Vous cherchez des témoignages sur le burn-out ? Combien d’entre vous ont été touché(e)s ? Que ce soit directement ou par le biais d’un proche. Combien d’entre vous le sont encore ?
C’est la question que l’équipe des filles zen a choisi de vous poser. Parce que le burn-out, qui est considéré comme le mal du siècle, impacte de plus en plus de monde. Il était impératif pour nous de nous pencher sérieusement sur cette question.
Courant décembre, nous avons envoyé notre sondage aux abonné(e)s de la newsletter. Votre engagement a été immédiat ! Au total, nous avons pu obtenir pas moins de 840 réponses ! 840 retours précis et complets ! 840 témoignages poignants de votre vécu. Et cela en seulement un mois !
Après vous avoir partagé le guide complet du burn-out : des symptômes aux solutions, découvrez à présent les résultats de cette enquête exceptionnelle :
- la grande diversité des témoignages sur le burn-out
- le manque de compréhension et d’accompagnement des personnes concernées
- les réponses à nos questions, point par point.
Cet article est le vôtre ! Bonne lecture !
Une grande diversité de témoignages sur le burn-out
Le premier point que tous vos témoignages sur le burn-out nous ont révélé, c’est leur diversité. Une chose est certaine : il existe autant de burn-out que de personnes qui l’expérimentent.
Les différences s’expriment au niveau de :
- L’intensité des symptômes : si la liste de symptômes reste identique, ils vont s’exprimer avec une intensité différente selon les individus. Chacun exprime son mal-être d’une manière qui lui est propre.
- Du temps nécessaire pour accepter son burn-out : identifier ses symptômes, comprendre son diagnostic et l’accepter peut-être plus ou moins long.
- La durée nécessaire pour s’en remettre ;
- Les solutions choisies : que ce soit en termes d’accompagnement ou encore vis-à-vis de l’emploi.
Un manque de compréhension flagrant dans tous vos témoignages sur le burn-out
Le second point mis en exergue par vos témoignages sur le burn out, c’est le manque de compréhension et d’accompagnement :
- Manque de compréhension dans le monde du travail principalement : 66% des personnes en burn-out ne se sont pas senties comprises et soutenues par leur hiérarchie.
- Manque d’accompagnement précis : 53% des personnes n’ont pas su vers qui se tourner pour connaitre leurs droits et les démarches à suivre.
Cette réalité est le reflet de la controverse du burn-out dans notre société. Parce que le burn-out dérange. La société toute entière s’interroge : s’agit-il d’une vraie pathologie ou d’une excuse pour se mettre en arrêt ? Les patrons préfèrent souvent fermer les yeux sur des conditions de travail difficiles. Trouver des réponses plus commodes. Se dire que leur employé était trop fragile ou qu’il ne savait pas s’adapter. Et les personnes concernées en viennent également à douter : le problème vient-il d’elles ?
Sauf que non. Si vous avez eu un burn-out vous savez que ce n’est pas le cas ! Et tous vos témoignages, la souffrance que vous avez pu nous exprimer, sont autant de preuves. La preuve qu’il est grand temps de changer de regard sur le syndrome d’épuisement professionnel.
Témoignages sur le burn-out : vos réponses à nos questions
Tous vos témoignages sur le burn-out ont leurs particularités. Chaque expérimentation individuelle dispose de traits qui lui sont propres. Pour autant, nous avons pu extraire les points les plus importants de vos résultats.
Les principaux symptômes exprimés dans le cadre du burn-out
Deux symptômes ressortent de tous vos témoignages sur le burn-out.
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La sensibilité exacerbée (89%)
Celle-ci s’exprime de manière très intense, mais différente selon les individus. Les personnes sont complètement submergées par ce qu’elles ressentent. Toute tentative de contrôle ou de raisonnement devient superflue face à ce flot d’émotions. Pour certains d’entre vous, il s’agissait de colère ou d’irritabilité.
« Énormément de colère, une incompréhension totale de mes supérieurs, tout était de ma faute. Personne n’a remis en question le fait qu’une accumulation de tâches étaient la cause de mon agressivité. » |
Pour d’autres de tristesse, voire de dépression, avec ou sans idées suicidaires.
« Je n’arrêtais pas de pleurer. Je me baladais dans les collines avec mon chien en pleurs et me cachais en rentrant pour que les voisins ne le voient pas. » |
Beaucoup ont également pu ressentir de l’anxiété et des crises d’angoisse importantes.
« J’ai eu des crises d’angoisse… je pensais faire 1 arrêt cardiaque ! Je n’avais jamais eu ça auparavant… et une fois installées… difficile de s’en débarrasser… » |
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Les troubles physiques (82%)
Il s’agit de tous les symptômes qui vont apparaître par somatisation. C’est la façon que votre corps a d’exprimer vos maux avec ses mots à lui. Là encore, la symptomatologie va varier d’un témoignage sur le burn-out à l’autre. L’expression d’une grande fatigue est un point commun à la très grande majorité des situations :
« Très très grande fatigue, comme un cumul de grippe et d’hypoglycémie en même temps, poids sur le corps et plus aucune énergie » |
Mais il peut également s’agir de courbatures ou de douleurs articulaires :
« Mal de dos qui a commencé par les lombaires puis s’est propagé jusqu’aux cervicales puis impossibilité de tourner la tête : nuque rigide » |
Dans les cas les plus importants, plusieurs symptômes peuvent apparaître en parallèle.
Le temps de compréhension des symptômes du burn-out
Vos témoignages sur le burn-out montrent que tous les individus ne mettent pas la même durée pour prendre conscience et accepter ce qu’ils traversent. Globalement, comprendre et accepter son burn-out est un processus long. A noter que seuls 10% mettent moins d’un mois pour le comprendre. Et qu’à l’inverse 28% ont besoin de plus d’un an.
« Le fait d’accepter que ça m’arrive, ça a été le plus difficile. On se sent un peu subir nos propres émotions on n’a plus l’impression de contrôler quoique ce soit, et puis on se sent coupable de pas y arriver. » |
Si cette acceptation est complexe, c’est notamment parce que la personne qui souffre d’un syndrome d’épuisement professionnel ne veut pas reconnaître que ça ne va pas. Elle veut à tout prix trouver une solution et culpabilise de ne pas y parvenir.
Témoignages sur le burn-out : une rémission longue et complexe
Selon vos témoignages sur le burn-out, tout comme pour l’identifier, s’en remettre peut prendre plus ou moins de temps selon les personnes. Néanmoins, vous avez été une grande majorité (41,7%) à avoir déclaré nécessiter plus d’un an. Pour beaucoup, d’ailleurs, il s’agit d’une « fragilité » qui ne passe jamais totalement :
« J’estime qu’on n’en sort jamais vraiment, on le transforme, on se transforme, on remet en place d’autres façons de fonctionner mais on garde une trace comme pour une autre maladie, on fait son immunité » |
Ce qui vous a permis d’identifier le burn-out selon vos témoignages
Il existe deux façons de comprendre que vous faite un burn-out. Le premier consiste à avoir un déclic de sagesse. A prendre le recul nécessaire pour voir que ça ne va pas et à choisir de faire une pause. Le second, consiste à pousser jusqu’à atteindre la limite. Ce moment où votre corps vous dit STOP.
Vos témoignages sur le burn-out indiquent que beaucoup d’entre vous ont dû atteindre la limite pour comprendre ce qu’ils/elles avaient. Dans 39% des cas, la personne s’est trouvée dans l’obligation physique de s’arrêter.
« Après avoir eu une commotion cérébrale j’ai due être mise en arrêt de travail et c’est là que j’ai compris bien des choses. » « Je crois que j’ai été « obligé » de me reconstruire lorsque j’ai touché le fond et n’ai pas eu d’autre choix que de me reposer vraiment. » |
Pour 28% d’entre vous, le diagnostic a pu être posé par un professionnel (médecin traitant, médecin du travail ou encore thérapeute).
« Diagnostic du médecin. J’ai été dans le déni longtemps. Je me disais que c’était de ma faute. Culpabilité excessive. Je suis une femme sans enfant, active physiquement, alors je vivais beaucoup de culpabilité de ne pas travailler. » |
Vos témoignages sur le burn-out quant au soutien de vos proches
Grande variabilité dans vos témoignages sur le burn-out quant à la compréhension de l’entourage. L’entourage a été perçu comme soutenant dans 25% des cas. Pour 27% il ne l’était pas du tout.
« Pour le fait d’être soutenue par l’entourage, je dirais que c’est un mal obscur est peu connu et beaucoup de gens ne savent pas ce que l’on traverse. » |
Néanmoins, de façon générale, même lorsque vous avez ressenti le soutien de vos proches, vous avez pu ressentir un manque de compréhension fine de ce que vous traversiez.
Un manque de soutien hiérarchique mis en avant par vos témoignages sur le burn-out
C’est une évidence qui apparaît dans la quasi-totalité de vos témoignages sur le burn-out. Il existe un manque de soutien hiérarchique flagrant vis-à-vis du syndrome d’épuisement professionnel.
« Ma hiérarchie n’a jamais reconnu que mon poste avait impacté ma santé et encore maintenant tout le monde s’en fout, collègues comme hiérarchie » |
Il est très difficile pour une personne en burn-out d’en parler avec son responsable hiérarchique. Ces derniers soit ne savent pas gérer et choisissent de détourner les yeux. Soit rejettent le tort sur leur employé sans se remettre en question ni même l’aider à trouver une solution. A terme, il arrive même que des conflits éclatent, pouvant conduire la personne en burn-out à démissionner sans prendre le temps de connaitre ses droits.
L’information sur vos droits et démarches dans le cadre du burn-out
Parmi tous vos témoignages sur le burn-out, 32% n’ont pas su vers qui se tourner pour s’informer sur leurs droits.
« J’ai dû me débrouiller seule pour sortir de ce burn-out. Heureusement, de connaissances en connaissances, j’ai rencontré de super personnes qui ont pu m’aider. » |
C’est un fait, le burn-out n’est pas toujours connu, ni même compris. Dès lors, il devient compliqué de savoir vers qui vous tourner lorsque vous avez besoin de connaitre vos droits. Les professionnels de la santé et du bien-être, régulièrement confrontés à cette problématique, sont souvent les plus à même de répondre à vos interrogations.
L’orientation des personnes en burn-out vers des professionnels compétents (coach, thérapeute…)
Les réponses sont variables ici aussi. Avec une majorité (25%) de personnes qui n’ont pas su comment être accompagnées.
« On se sent seul face à nôtre mal être, on a honte d’en parler… Peur d’être jugé, pas compris, on se sent responsable de nôtre état et on a pourtant tellement besoin d’aide. » |
En général, les personnes qui avaient déjà pu faire appel à un thérapeute ou à un coach ont plus de facilité pour le solliciter en cas de besoin. Lorsque la personne a l’habitude de tout gérer par elle-même, faire appel à une tierce personne peut être beaucoup plus compliqué.
Les principales solutions choisies dans vos témoignages sur le burn-out
Les deux solutions principales qui ressortent de vos témoignages sur le burn-out sont la thérapie (74% des cas) et le repos (75%). Ce sont également les solutions les plus efficaces selon vous :
- Le repos : qu’il s’agisse de congés, d’un arrêt maladie, ou d’une cessation d’activité, le repos apparaît indispensable pour vous permettre de vous reconstruire. C’est nécessaire pour briser le cercle vicieux du « toujours plus de travail » et vous permettre de penser à vous.
- L’accompagnement :
- Thérapie, pour apprendre à surmonter les émotions qui vous traversent de plein fouet ;
- Coaching, pour transformer votre burn-out en opportunité et envisager un nouveau projet d’avenir.
« Pour moi, c’est la combinaison des thérapies, accompagnements et repos qui m’aident à peu près. Mais je me rends compte que c’est à moi de m’en sortir. » |
Plusieurs de vos témoignages mettent également en garde quant à la prise de médicaments.
« La médicamentation n’est pas la meilleure solution bien qu’au début elle puisse être salutaire. A voir comme une béquille (personnellement je suis toujours en sevrage et c’est compliqué). » |
Les regrets exprimés dans le cadre du burn-out
Globalement, vos témoignages sur le burn-out n’expriment pas vraiment de regret. Pour beaucoup, les choix qui ont été pris, les épreuves traversées, sont autant d’éléments qui étaient indispensables dans leur vie.
« Selon moi, rien à regretter, tout fait partie du chemin pour guérir, y compris les erreurs de choix ! » |
Les seuls regrets que vous avez pu exprimer concernent :
- la difficulté d’acceptation du syndrome d’épuisement professionnel : dans le cadre d’un burn-out, les individus ont une idée fixe : faire leur travail malgré les difficultés rencontrées. Que ce soit par culpabilité, par honte ou même en raison d’une baisse de l’estime personnelle, ils vont refuser de lâcher-prise. Jusqu’à ce que leur corps ne leur laisse vraiment plus d’autre choix.
« Décision que je regrette : continuer envers et contre tout et y aller encore plus fort dans les symptômes. » |
- une décision trop rapide vis-à-vis de l’emploi que vous aviez et qui a potentiellement entraîné des difficultés financières : le fait d’attendre d’être à bout pour commencer à envisager une solution rend la situation encore plus compliquée. Parce qu’alors, il y a urgence à agir. Cela peut entraîner une prise de décision trop rapide. Notamment le fait de démissionner et de subir ainsi une baisse de revenus non négligeable.
« Avec du recul j’ai pris conscience que j’aurais pu faire autrement. J’ai démissionné, mon entreprise n’a même pas accepté une rupture conventionnelle. Il n’était plus possible pour moi d’aller travailler et je n’avais pas connaissance de mes droits à ce moment-là. […]Ce que je regrette c’est de ne pas avoir utilisé mes droits face à mon employeur. » |
Les informations sur le burn-out que vous auriez aimé avoir plus tôt
D’après vos témoignages sur le burn-out, vous auriez aimé savoir :
- les symptômes du syndrome d’épuisement professionnel ;
« Comprendre les premiers signes et se faire aider rapidement pour éviter une longue et douloureuse thérapie. » |
- vos droits et démarches ;
« Je pense surtout qu’il n’y a pas assez d’accompagnement et de sensibilisation au burn-out dans les entreprises. » |
- qu’il est indispensable de vous écouter et de croire en vous-même.
« Avoir plus confiance en moi pour changer de job au moment des premiers signes » |
Beaucoup d’entre vous considèrent néanmoins que ce n’est pas tant le manque d’informations qui vous a porté préjudice. Mais plutôt le fait que le burn-out et les personnes qui en sont touchées, sont encore jugées négativement.
Témoignages sur le burn-out : 7 belles leçons sur la vie
Vous avez été nombreux(ses) à vouloir transmettre un message dans le cadre de votre témoignage sur le burn-out. Pour partager vos expériences et la sagesse que vous avez acquises avec le reste du monde. Voici donc les 7 grandes leçons dont vous nous avez fait part !
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Il est important d’apprendre à s’écouter et s’aimer soi-même.
« S’aimer soi-même, s’accepter comme on est. Se dire que ce qui arrive aujourd’hui est momentané. Rechercher le positif dans chaque situation » « Prendre soin de soi. Savoir écouter son corps, les signes qu’il nous communique pour comprendre que l’on va trop loin. » |
Vous avez le choix. Celui de devenir votre meilleur(e) ami(e). De vous soutenir dans les moments difficiles, vous féliciter pour vos réussites. Mais pour cela vous devez développer votre bienveillance au quotidien à votre égard. Apprendre à sortir d’un mode de fonctionnement où vous ne voyez que le négatif, pour prendre peu à peu conscience de votre lumière : vos talents, vos capacités, vos expériences…
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Vos témoignages sur le burn-out conseillent de sortir du schéma de la culpabilité.
« Ce n’est pas de ma faute, ce n’est pas une faiblesse, ce n’est pas un arrêt maladie de complaisance et il faut prendre le temps. » « Ce n’est pas vous qui êtes fautive mais la personne qui vous fait subir la pression en permanence et qui profite de votre dévouement pour votre travail. » |
Si vous êtes quelqu’un de consciencieux, voire de perfectionniste, vous avez envie de bien faire. Et c’est une bonne chose en soi. Mais cela peut devenir contre-productif si vous ne parvenez plus à faire la part des choses entre les éléments qui sont de votre fait, et ceux que vous ne pouvez pas contrôler. Si vous avez une trop grande quantité de travail, ou si les outils en votre possession ne sont pas adaptés par exemple, alors rien ne sert de vous culpabiliser parce que vous n’y êtes pour rien !
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Surmonter un burn-out nécessite de prendre du temps.
« Écoutez-vous, prenez le temps nécessaire pour vous. » « Ne laissez pas traîner un burn-out ou une dépression. Agissez tôt et prenez le temps qu’il vous faut, même si la vie file à toute allure. » |
Il est important de prendre du temps pour vous. Pour penser à votre bien-être. Pour réfléchir à la suite également. Et à ce que vous voulez vraiment. Parce que si vous allez trop vite, le burn-out n’aura pas eu l’effet désiré. Il ne vous aura pas permis de prendre du recul sur ce dont vous avez besoin : une vie alignée avec votre moi-profond, en accord avec vos valeurs. Et le risque est alors de rechuter.
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Savoir s’entourer aide à se remettre du burn-out plus rapidement.
« Ne pas rester seule. Oser en parler et s’entourer de bonnes personnes, pas celles qui te répètent que tu es toujours en train de te plaindre et que tu es trop susceptible. J’espère sincèrement que mon vécu et mes ressentis pourront aider. » |
Le burn-out a pour effet de vous pousser à vous isoler. C’est pourtant l’opposé de ce que vous devriez faire. Parce que c’est en vous entourant des bonnes personnes que vous parviendrez à le surmonter.
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Il faut savoir lâcher-prise vis-à-vis du travail, ne pas hésiter à envisager une reconversion professionnelle, pour ne pas s’oublier.
« Quand factuellement on ne peut pas changer la situation et les conditions de travail il ne faut pas s’entêter car la sante n’a pas de prix. » « Il faut avant tout se préserver. C’est très bien de s’investir dans son travail, mais ça ne doit jamais être au détriment de sa santé physique et/ou mentale. » |
Cette idée rejoint celle de la culpabilité. Votre travail ne doit jamais, ô grand jamais, passer avant votre bien-être. Si vous sentez que le travail déborde trop sur votre vie personnelle et sur votre santé, alors vous devez apprendre à lever le pied.
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Ne perdez pas de vue le fait que, quoi qu’il arrive, ça finira par aller mieux.
« Même si c’est cliché et que sur le moment je n’aimais pas l’entendre : ça ira mieux. Ce n’est qu’un passage, certes dur, mais temporaire. » |
Le burn-out ne doit pas être considéré comme une fatalité. Dès lors que vous vous serez interrogé(e) sur les raisons qui vous ont poussé(e) à exprimer un syndrome d’épuisement professionnel, vous commencerez à aller mieux. Mais pour cela, vous devez déjà avoir avancé dans votre acceptation de ce burn-out.
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Le syndrome d’épuisement professionnel est une réelle opportunité, comme le montrent vos témoignages sur le burn-out.
« C’est une belle chose car elle permet, au final, de travailler sur ses vieux démons et de réajuster son chemin » |
C’est là l’idée sur laquelle nous voulions conclure cette enquête exclusive. Le burn-out est votre chance ! L’opportunité offerte par votre corps de prendre conscience de ce que votre vie n’est pas alignée. Du fait que, peut-être, vous avez besoin/envie d’autre chose, même si vous ne vous l’avouez pas encore.
Alors choisissez de saisir cette chance. Transformez votre burn-out et créez la vie qui vous ressemble vraiment ! Ce sont vos mots, vos conseils ! Nul doute qu’ils permettront à d’autres personnes d’avancer à leur tour…
Et un grand merci à tous et à toutes pour avoir partagé vos témoignages sur le burn-out avec nous !
Et vous ? Quel témoignage sur le burn-out voudriez-vous laisser ? Répondez-nous en commentaire !
Une réponse
C’est tout à fait ça. J’ai vécu mon burn out comme une mort psychologique. Je suis passé par toutes les phases. Je n’ai pas été soutenu ni par mon entourage, ni par mon employeur. J’ai fait une thérapie qui a été salutaire pour moi.
Aujourd’hui, je suis encore au même poste car je suis dans la fonction publique et que ce n’est pas simple de changer de travail lorsque nous sommes catalogué « fonctionnaire » .
Néanmoins, je suis entrain de monter un projet pour devenir entrepreneur. Connaissant très bien le monde du travail et étant dans les ressources humaines, j’ai pu constaté que ce soit dans le privé ou dans le public la pression est la même. Et il est hors de question pour moi de subir encore la pression.