce que vous vivez mais vous envoie toute mon empathie de zèbre. Le chemin ne peut être que d’autant plus long et douloureux, mais il faut l’emprunter.J’ai eu la chance paradoxale d’avoir une mère très romantique et de la voir le coeur brisé pendant mon enfance, cela m’a complètement blindée contre les pervers narcissiques de toutes sortes mais rendue très dure, très exigeante, très intolérante dans mes relations amoureuses, alors que je suis vraiment tout l’inverse avec mes amis, hommes et femmes. Cela évolue vers le mieux depuis quelques années à cet égard et je pense qu’on peut vivre une relation avec un non-HP, mais il faut que ce soit quelqu’un de vraiment à l’écoute, de compréhensif. Je pense même que je pèterai un plomb avec un autre HP. Mais pas dans le boulot, dans le boulot, il m’est toujours complètement impossible de trouver un juste milieu, je suis à fond tout le temps, je mets mille projets en place, je m’investis par ailleurs à fond dans la cause animale et le syndicalisme (forcément, s’il y a injustice, il faut que j’agisse…), je fais tout à fond pendant quelques temps, et boum, d’un coup, je m’écroule physiquement et mentalement. Ce sont les montagnes russes permanentes qui sont difficiles à gérer de mon point de vue. Je vais me lancer dans la méditation, énorme défi pour moi… Et dans une thérapie comportementale, car le problème des psychanalystes, c’est que je les analyse, donc comment m’analyser? (j’ai essayé, pendant 10 ans, j’ai compris certaines choses, cela m’a fait déculpabiliser sur de nombreuses autres, mais n’a strictement rien changé à mon comportement). J’ai également un traitement pour gérer les montagnes russes émotionnelles, mon angoisse et mes insomnies (ah le fameux « mais il faut dormir », quand tu es HP, c’est terrifiant…), mais il me fatigue beaucoup (mais sans, ce serait l’enfer absolu). J’avance pas à pas… Merci pour vos partages, merci pour cette page.
Whoah, merci pour ton partage ! 🙂
Bonjour,
Suite à un problème familial j’ai rencontré, pour la première fois, une psychologue qui, en écoutant mon parcours atypique, m’a parlé du HPI.
Jusque là j’ai toujours refusé de me préoccuper de ma personne. Seules les autres comptaient pour moi. Tout en étant solitaire « intérieurement ».
Du coup, je suis tombé sur votre site et, j’avoue comme les autres contributeurs, que je me reconnais dans les caractéristiques. C’est effrayant et rassurant à la fois.
J’ai été en décrochage scolaire mais aujourd’hui, à 48 ans, je peux dire que j’ai réussi tout ce que j’ai entrepris et de façon autodidacte. Dans des tas de domaines.
Même si je me considère toujours comme un moins que rien, les autres me renvoient très souvent de l’admiration. Ça me gêne.
Et, désolé de contredire Polette mais je suis hypersensible et empathique.
Également toujours dans l’analyse du monde, de tout, d’autrui. C’est non-stop.
Si mon témoignage peut aider d’autres personnes dans le doute.
bonjour je trouve vos commentaires, je comprends vos émotions, il semblerait que mon fils de 39 ans ne vive que des échecs sentimentaux, il en souffre de plus de sent incompris sa sensibilité et le besoin de faire plaisir n’est pas compris, il ne va plus faire confiance…comment faire pour qu’il soit moins investi. llpense qu’es les femmes préfèrent les matchos…
Bonjour,
je tombe sur cet article des années après sa parution car j’ai tapé sur internet : « avoir 20 ans et être en décalage : HPI ». En effet, j’ai appris récemment avoir été diagnostiquée HPI en étant enfant (5/6 ans) à 134 QI. Je suis aujourd’hui une jeune femme de 22 ans, ambitieuse, en bac +5 de droit, extravertie, sociable et pourtant, un mal être et une sensation d’exclusion qui grandit au fur et à mesure des années, des évolutions. Contrairement à un grand nombre de témoignage, je ne rencontre aucun problème avec les relations amoureuses et les hommes, malgré un passé difficile avec mon père mais je suis prise en charge depuis mon enfance par des psychiatres, j’ai un réel problème avec les gens qui m’entourent plus généralement, les connaissances/amis/camarades. Je me sens incomprise et victime d’une injustice presque quotidiennement. J’ai l’impression de tout donner (trop donner) aux gens que j’aime que ce soit humainement, émotionnellement ou meme financièrement/matériellement et pourtant, je me retrouve systématiquement face à des personnes DE MON ÂGE (je trouve ce détail important) qui me montre de l’ingratitude : égoïsme, aucune reconnaissance et dans certains cas, trop communs, après quelques mois ou quelques années, une réelle méchanceté ou trahison. Je ne comprends pas, je passe mes journées et mes nuits à me demander « qu’est ce que j’ai fait pour mériter ça? »; « pourtant j’ai fait telles ou telles choses pour cette personne, je l’ai aidée, j’ai été là alors pourquoi me tourne-t-elle le dos? pourquoi est-elle méchante? ». La remise en question est réellement un sentiment qui régit ma vie et avant avoir fait de telles recherches je pensais être folle à me remettre autant en question, surtout concernant des personnes qui ont eu des comportements qui ne laissent aucun doute sur leur responsabilité ou leur caractère fautif. Dès que j’ai un désaccord/une embrouille avec une copine/un camarade, je me remets systématiquement en question, ayant l’impression de toute façon je suis toujours en tords aux yeux des gens, et que si je ne veux pas finir seule, sans amis, je dois faire mon mea culpa, tout en sachant au fond de moi, qu’en réalité, ce n’est pas de ma faute et que je suis une bonne personne. Je ne sais pas quoi faire, je suis si jeune et je mets un point d’honneur sur les relations humaines, il est important pour moi d’avoir de réels amis, de ne pas me sentir menacée tous les jours. Merci
Bonjour,
je tombe sur cet article des années après sa parution car j’ai tapé sur internet : « avoir 20 ans et être en décalage : HPI ». En effet, j’ai appris récemment avoir été diagnostiquée HPI en étant enfant (5/6 ans) à 134 QI. Je suis aujourd’hui une jeune femme de 22 ans, ambitieuse, en bac +5 de droit, extravertie, sociable et pourtant, un mal être et une sensation d’exclusion qui grandissent au fur et à mesure des années, des évolutions. Contrairement à un grand nombre de témoignage, je ne rencontre aucun problème avec les relations amoureuses et les hommes, malgré un passé difficile avec mon père mais je suis prise en charge depuis mon enfance par des psychiatres, j’ai un réel problème avec les gens qui m’entourent plus généralement, les connaissances/amis/camarades. Je me sens incomprise et victime d’une injustice presque quotidiennement. J’ai l’impression de tout donner (trop donner) aux gens que j’aime que ce soit humainement, émotionnellement ou même financièrement/matériellement et pourtant, je me retrouve systématiquement face à des personnes DE MON ÂGE (je trouve ce détail important) qui me montrent de l’ingratitude : égoïsme, aucune reconnaissance et dans certains cas, trop communs, après quelques mois ou quelques années, une réelle méchanceté ou trahison. Non ce n’est pas « l’âge », non ce n’est pas une coïncidence, je vous parle d’une dizaine de personnes, de tout horizon/culture/milieu qui m’ont déçue, de différentes manières, les 4 dernières années. Je ne comprends pas, je passe mes journées et mes nuits à me demander « qu’est ce que j’ai fait pour mériter ça? »; « pourtant j’ai fait telles ou telles choses pour cette personne, je l’ai aidée, j’ai été là alors pourquoi me tourne-t-elle le dos? pourquoi est-elle méchante? ». La remise en question est réellement un sentiment qui régit ma vie et avant avoir fait de telles recherches, je pensais être folle à me remettre autant en question, surtout concernant des personnes qui ont eu des comportements qui ne laissent aucun doute sur leur responsabilité ou leur caractère fautif. Dès que j’ai un désaccord/une embrouille avec une copine/un camarade, je me remets systématiquement en question, ayant l’impression de toute façon je suis toujours en tords aux yeux des gens, et que si je ne veux pas finir seule, sans amis, je dois faire mon mea culpa, tout en sachant au fond de moi, qu’en réalité, ce n’est pas de ma faute et que je suis une bonne personne. Mais je porte un masque, toujours m’excuser, toujours être la plus mature, toujours faire le premiers pas, sachant au fond de moi que ce n’est pas juste (comme par hasard, je me destine à devenir avocate..), que ce n’est pas mon rôle de faire ce pas, pourtant je le fais, et le pire c’est que je le fais en toute hypocrisie, je sais que ces personnes ne sont pas bonnes pour moi, mais j’entretiens une relation plus ou moins malsaine seulement pour m’assurer que je ne suis pas seule, même si en réalité, c’est toxique. Oui, on dirait que je vous parle de mon mari/ de mon copain mais encore une fois je n’ai aucune difficulté de cet ordre, c’est vraiment concernant mon groupe social. Je ne sais pas quoi faire, je suis si jeune et je mets un point d’honneur sur les relations humaines, il est important pour moi d’avoir de réels amis, de ne pas me sentir menacée tous les jours. J’ai été suivie toute ma vie par des psychologues/psychiatres, cette démarche a du atténuer ce mal-être mais ce n’est pas LA solution. Merci
Merci pour ton partage Victoria… j’aime me dire que nous sommes d’éternelles apprenantes de la vie. Il n’y a pas d’injustice de mon point de vue (même si on a le droit de trouver ça injuste!!), mais des leçons à intégrer. Quelles peuvent être ces leçons ? Et surtout : comment te donner à toi ce que tu donnes tant aux autres ? Si tu souhaites aller plus loin, découvre ma conférence offerte je te mets le lien ici si ça résonne : https://bit.ly/48YN0RO