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Comprendre son histoire, mettre des mots, c’est essentiel. Mais ressasser encore et encore ce qui a été fait ou dit… cela nous enferme dans le passé. C’est une vraie problématique que beaucoup de femmes rencontrent. Et souvent, elles ne débutent pas de zéro : elles ont déjà parlé, creusé, analysé la question en thérapie, parfois pendant des années.
J’aime cette image bouddhiste qui dit :
« Quand tu es touchée par une flèche, ne perds pas ton temps à chercher qui l’a tirée. Commence par la retirer. »
Parce que oui, vivre dans le passé, ce n’est pas juste une expression. C’est un mécanisme mental qui nous déconnecte du moment présent. Et lorsqu’on nous vivons dans notre tête, nous gâchons notre vie réelle, celle qui se déroule, ici et maintenant.
Parce que vous le considérez comme l’âge d’or de votre jeunesse perdue, ou parce que vous êtes pétrie de regrets ou de traumas non résolus, votre passé vous prend en otage. Alors, comment arrêter de vivre dans le passé sans renier ce qu’on a vécu, mais en reprenant sa liberté intérieure ? C’est ce que je vous propose de découvrir dans et article.
5 signes que vous vivez trop dans le passé
Parfois, nous ne réalisons même pas que nous sommes accrochées au passé. En prendre conscience, c’est déjà un premier pas pour s’en détacher.
Voici quelques indices qui peuvent vous alerter :
-
- Vous ruminez régulièrement des souvenirs ou des situations passées, en rejouant sans fin ce que vous auriez dû faire ou dire différemment.
- Vous idéalisez une période de votre vie (souvent liée à votre jeunesse ou à un « avant »), et vous sentez que « tout était mieux avant ».
- Vous avez du mal à vous projeter dans l’avenir, à faire des plans ou à imaginer des changements positifs.
- Vous ressentez une forme de regret ou d’amertume persistante, liée à des occasions manquées ou des blessures non digérées.
- Votre discours intérieur est souvent tourné vers le passé : « Si seulement… », « À l’époque… », « J’aurais dû… »
Si vous vous reconnaissez dans ces descriptions, rien de grave. Ces signaux sont juste le reflet d’un attachement émotionnel qui demande à être accueilli… puis doucement libéré grâce aux 9 clés que je vous partage dans la suite de cet article.
Clé n°1 : arrêter d’idéaliser le passé
J’ai observé un autre phénomène intéressant chez certaines femmes que j’accompagne : elles ne sont pas prisonnières d’expériences douloureuses, mais attachées à des souvenirs heureux. Pour elles, le passé est un âge d’or, une époque où elles se sentaient vivantes, insouciantes, libres. Une période souvent liée à leur jeunesse.
Et le piège, c’est que cette nostalgie se transforme en mélancolie. En comparaison, le présent paraît bien fade. Il y a comme une impression de perte, de vide. Et ça rend très difficile le fait de s’ancrer ici et maintenant.
Alors, comment transformer cet attachement à son vécu sans le renier ?
- Faites une liste des meilleures expériences de votre passé. Les moments où vous vous êtes sentie vibrante, joyeuse, en lien avec vous-même ou les autres.
- Puis posez-vous cette question :
« Comment puis-je revivre cette sensation aujourd’hui, autrement ? »
L’idée, c’est de faire circuler l’essence de ce que vous aimiez, au lieu de figer ces instants dans une vitrine mentale. Ce que vous avez aimé dans le passé n’a pas disparu. Ce sont des énergies, des envies qui peuvent être ravivées autrement, ici, aujourd’hui. Et c’est aussi comme ça qu’on arrête de vivre dans le passé : en réinventant le présent.
Clés n°2 : trouver les cadeaux cachés derrière les épreuves
Il y a une autre piste, plus profonde, que j’explore souvent avec les femmes que je coache : celle des leçons cachées. Ce travail peut transformer la manière dont vous percevez votre histoire. Il est bénéfique pour celles qui restent accrochées à des blessures anciennes, des événements marquants qui les paralysent encore.
Je leur pose cette question essentielle :
Qu’est-ce que cette épreuve m’a appris ?
Mais aussi :
- Quelles ressources intérieures j’ai dû mobiliser ?
- Quelles forces se sont révélées à ce moment-là ?
- Qui suis-je devenue, grâce à, ou malgré, cette expérience ?
Parce qu’apprendre à relire son passé sous un autre angle, c’est déjà une façon de s’en détacher. C’est ouvrir une porte vers une nouvelle compréhension, plus sage et plus apaisée.
C’est un exercice très puissant que je propose systématiquement dans le programme Expérience.
Clé n°3 : accepter le temps qui passe
J’ai pu observer une autre réalité plus subtile, mais très présente : le refus de vieillir. Notre corps change, des rides marquent notre peau, notre vitalité n’est plus la même… Et dans une société qui valorise la jeunesse, la performance et la fraîcheur, ça peut être très violent.
Il y a un vrai travail de deuil à faire : celui d’un corps qu’on a connu autrement, d’une tranche de vie où l’on se sentait peut-être plus désirable, plus dynamique, plus insouciante aussi. Résister face à ce changement ne fera que renforcer votre attachement au passé. Et c’est justement lui qui nous empêche d’être en paix avec ce que l’on est aujourd’hui.
Les sages bouddhistes ne cessent de le rappeler : rien n’est éternel, tout change tout le temps. La seule chose permanente, c’est l’impermanence. Au moment où vous lisez ces lignes, les choses changent déjà. Et cela vaut aussi pour notre corps : il évolue, se transforme, se renouvelle en permanence.
À RETENIR 🌟
Vieillir est un privilège qui nous est accordé. En prenant conscience de cela, nos rides deviennent les marques d’une vie bien vécue. Apprenez à accueillir le temps qui passe, arrêtez de le fuir. C’est, à mon sens, une des plus belles manières d’arrêter de vivre dans le passé.
Clé n°4 : comprendre que les souvenirs sont une illusion
Nos souvenirs sont incomplets et reconstitués. J’entends par là que ce que votre perception des évènements n’est probablement pas fidèle à ce qui s’est réellement passé. Avec le temps, notre cerveau reconstruit plus qu’il ne restitue. Il efface, amplifie, arrange à sa sauce. Parfois pour nous protéger (des chocs, des traumas et autres souvenirs dérangeants), parfois simplement pour combler ses lacunes.
Les recherches en psychologie montrent que notre mémoire ne fonctionne pas comme une caméra, comme le rappelle le neurobiologiste Pascal Roullet. Elle est au contraire influencée par nos émotions, nos croyances et ce qu’on nous a raconté… Et il n’est pas rare qu’elle invente des souvenirs de toutes pièces. Quand vous vivez dans le passé, vous vous raccrochez donc à une version idéalisée ou falsifiée d’un temps qui n’existe plus…
Clé n°5 : observer sa tendance à mouliner le passé
Avant même de vouloir arrêter de vivre dans le passé, encore faut-il se rendre compte qu’on y est. Parce que oui, nous pouvons passer des heures, parfois même des jours entiers à ruminer, sans même nous en apercevoir. On rejoue des scènes clés, on refait les dialogues, on se sermonne sur ce qu’on aurait dû dire ou faire… Et on s’épuise, en vain, à vouloir recréer un épisode de notre vie. Alors comment s’en sortir ?
La première clé, c’est la conscience.
- Réaliser que je suis en train de me replonger dans une histoire passée ;
- apprendre à observer mes pensées au lieu de m’y identifier ;
- faire le choix, encore et encore, de revenir à l’instant présent.
Revisiter son passé ce n’est pas dramatique en soi. Ça devient plus problématique lorsque vous y passez trop de temps au détriment du présent, seul temps qui existe vraiment, finalement. Si vous mettez trois jours à réaliser que vous êtes partie dans une spirale mentale, eh bien vous avez passé trois jours dans votre tête, à mouliner. Mais si vous apprenez à observer vos pensées, vous vous en rendez compte au bout de deux minutes, et alors, vous pouvez vous recentrer tout de suite. Et ça, ça change tout.
Observer votre activité mentale, ça n’a rien de compliqué, je vous assure. Vous pouvez entrainer votre attention comme un muscle. Plus vous pratiquez, plus vous sortirez rapidement de ces boucles qui vous retiennent en arrière. C’est une habitude à cultiver. Comment ? Lisez ce qui suit.
Clé n°6 : revenir au corps pour s’échapper du passé
Le corps ne ment pas. Il ne vit ni dans les souvenirs ni dans les anticipations, seulement dans le présent.
Vous ne ressentez pas une douleur émotionnelle vieille de trois ans : vous ressentez une tension, une crispation, une chaleur, ici, maintenant. C’est pour ça que revenir au corps est une piste précieuse pour sortir du mental et retrouver un ancrage stable.
Voici quelques pratiques simples que je recommande souvent pour se reconnecter à son corps :
- Scan corporel : porter attention, petit à petit, à chaque partie de votre corps, des pieds à la tête, sans jugement.
- Respiration consciente : respirer lentement, profondément, en posant une main sur le ventre pour sentir le souffle qui vous traverse.
- Mouvement doux : quelques étirements, un peu de yoga, ou même une danse libre dans le salon… Tout ce qui permet de ressentir votre corps de l’intérieur.
- Marche en pleine conscience : marcher doucement, en prêtant attention au contact du sol, au vent sur la peau, au rythme de votre pas.
Clé n°7 : créer de nouvelles habitudes pour tourner la page
Une autre piste pour arrêter de vivre dans le passé, c’est d’installer de nouvelles habitudes dans votre quotidien. J’en ai déjà parlé dans un autre article (comment arrêter de ruminer) : changer ses rituels, même de façon minime, crée une interruption mentale.
Notre cerveau adore les routines, ça le rassure. Il n’a pas à réfléchir ni à se remettre en question. Il n’a pas non plus à consommer plus d’énergie pour élaborer de nouvelles solutions : il suit un schéma connu, confortable.
Introduire un changement dans sa routine, c’est comme changer d’itinéraire après avoir pris la même route tous les jours. Au début, c’est perturbant. Mais très vite, vous découvrez un nouveau paysage, potentiellement plus beau que le précédent. Et surtout, vous n’êtes plus en pilote automatique, vous redirigez votre énergie vers l’instant présent, au lieu de rester enfermée dans des souvenirs réchauffés.
Quelques exemples concrets :
- Changer le chemin habituel pour aller au travail ou à l’épicerie ;
- introduire un nouveau rituel du matin (écriture, méditation, mouvement, musique…) ;
- dire non là où vous aviez l’habitude de dire oui, par automatisme ;
- apprendre quelque chose de nouveau : une langue, un instrument de musique, une activité artistique… peu importe, tant que cela vous met en mouvement.
Ce sont souvent de petits gestes, mais qui envoient un message fort à votre inconscient : « Je suis ici. Je choisis maintenant. » Et petit à petit, ces nouvelles habitudes deviennent des repères. Elles vous aident à vous ancrer dans le présent, à reprendre la direction de votre vie, et à laisser le passé là où il est : derrière vous.
Clé n°8 : vivre dans le présent pour ne pas avoir de regrets
Il y a une autre idée très forte que j’entends souvent :
« Le problème, ce n’est pas juste que le passé soit derrière moi… c’est que je n’en ai pas assez profité. »
Le poids des regrets, de ce qu’on n’a pas osé faire, ou de ce qu’on a mal fait…. Qu’on aurait voulu faire autrement. Une relation qu’on n’a pas vraiment savourée. Les enfants qu’on n’a pas vu grandir au profit de notre carrière. Des moments simples qu’on n’a pas su honorer….
Ce qui nous pèse, ce n’est pas seulement la fin d’une époque, c’est la sensation de l’avoir laissé filer.
Mais alors, la vraie question, c’est :
“Comment ne pas avoir de regrets demain ? »
Et la réponse, elle est encore là, toute simple : en vivant pleinement le présent.
- En étant là, vraiment, quand on partage un repas ;
- en prenant le temps de regarder ce coucher de soleil, sans se préoccuper du reste ;
- en disant ce qu’on ressent, tant qu’il est possible de le dire ;
- en osant accomplir ces choses qu’on remet toujours à « plus tard ».
Parce qu’à force d’attendre le bon moment, on passe à côté de notre vie. Et vivre dans le passé devient une façon de combler le vide qu’on subit aujourd’hui.
Clé n°9 : se projeter vers le futur
Quand on reste coincée dans son passé, on oublie qu’on peut encore créer du neuf, vivre des choses inédites. Se tourner vers l’avenir, c’est choisir de ne plus rester figé dans ce qui ne peut plus être changé.
Là aussi, des actions très simples peuvent vous aider à réorienter votre regard :
- Faites une bucket list : pas celle des réseaux sociaux, mais la vôtre, vraie, intime. Qu’est-ce que vous avez envie de vivre, d’explorer, de ressentir dans les mois ou années à venir ?
- lancez-vous un défi, un petit projet stimulant : quelque chose qui vous fait envie, qui met votre âme en mouvement, même si c’est minuscule pour l’instant ;
- posez une intention claire pour cette nouvelle étape : « Je choisis d’alimenter la joie », « Je m’ouvre à l’inattendu », « Je me donne le droit d’évoluer »…
Quand on redonne du sens à l’avenir, on libère le présent.
C’est quelque chose que j’ai souvent observé : on accorde plus de poids à notre passé quand le présent manque de direction et que l’avenir paraît flou. Il y a un vrai manque de sens, un vide intérieur, qui pousse à se retourner vers ce qu’on a déjà connu plutôt que d’oser regarder devant.
C’est pour cette raison que je vous invite à réorienter votre regard vers l’avenir, à lui donner une intention claire. Et surtout, à faire chaque jour des actions concrètes qui vous rapprochent de ce qui compte vraiment pour vous. Parce qu’avoir des projets, des envies, des élans… c’est ce qui nous rend vivantes !
Sans ça, on avance en roue libre, et l’on s’accroche au passé simplement parce qu’il semble plus consistant que ce que l’on vit aujourd’hui.
Arrêter de ressasser le passé pour enfin vivre sa vie
Il y a un dernier point que je souhaitais vous partager pour répondre à cette fameuse question : comment arrêter de vivre dans le passé ? Je le dis souvent : rien n’arrive par hasard. Ce que vous avez vécu fait partie de votre chemin. Peut-être que la vie, dans sa façon parfois rude, mais profondément juste, cherchait à vous rendre plus forte, plus lucide, ou plus empathique. Peu importe, au fond.
Ce qui est sûr, c’est que rester figée sur un passé idéalisé ou vouloir à tout prix le recréer ne vous mènera nulle part. Il est derrière vous, et c’est tant mieux. Autrement, vous ne seriez pas celle que vous êtes aujourd’hui : une femme complexe, sensible, vivante.
Le présent est un cadeau. Le mot le dit lui-même. Et ce cadeau est précieux, limité dans le temps. Alors autant en faire quelque chose de lumineux, qui vous ressemble et vous donne envie d’avancer. Si vous sentez que le moment est venu, je vous invite chaleureusement à découvrir ma conférence offerte : Crée la vie qui te ressemble. ✨
C’est un espace pour :
- Clarifier ce que vous voulez vraiment vivre ;
- réorganiser vos priorités ;
- sortir des schémas du passé qui vous retiennent encore ;
- poser les premières pierres d’un quotidien qui vous fait vous sentir à votre place.
Parce que le passé n’a pas à diriger votre vie. Il peut rester ce qu’il est : une composante de votre histoire, mais plus un frein. Et si vous osiez enfin écrire le plus beau chapitre de votre vie ?
Hâte de vous y retrouver ! 🙏🏼
Et vous, êtes-vous d’un naturel nostalgique, tourné vers le passé ? Avez-vous tendance à regarder en arrière ou vers l’avenir ? Et comment faites-vous ? N’hésitez pas à partager votre histoire en commentaire, cela pourra inspirer d’autres filles zen. 😊
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Je suis Mylène, coach et formatrice en développement personnel. J'ai accompagné des milliers de femmes sur le chemin de leur croissance personnelle. Participez à ma conférence gratuite et découvrez en 8 étapes-clés comment :
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Pourquoi est-ce si difficile d’arrêter de vivre dans le passé ?
Parce que le passé, qu’il soit douloureux ou idéalisé, devient une sorte de refuge émotionnel. Il nous semble plus rassurant que le présent, surtout quand ce dernier manque de sens ou de direction. On s’y accroche par habitude, peur ou nostalgie.
Quels sont les signes que je vis trop dans le passé ?
Ruminer des souvenirs, idéaliser une époque révolue, éprouver des regrets persistants, avoir du mal à se projeter dans l’avenir, ou encore vivre en pilote automatique sont autant de signaux que le passé prend trop de place.
Comment me libérer de l’emprise du passé ?
En arrêtant de l’idéaliser, en trouvant les leçons cachées derrière les épreuves, en acceptant le temps qui passe, et en revenant au corps et au moment présent. Créer de nouvelles habitudes est aussi essentiel pour casser les vieux schémas.
Que puis-je faire concrètement pour avancer et vivre pleinement le présent ?
Observer ses pensées, cultiver la présence à soi, initier des changements même petits, et se projeter dans l’avenir avec des projets, des envies, des intentions claires. C’est en créant un présent vibrant qu’on cesse de ressasser hier.
