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Parentalité positive : 4 exemples pratiques

Qu’est-ce que la parentalité positive et comment la mettre en pratique ?
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La parentalité positive, cela vous dit quelque chose ? Parentalité positive, parentalité bienveillante ou même consciente… Ces termes se font de plus en plus connaitre via les médias. Et c’est tant mieux ! Loin d’être impossible ou d’engendrer de la culpabilité, la parentalité positive invite à plus d’humanité pour aider à faire grandir les générations futures de façon harmonieuse. Que demander de mieux ?

Dans cet article, vous apprendrez :

  • Ce que n’est PAS la parentalité positive, en démontant les 5 idées reçues les plus courantes (et complètement fausses !) ;
  • Et ce qu’est réellement la parentalité positive, avec les 2 principes au cœur de cette approche ;
  • Ainsi que 4 exemples pratiques pour vous lancer.

Prenez ce temps pour vous, au calme. Et immergez-vous dans cette lecture et le concept de parentalité positive, qui pourrait bien vous faire revoir votre façon de penser l’éducation de vos enfants !

Chasse aux 5 idées reçues sur la parentalité positive !

La parentalité positive et bienveillante est au cœur de nombreux débats… et attise autant la curiosité que les contre-arguments. Voici 5 idées reçues souvent entendues sur la parentalité positive (que vous avez peut-être vous-même pensé !)… et qui sont totalement fausses !

 #1 Parentalité positive = parent parfait ?

Non, la parentalité positive n’a jamais prôné la perfection parentale. Au contraire, pour paraphraser Simone de Beauvoir : « On ne naît pas parent, on apprend à le devenir » ! Et la parentalité positive va plutôt dans l’acceptation de l’imperfection.

D’ailleurs, un des piliers de la parentalité positive et bienveillante en France, la psychologue Isabelle Filliozat, a écrit un livre intitulé : « Il n’y a pas de parent parfait ». Difficile de faire plus clair comme message !

Donc non, ce n’est pas parce que vous faites quelque chose « de travers » que la parentalité positive vous juge comme étant un mauvais parent.

 #2 Bienveillance = laxisme ?

Non, l’éducation positive et bienveillante n’a pas pour but de laisser l’enfant faire tout ce qu’il veut, comme il veut.
Le principe est que l’enfant évolue librement, mais dans la limite de sa sécurité et dans la limite où cela ne gêne pas d’autres personnes.

Parentalité positive ne rime pas avec laisser tout faire, mais bien ne pas brider l’enfant ni interdire pour interdire !

 #3 Parentalité positive ? Attention à l’enfant roi !

Vous pensez que la parentalité positive va faire de votre bambin un enfant roi ? Vous imaginez un enfant tyrannique et colérique qui va vous rendre la vie impossible ?

Non, guider votre enfant via l’éducation bienveillante et la parentalité positive ne va pas faire de lui un tyran ! Ne renversons pas l’échelle de rapport en place : là où il y a souvent domination, c’est bien dans l’autre sens. Mais le risque de parents tyrans semble nettement moins inquiéter dans l’éducation traditionnelle…

 #4 Être esclave de ses enfants

Non, vous ne vous mettez pas dans une situation d’esclavage vis-à-vis de vos enfants en pratiquant la parentalité positive !

Mais cela vous ramène au rôle même du parent.
Êtes-vous là pour répondre à leurs besoins ?
La réponse va de soi ! Les enfants, surtout petits, sont entièrement dépendants de leurs parents pour répondre à tous leurs besoins, physiques et psychologiques.

Oui, avoir un enfant est exigeant et cela demande d’être responsable. Ce n’est pas facile tous les jours, certes.

Mais être dans une logique d’éducation bienveillante et de parentalité positive va bien dans votre rôle de parent, non ? L’idée reçue du parent esclave n’a donc pas plus de sens que celui de l’enfant tyran !

 #5 L’éducation positive, c’est compliqué !

Eh bien non ! Comme vous allez le voir, l’éducation positive n’est pas une méthode rigide et complexe. Ce n’est d’ailleurs pas une méthode à proprement parler, mais plus une approche pour être le plus possible en adéquation avec les besoins de ce petit être en développement.

La bienveillance et la positivité correspondent d’ailleurs souvent à votre façon instinctive d’agir en tant que parent et être humain. L’idée est donc de se l’appliquer en pratiquant la parentalité positive.

Inspirez-vous de ce que vous lisez ou voyez. Apprenez aussi de vos erreurs. Testez, observez, parlez. Bref, forgez-vous votre propre expérience !

Maintenant que vous avez pu déconstruire les idées reçues et clichés qui parasitaient peut-être votre esprit concernant la parentalité positive, place à quelques définitions simples pour comprendre ce concept. Après avoir vu ce que la parentalité positive n’est PAS, vous allez découvrir ce qu’elle est réellement !

Qu’est-ce que la parentalité positive ?

Sachez tout d’abord qu’on aborde sous le terme de parentalité positive ce sujet aussi appelé parentalité bienveillante, parentalité consciente, éducation respectueuse, discipline positive ou encore éducation non violente. C’est une approche alternative de l’éducation qui est fondée sur le respect de l’enfant.

Le principe est donc d’exclure toute violence dans l’éducation, dont les Violences Éducatives Ordinaires (VEO). Et de mettre en avant l’écoute, le dialogue, l’accompagnement et le respect mutuel. C’est le moment de laisser de côté les cris, le chantage, les menaces et les punitions et de s’armer d’autres outils… qui se révèlent beaucoup plus efficaces !

Qu’est-ce que la parentalité positive et comment la mettre en pratique ?

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Deux principes clés de la parentalité positive

La parentalité positive repose sur différents principes et théories, notamment issus des recherches en neurosciences. Les deux principaux sont :

  • L’enfant est bon par nature ;
  • Le respect est la clé de tout.

 Au coeur de la parentalité positive : « l’enfant par nature est bon »

Dans l’éducation classique, l’enfant est vu comme un être à « redresser ». C’est son « côté obscur » qui prédomine. L’enfant semble faire preuve de beaucoup de défauts et n’être que mal intentionné. Mais comment peut-on, dans ces conditions, construire de bonnes bases avec son enfant ou une relation saine ?

La parentalité positive se place à l’opposé de cette vision. Elle estime que l’enfant est intrinsèquement et naturellement bon. S’il pique une colère ou fait une « bêtise » (terme qui est préférablement remplacé par « comportement jugé inadéquat par l’adulte »), ce n’est pas par volonté de nuire !

Vous l’avez sans doute observé plus d’une fois : votre enfant est spontanément positif, enthousiaste et bienveillant envers ses parents. S’il cherche à bien faire, tout en explorant le monde, il peut effectivement être maladroit… Mais n’oubliez pas qu’il est en plein apprentissage !

 L’enfant est une personne à part entière… avec un cerveau immature

Oui, il arrive que l’enfant s’énerve, car il a du mal à gérer ses émotions. C’est normal : c’est un enfant ! Son cerveau n’est pas encore arrivé à maturation. Il n’a pas la capacité physique, biologique, de se contrôler ! Il ne s’agit pas de caprice : l’enfant n’est pas capable de saisir ce concept lorsqu’il est petit !

Ainsi, s’il touche à tout dans la maison, c’est lié à son besoin d’explorer son univers. Ces comportements sont liés à son stade de développement et à son immaturité cérébrale. Votre rôle d’adulte est de l’aider, de l’accompagner dans ses apprentissages.

Avec l’éducation positive, l’enfant est considéré dans sa globalité. Et le parent l’accompagne pour lui permettre de développer ses propres potentialités. Comme une plante a besoin d’eau et de soleil, l’enfant, pour bien grandir, a besoin de votre confiance. Cela aura un impact positif énorme sur son attitude et son comportement.

5 formes de respects (et 1 conséquence) au cœur de la parentalité positive

Effectivement, si l’enfant est un petit être immature, il mérite d’être considéré comme un être qui pense et doit être respecté.

Le réprimander, le rabaisser ne sert à rien… et est même nocif et contreproductif ! Faire preuve d’empathie, le traiter comme vous aimeriez être traité(e), c’est le meilleur moyen de le mettre en confiance et de pouvoir l’aider à évoluer et grandir.

Le respect de l’enfant en tant que personne se joue sur différents niveaux. Voici les 5 formes de respect au cœur de la parentalité positive, ainsi qu’une conséquence à cette philosophie de respect de l’enfant.

 #1 Le respect de ses besoins physiologiques, la première étape de la parentalité positive

Ce n’est certes pas toujours évident au début, mais c‘est possible ! Cela signifie de ne pas l’obliger à aller se coucher s’il n’a pas sommeil, à manger s’il n’a pas faim…

La parentalité positive passe par le respect des besoins physiologiques, qui sont tellement importants dans la vie du tout petit enfant.

 #2 Le respect de sa personnalité

Selon l’approche de la parentalité positive, votre enfant a le droit d’avoir son opinion et ses goûts propres. Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’il peut décider de tout. Ce serait un raccourci proche des clichés qui viennent d’être corrigés.

Non, cela signifie que ce type de parentalité encourage les parents à observer, entendre et accueillir les manifestations de la personnalité de leur enfant.

 #3 Le respect de son corps

Respecter le corps, comme le veut la parentalité positive, c’est :

  • Manipuler l’enfant avec douceur et respect ;
  • Lui expliquer ce que vous faites, avant et pendant les soins ;
  • Mais aussi être à son écoute, s’il n’apprécie pas certaines choses.

Bref, c’est le respecter comme un être à part entière … ce qui veut dire aussi ne pas lui faire des bisous ou des câlins s’il n’en manifeste pas le souhait. Le consentement, cela s’apprend dès le plus jeune âge !

 #4 Le respect de ses sentiments, au cœur de la parentalité positive

Si vous voulez éduquer votre enfant selon la parentalité positive, tâchez de tenir compte de ses émotions négatives. Ne les ignorez pas, en le laissant pleurer, par exemple. Essayez de comprendre ce qui le blesse ou lui fait peur pour qu’il reprenne confiance en soi. Mettez des mots et accompagnez ses ressentis.

 #5 Le respect de son rythme de développement

Laissez l’enfant évoluer à son rythme, sans lui mettre de pression : cela touche à la notion de confiance, si chère à la parentalité positive. Offrez-lui un environnement adapté et accompagnez-le en douceur. Aidez-le à découvrir le monde en lui proposant d’accéder à des choses qu’il ne connait pas. Un nouveau thème de livre, une promenade ou une rencontre peuvent suffire pour apporter un support à sa curiosité et son développement.

 #6 Engendrer la coopération, l’approche clé de la parentalité positive

Non, il ne s’agit pas de mettre en confrontation l’enfant et son parent s’ils ne sont pas d’accord par rapport à quelque chose. Quittez le schéma « Je suis l’adulte et j’ai raison ! ». Cherchez plutôt des solutions gagnant-gagnant, en expliquant les règles à l’enfant. Invitez-le à comprendre, trouver des solutions par lui-même et à coopérer pour qu’il trouve sa place.

4 exemples pratiques de parentalité positive

Voici quelques exemples appliqués à des situations du quotidien auxquelles vous serez certainement confronté(e) un jour ou l’autre.

 #1 Réagir face aux colères selon la parentalité positive

Votre enfant a le droit d’être en colère ! La parentalité positive vous encourage à écouter sa colère, sinon vous niez complètement la personne qu’est votre enfant en niant son émotion.

Si votre enfant pique une crise dans un magasin, prenez-le dans vos bras pour le contenir. Son cerveau est certainement en état de stress dû à l’excès de stimulations. Il a besoin de vous pour être contenu.

Essayez aussi, pour éviter les crises, d’orienter l’attention de l’enfant en lui confiant des missions à accomplir.

 #2 Stop au non !

Vous rappelez-vous de votre bout de 2 ans qui disait non à tout ? Et si vous arrêtiez aussi d’avoir 2 ans et que vous cessiez le non et le fait d’interdire tout à votre enfant ? Car avant l’âge du non de l’enfant, il y a souvent le stade du non des parents !

Formuler ses instructions de manière positive est une des bases de la parentalité positive (étonnant, non ?). Par exemple, dites :

  • « Évite la flaque d’eau » ;
  • Plutôt que « Ne saute pas dans la flaque d’eau » qui n’est rien d’autre qu’une stimulation à agir !

 #3 Arrêtez les punitions pour une parentalité positive

Votre enfant a commis une « bêtise » ? Fessée, lignes d’écriture et cris… oubliez tout cela avec la parentalité positive ! Plutôt que d’être immédiatement dans une attitude punitive, essayez de comprendre pourquoi votre enfant a fait cela. Au lieu de sanctionner directement, écoutez votre enfant.

Vous en saurez beaucoup plus sur les motivations de votre enfant et serez alors beaucoup plus dans le gagnant-gagnant recherché pour comprendre et éviter que cela ne se reproduise.

 #4 Gérez l’anxiété de l’enfant

Votre enfant est anxieux, panique et perd ses moyens ? Voici comment l’aider en 3 étapes selon l’approche de la parentalité positive :

  • Aidez-le d’abord en lui apprenant à respirer profondément avec des jeux zen pour enfants.
  • Puis aidez-le à exprimer ce qu’il ressent, avant de prendre de la distance par rapport à ce qu’il vit.
  • Et enfin, aidez-le à trouver des solutions pour mieux maîtriser la situation. S’il est anxieux avant un rendez-vous important, pratiquez ainsi et aidez votre enfant à visualiser ce qu’il va vivre et où il veut aller pour l’aider à atteindre son but.

Vous voilà au bout de cet article d’introduction à la parentalité positive. Ce sujet est absolument passionnant et mérite d’être connu par tous les parents, tant cette approche est efficace et positive pour l’enfant et toute la famille. N’hésitez pas à partager cet article à votre conjoint, pour en discuter avec lui par la suite. Ainsi qu’à votre famille élargie et vos amis. Imaginez une société où tous les enfants, devenus adultes, ont bénéficié d’une parentalité positive… Cela fait rêver, non ?

Alors, prêt(e) à pratiquer ce type de parentalité dès aujourd’hui ? Quel exemple concret vous a le plus marqué ? Par quoi souhaitez-vous commencer ?

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Mylène

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Une réponse

  1. Je suis prête à pratiquer ce type de parentalité. Je suis mère célibataire et entre nous, ce n’est pas toujours évident d’élever deux enfants. Je vais commencer par la « Bienveillance », car j’en ai bien besoin.

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