En quête de solution efficace contre l’anxiété sociale et la peur de parler en public ? Vous êtes au bon endroit.
L’anxiété sociale est au cœur des troubles psychologiques modernes. Un mal-être qui s’installe discrètement et nuit à votre épanouissement. Il faut donc agir au plus vite.
Dans cet article, il sera question de :
- Comprendre ce qu’est l’anxiété sociale pour agir efficacement contre ce trouble ;
- Dire stop à l’anxiété sociale en mettant en pratique 5 exercices simples et efficaces.
Anxiété sociale ou la peur de l’autre : comprendre pour agir
Avant d’agir contre l’anxiété sociale, vous devez la comprendre et apprendre à la reconnaître. Pour vous y aider, une définition de l’anxiété sociale s’impose.
Qu’est-ce que l’anxiété sociale
L’anxiété sociale est un trouble qui se traduit par une peur intense liée à toute forme d’interaction humaine directe ou indirecte.
C’est un trouble anxieux très fréquent qui touche environ 20 % de la population mondiale, majoritairement la gent féminine (2 femmes pour 1 homme).
Les personnes atteintes d’anxiété sociale ont vraiment du mal à vivre en société. Elles éprouvent des difficultés colossales à interagir, échanger, collaborer ou encore coexister avec les autres. Certaines situations sont souvent redoutées ou carrément évitées, découvrez-les.
Top 5 des situations redoutées en cas d’anxiété sociale
Auriez-vous peur de vous retrouver dans l’une des positions suivantes ?
On distingue 2 types de situations alarmantes pour les personnes atteintes d’anxiété sociale.
# Situation d’interaction sociale
Cela implique :
- Être en public ;
- Le conflit, être en désaccord avec quelqu’un ;
- Adresser la parole à autrui ou maintenir une conversation.
# Situation de performance
Cela inclut :
- Faire une présentation ou un discours ;
- Passer un entretien d’embauche ;
- Faire une quelconque activité en public.
Il est normal de se sentir gêné(e) devant des étrangers, vous êtes seulement timide.
En revanche, si l’idée même de parler avec un inconnu vous déstabilise et vous met dans tous « vos états », il y a des risques que vous soyez atteint(e) d’anxiété sociale.
Quels sont ces « états » ? Découvrez les symptômes de ce trouble dans les lignes suivantes.
Quels sont les symptômes de l’anxiété sociale
Avez-vous remarqué la manifestation de l’un des symptômes suivants lors de vos précédentes interactions sociales ?
- Gorge sèche et difficulté à articuler ;
- Transpiration, rougissement et palpitations ;
- Tremblement (mains, jambes, voix) ;
- Sensation d’étouffement et douleurs à la poitrine ;
- Maux de tête et tensions musculaires ;
- Sensation de chaud ou de froid ;
- Mutisme ou locution rapide et incompréhensible ;
- Envie de pleurer, de fuir.
Vous pouvez facilement distinguer ces manifestations somatiques chez les personnes souffrant d’anxiété sociale. Il existe toutefois des comportements plus discrets qui sont, pour le coup, difficilement identifiables.
Les comportements traîtres d’une personne atteinte d’anxiété sociale
Vous vous demandez certainement quels sont ces comportements traîtres. Voyons ceci dans le texte qui suit.
# Focaliser toute l’attention sur soi
Vous aurez tendance à vous focaliser de façon extrême sur les symptômes et les conséquences « catastrophiques » liés au trouble de l’anxiété sociale et à la peur qui en découle.
Et vous serez persuadé(e) que tout le monde vous regarde et vous juge pour ça. Vous aurez l’impression d’être négativement perçu(e) par votre entourage.
Ayant une image peu flatteuse de vous-même, vous allez calquer vos pensées et vos émotions sur les autres et croire qu’ils vous considèrent de la même manière.
# Anticipation négative
Lors d’une anticipation anxieuse des interactions sociales, vous aurez la fâcheuse tendance d’imaginer un scénario chaotique, ce qui va renforcer l’évitement.
Voici d’ailleurs un exemple concret des pensées d’anticipation négative :
- « Je ne saurais pas quoi dire » ;
- « J’aurais l’air ridicule » ;
- « Tout le monde va remarquer mon malaise et penser que je suis bizarre ».
Ce qui nous mène au point suivant…
# Adopter des comportements de sécurité
Vous adopterez une stratégie d’évitement dans l’espoir de ne pas vivre une situation inconfortable. Voici quelques exemples des comportements de sécurité :
- Eviter de donner un avis ou contribuer aux conversations ;
- Préparer en amont les réponses ;
- Eviter tout contact physique ou visuel ;
- Consommer de l’alcool ou des drogues avant la prise de parole ;
- Se placer toujours près d’une sortie, à la dernière rangée ou près des toilettes ;
- Porter des vêtements sobres non par esthétisme, mais pour passer inaperçu(e).
# Examen, analyse et la mise en doute
Vous allez ruminer, cogiter, revenir sur les événements, repasser toutes les scènes dans votre tête et vous dire : « J’aurais dû ou je n’aurais pas dû dire ou faire ça ».
Vous penserez après coup à vos performances de manière négative, ce qui va entraîner une baisse de l’estime de soi.
Un comportement toxique qui vous enfonce davantage dans le gouffre de ce trouble.
À ce propos, découvrez les 3 croyances dysfonctionnelles qui maintiennent l’anxiété sociale.
3 croyances dysfonctionnelles qui maintiennent l’anxiété sociale
Selon le modèle de Clark et Wells (1995), il existe différents facteurs de maintien de l’anxiété sociale. Des facteurs qui renforcent les croyances négatives et, par conséquent, la vulnérabilité aux expositions sociales.
Ainsi, les personnes atteintes de ce trouble développent des croyances dysfonctionnelles (à leur égard ou face aux autres) et sont classées en 3 catégories :
- Standards de performances sociales exagérés ;
Ex. : rougir est signe de faiblesse, il est mal perçu de montrer ses faiblesses, etc. - Croyances conditionnelles ;
Ex. : si vous pensez différemment des autres, vous allez être rejeté(e). - Croyances inconditionnelles ;
Ex. : ne pas être digne d’amour, ne pas mériter la réussite, ne pas être assez (bien ?).
Toutes ces croyances vous amèneront à anticiper des menaces souvent inexistantes. Vous aurez tendance à interpréter les ambiguïtés sociales de manière biaisée.
Panique, agoraphobie, anxiété sociale et autres troubles à ne pas confondre
D’autres troubles anxieux sont possiblement responsables de vos difficultés à vivre en société. Ils paraissent semblables, mais sont néanmoins différents, de quel trouble souffrez-vous au juste ?
Anxiété sociale, faites le test.
# Trouble de panique
Une personne atteinte d’un trouble de panique comme diagnostic principal aura une montée de peur aiguë dans des situations de stress.
Le facteur déclencheur de la crise de panique n’est pas forcément lié à une interaction sociale ou à une situation de performance comme c’est le cas pour l’anxiété sociale.
# Agoraphobie
La différence entre l’agoraphobie et l’anxiété sociale est presque imperceptible, mais elle existe bel et bien dans le motif.
L’évitement dans le cas d’une agoraphobie vise à limiter la peur et la récurrence d’une attaque de panique, tandis que dans le trouble de l’anxiété sociale, il a pour but d’esquiver une évaluation négative.
# Obsession de dysmorphie corporelle (ODC)
Les deux troubles (ODC et Trouble de l’anxiété sociale- TAS) présentent une obsession de l’évaluation négative vis-à-vis de sa personne. La seule différence réside dans ce qui suit.
L’anxiété dans l’ODC est basée sur la peur du rejet à cause d’une perception exagérée d’un défaut physique.
Dans le cas d’un TAS, l’anxiété est souvent fondée sur la peur du rejet à cause d’une mauvaise perception de ses compétences lors des interactions sociales. Cela peut inclure l’aspect physique.
Anxiété sociale : un trouble psychologique transmis ou acquis ?
Les causes de l’anxiété sociale sont multifactorielles. Elles peuvent donc être d’ordre génétique, congénital, éducatif et social. Ainsi les causes peuvent être les suivantes :
- L’hérédité ;
- Les expériences fondatrices (humiliations vécues par le passé) ;
- Des attentes trop élevées ;
- Les pensées automatiques négatives ;
- L’environnement (avoir des parents peu sociables par exemple) ;
- Le manque d’habiletés sociales (carence éducative).
Heureusement, il existe des solutions qui vous aident à diminuer, voire éliminer, l’anxiété sociale. Découvrez-les.
STOP à l’anxiété sociale : 5 exercices à faire pour s’en débarrasser
Vous n’êtes pas condamné(e) à vivre dans la peur et l’évitement à tout jamais. Grâce aux exercices suivants (accompagnés d’efforts et de volonté), vous réussirez à dominer votre anxiété comme l’ont fait des centaines de personnes avant vous.
Vaincre l’anxiété sociale grâce à la méthode CAP
La méthode CAP peut vous aider à vous libérer de votre anxiété sociale. En avez-vous déjà entendu parler ?
C’est une méthode de coaching en ligne de l’alignement au projet (CAP) qui vous permet de vous reconnecter avec votre vraie nature avant de chercher à lutter contre les symptômes du trouble.
La méthode CAP vous aide à vous reconnecter, petit à petit, à votre moi profond. À bas les pensées négatives et les croyances limitantes et dysfonctionnelles !
Dans le cadre de la méthode CAP, vous pourrez notamment découvrir tout un module dédié à l’anxiété et à la peur ! Vous apprendrez notamment comment :
- Soulager les crises d’angoisse et vaincre ses peurs ;
- Atténuer les symptômes cognitifs et physiques de l’anxiété sociale.
Si vous souhaitez en savoir plus, vous pouvez réserver votre place à la formation en ligne offerte : « 8 étapes pour créer la vie qui vous ressemble« .
Dépasser l’anxiété sociale en 5 étapes seulement
Voici une liste d’exercices à faire (en plus de la méthode CAP) pour vous libérer à tout jamais de l’anxiété sociale. À vous de jouer !
# Exercice n° 1 : transformez vos pensées négatives en discours positif
Troquez vos discours dévalorisants par des pensées ou des paroles positives et surtout constructives. Écrivez-les, répétez-les et croyez-les.
Prenez conscience du mal que vous vous infligez en ayant un rapport aussi méprisant avec vous-même. Soyez fier(e) de ce que vous avez pu accomplir jusqu’à présent.
# Exercice n° 2 : affrontez vos peurs
Déterminez quelles sont vos peurs et affrontez-les. Sortez de votre zone de confort autant que possible, même à une toute petite échelle. Allez à votre rythme, mais faites-le.
Commencez par demander votre chemin à un inconnu, interrogez un camarade de classe sur un cours, demandez à votre collègue son avis sur un sujet.
Vous n’arrivez pas à mener une conversation ? Vous pouvez l’entamer. Appuyez sur Start.
# Exercice n° 3 : essayez les jeux de rôle
Les jeux de rôle sont un excellent moyen de vaincre l’anxiété sociale. À pratiquer avec une ou plusieurs personnes, cet exercice vous permet de vivre théoriquement des situations stressantes dans un cadre rassurant.
Il est recommandé de s’inscrire à des cours de théâtre pour optimiser les bienfaits du jeu de rôle.
# Exercice n° 4 : parlez-en à quelqu’un
Même si vous avez du mal à parler, il faut confier vos troubles à quelqu’un.
Parlez-en à un professionnel, un coach de vie qui saura vous rassurer, vous guider et vous encourager dans votre démarche.
# Exercice n° 5 : ne tenez plus compte des avis des autres
Vous pensez que ce n’est pas aussi facile.
C’est vrai, mais vous devez fournir les efforts nécessaires pour vous émanciper de l’opinion des autres et vous libérer de l’anxiété sociale.
Aux dernières nouvelles, les autres ne guettent pas vos moindres faits et gestes. Ils se préoccupent de leurs propres défauts qui attirent déjà toute leur attention.
Ce que vous devez retenir de cet article est que l’anxiété sociale est un trouble très courant, vous n’êtes donc pas seul(e). La peur que vous ressentez peut-être dissipée grâce à des méthodes pointues et des exercices efficaces.
L’article vous a plu ? N’hésitez pas à laisser vos impressions en commentaire.
2 réponses
Merci beaucoup
C’est un article très intéressant , je vais essayer d’appliquer les conseils que vous avez proposé