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Éducation positive : 15 phrases à bannir avec vos enfants

La communication bienveillante est essentielle au sein de la famille. Voici quelques clés pour mieux communiquer avec vos enfants : découvrez les 15 phrases à bannir avec eux, pour favoriser l'éducation positive au sein de votre famille.
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Aujourd’hui, j’aimerais vous parler d’éducation positive et de communication. En effet, nous ne nous rendons pas toujours compte de l’impact qu’ont les mots sur notre entourage et notamment nos enfants, et pourtant…

Ce sont eux qui nous permettent de nouer certaines amitiés ou à l’inverse, conduisent parfois au conflit, eux qui nous consolent ou qui nous blessent, qui nous rassurent ou nous inquiètent, eux encore qui nous bercent ou nous énervent. Eux grâce à qui nous pouvons exprimer nos émotions et nos besoins, à condition de bien savoir les utiliser. Et croyez-moi ! C’est tout un art.

Quand nous nous penchons un peu du côté de la communication non violente, nous nous rendons compte que changer nos habitudes langagières c’est un peu comme apprendre une nouvelle langue: nous hésitons, nous cherchons nos mots, nous balbutions, bref… c’est loin d’être simple ! Voici un petit guide pour vous accompagner.

Note : Cet article invité est rédigé par Marine, du blog « vers une parentalité positive » où elle met à disposition des parents, des ressources, des ouvrages, des activités, des astuces pour leur faciliter le quotidien.
Marine est une jeune femme qui tente chaque jour de faire passer le bonheur de ses proches et le sien au premier plan. Elle essaye de nouvelles choses, s’informe, teste, se lance des défis, se forme. Face à l’efficacité de certaines actions, elle a décidé de se former à la science du bonheur : la psychologie positive. Etant éducatrice spécialisée de formation initiale, c’est tout naturellement qu’elle a réuni ces 2 approches pour accompagner les familles vers le bonheur.

L’importance des mots en éducation positive

Peut-être vous a-t-on déjà dit que vous étiez susceptible ? Que vous ne reteniez que le négatif ? Et bien rassurez-vous, c’est normal. Sachez que la pensée négative voyage plus vite dans notre cerveau et a plus d’impact. Autrement dit, si je vous fais 5 compliments et une critique, il est normal que vous ne reteniez que la critique ! C’est évidemment la même chose pour nos enfants.

Sauf que… en moyenne, nous formulons 9 critiques par jour à nos enfants. Nous les accablons à coups de « tu as encore oublié ton cartable », « tu ne m’écoutes jamais », « arrête ton cinéma… », « tu me fatigues… » sans même nous en rendre compte. Or d’après les chercheurs en psychologie positive, le ratio d’équilibre (ratio de Losada) serait de 3 compliments/valorisations pour 1 critique !

Sur le long terme, les mots blessants, les reproches, les jugements, peuvent impacter négativement la perception que nos enfants ont d’eux-mêmes, mais aussi la relation que nous entretenons avec eux. Lorsqu’on parle d’éducation positive, on va alors s’attarder sur ce point essentiel en transformant nos idées en phrases positives.

Des habitudes de communication pas très positives…

J’ai regroupé nos habitudes de langage dans plusieurs grandes catégories. Peut-être allez-vous retrouver certaines phrases qu’il vous arrive de dire. Si c’est le cas, ne culpabilisez pas, c’est bien normal. L’éducation positive, ça se travaille ! Les habitudes de langage sont bien ancrées et se transmettent parfois de génération en génération !

Face aux émotions

Face aux émotions de nos enfants, il nous arrive souvent de nous laisser emporter par nos propres émotions. La faute aux neurones miroirs qui activent dans notre propre cerveau les mêmes zones que celles de notre interlocuteur. Autrement dit, si votre enfant se met en colère, il y a de grandes probabilités que vous vous mettiez en colère vous aussi et inversement.

Parfois, dans un souci de bienveillance, pour rassurer notre Loulou apeuré ou le consoler, il nous arrive de nier ses émotions « il ne faut pas pleurer pour ça… », « ça ne fait pas peur ». Le risque dans ces cas-là, c’est que l’enfant se coupe de ses propres émotions, qu’il les refoule et qu’elles s’intensifient.

Mon petit conseil :
Il n’est pas toujours facile de savoir comment gérer les émotions de son enfant. Pour mettre en place l’éducation positive, lorsque votre Loulou est en proie à une vive émotion, prenez une grande respiration, essayez de ne pas vous laisser submerger par vos propres ressentis et tentez d’accueillir son émotion en la nommant « je vois que tu es triste… »

Face aux comportements de nos enfants

Nos petits Loulous ont parfois des comportements excessifs, qui nous déplaisent en tant que parent. Il leur arrive de mentir, de taper, de crier, de s’opposer, de bouder… Dans ces moments-là, nous avons recours à diverses formes de communication. Nous faisons la morale : « tu n’aimerais pas qu’on te fasse la même chose », nous comparons : « regarde ta soeur, elle fait toujours ses devoirs en avance », nous jugeons : « tu manges comme un cochon, c’est dégoûtant ! », nous nous plaignons : « tu vas me rendre folle », nous menaçons : « touche ça encore une fois et tu seras puni », nous ordonnons : « nettoie ta chambre tout de suite ».

Tout ceci peut provoquer du découragement, de la jalousie, de la culpabilité, de la rancœur, un manque d’estime… Au-delà de ça, l’efficacité de ces procédés n’a pas été réellement prouvée, si vous voyez ce que je veux dire 😉

Mon petit conseil :
En éducation positive, on dit que derrière chaque comportement d’un enfant se cache une intention positive. Si un enfant ment, ce n’est pas pour blesser ses parents, c’est peut-être pour éviter une sanction. S’il tape son petit frère, ce n’est pas pour lui faire du mal mais sans doute pour être tranquille.

Lorsque votre enfant a un comportement qui vous déplait, essayez de vous demander quelle est son intention positive derrière cette attitude ? Quel besoin tente-t-il combler ? Essayez ensuite de le responsabiliser en lui demandant de réfléchir à une autre façon de faire « qu’est ce que tu pourrais faire la prochaine fois que ton petit frère vient te déranger ? »

La communication bienveillante est essentielle au sein de la famille. Voici quelques clés pour mieux communiquer avec vos enfants : découvrez les 15 phrases à bannir avec eux, pour favoriser des relations harmonieuses au sein de votre famille.
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Face aux efforts

Enfin, il est essentiel de ne pas oublier tout ce que nos enfants font de bien ! Et là encore, nous avons des progrès à faire. En effet, comme je vous le disais, notre cerveau accorde plus d’importance aux événements négatifs : nous avons donc plus facilement tendance à repérer ce que nos enfants font de mal (ou en tout cas, pas comme nous aimerions) plutôt que tout ce qu’ils font de bien. Bien souvent les efforts de nos enfants passent inaperçus ou sont considérés comme normaux. Pourtant il est important d’encourager les bons comportements pour qu’ils se reproduisent.

Attention tout de même, il nous arrive parfois de confondre valorisations et compliments. Les compliments sont souvent très généraux et peu objectifs « tu es la meilleure », « tu es la plus belle », « tu es trop fort ». Même si ces petites phrases font toujours plaisir à attendre, elles ne permettent pas à l’enfant de comprendre ce qu’il a fait de bien. Une phrase du type « J’adore quand tu vas au bain sans que je te le répète plusieurs fois » sera beaucoup plus efficace.

Mon petit conseil :
Changez vos lunettes. En éducation positive, plutôt que de vous focaliser sur le négatif, vous devez essayer de repérer tout ce que votre enfant fait de bien. Ensuite, communiquez-lui de façon claire et précise afin qu’il comprenne ce que vous attendez de lui.

Les 15 phrases à bannir et par quoi les remplacer

Au fil de mes accompagnements et expériences en éducation positive, j’ai constaté que nous avons tendance, en tant que parent, à utiliser facilement certaines phrases. Je vous les ai regroupées dans cette petite infographie et vous propose ensuite une petite phrase pour la remplacer. Ce ne sont que des exemples et des inspirations : à vous de trouver celles qui vous correspondent le plus.

• Dépêche-toi => Le premier qui a terminé a gagné
• Je ne t’aime plus => Je n’aime pas quand tu…
• Tu es le meilleur => Tu as terminé tes devoirs
• Je t’avais prévenu => Que pourrais-tu faire la prochaine fois ?
• Calme-toi => Et si on allait courir 5 minutes ?
• Tu me fatigues/tu m’énerves => Je suis fatiguée
• Ça ne fait pas peur ! => Qu’est-ce qui pourrait te rassurer ?
• Ne cours pas sur le trottoir => Marche à côté de moi
• J’en ai marre de toi => J’en ai assez de te répéter d’aller au bain
• Ne pleure pas => Je vois que tu es triste
• C’est trop difficile pour toi => Essaye !
• Si tu ne range pas ta chambre, nous n’irons pas au parc => Nous irons au parc quand ta chambre sera rangée
• Va dans ta chambre ! => Quelle solution on peut trouver ?
• Arrête tes caprices => Je comprends que tu sois en colère
• Tu es méchant => Je n’apprécie pas quand tu…

Vous l’aurez compris, si la communication est importante au sein de la famille (et de toute relation d’ailleurs), l’écoute l’est tout autant. Stopper son activité, se mettre à la hauteur de son enfant, le regarder dans les yeux, reformuler ses phrases, sont autant de petites actions qui favorisent l’écoute et les échanges harmonieux au sein de la famille.

L’idée de cet article sur l’éducation positive n’est pas de vous faire culpabiliser. Bien au contraire, nous formulons toutes ces petites phrases sans aucune intention malveillante. L’idée est plutôt de prendre conscience du poids des mots. Changer de mode de communication est à mon sens un des chalenges les plus difficiles ! Nos habitudes sont souvent bien ancrées. Pourtant, les effets sont justes incroyables ! C’est pourquoi, plutôt que d’essayer de bannir toutes ces phrases d’un coup, je vous invite plutôt à utiliser la méthode des petits pas en commençant par en changer une seule.

A vous de jouer

1- Identifiez une de vos phrases réflexes, celle que vous dites régulièrement à votre Loulou, sans même vous en rendre compte : « tu me fatigues », « c’est toujours pareil avec toi » « tu n’écoutes rien ! » etc…

2- Choisissez une phrase par laquelle la remplacer : « je suis fatiguée » « j’aimerais que tu… »

3- Chaque fois que vous vous surprenez à dire votre phrase réflexe, reprenez-vous et reformulez votre phrase.

Vous pouvez pousser le défi un peu plus loin en informant votre petite famille et en leur demandant de vous signaler chaque fois que vous direz votre phrase réflexe. Vous pouvez même faire ce petit défi en famille : à chacun sa phrase réflexe !

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Et vous ? Quelle est votre phrase réflexe ?

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Mylène

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