Crise de la quarantaine : la réussir en 4 étapes

En tant que femme, vous redoutez la crise de la quarantaine et tout ce qu’elle peut chambouler en vous ? Et si, au lieu de la craindre, vous choisissiez de l’accueillir comme une étape clé de votre évolution ? Pour beaucoup, ce passage est perçu comme un bilan de moitié de vie, un moment où l’on regarde derrière soi avec nostalgie et devant soi avec appréhension. Et soyons honnêtes : cette période est souvent plus cruelle pour les femmes que pour les hommes. Là où l’on ne cesse de répéter que les hommes se bonifient avec l’âge, on voudrait nous faire croire, à nous, qu’après 40 ans, c’est le début du déclin. Mais c’est tellement faux !

Je vois autour de moi tant de femmes qui rayonnent à la quarantaine, et ce n’est pas un hasard. À cet âge, on sait enfin qui l’on est. On se détache des injonctions, des attentes des autres, des cases dans lesquelles on a voulu nous enfermer. On arrête de vouloir plaire à tout prix, et on commence à vivre pour soi, en pleine authenticité. Et quoi de plus beau qu’une femme qui se connaît, s’affirme et avance sans peur face au monde ? Pour moi, la crise de la quarantaine chez la femme n’est pas une épreuve. C’est une aventure magnifique, une occasion unique de se réinventer, de s’écouter enfin et de construire une vie qui nous ressemble profondément.

Dans cet article, nous allons voir ensemble :
🔹 Comment reconnaître la crise de la quarantaine chez la femme ;
🔹 Pourquoi elle est différente de celle des hommes ;
🔹 Les 4 facteurs qui peuvent l’aggraver ;
🔹 Comment la traverser avec sérénité ;
🔹 Comment soutenir une amie ou une proche en pleine remise en question ;
🔹 Et enfin, 6 conseils pour protéger et renforcer votre couple durant cette période.

Quand et pourquoi la femme traverse un crise vers la quarantaine ?

Appelée également crise du milieu de vie, la crise de la quarantaine n’est pas un passage obligé. Comme les chamboulements de l’adolescence ou de la matrescence (période de « naissance » de la mère), passer le cap de la quarantaine peut se faire de façon plus ou moins agitée. Concrètement, que se passe-t-il à ce moment particulier de la vie ? La barre des 40 ans franchie, la nostalgie du passé peut faire des étincelles en rencontrant les angoisses pour l’avenir.

Vous regardez par-dessus votre épaule et voyez ce que vous avez accompli, le temps qui passe. Vos réussites, vos échecs. Puis votre regard se porte sur le futur, avec inquiétude. Et là, alors que vous êtes au carrefour de votre vie, vous vous dites :

• « Et maintenant ? »
• « Que vais-je faire du reste de ma vie ? »
• « Est-ce vraiment cette vie que je souhaite vivre pour les 40 prochaines années ? »

Et vous savez quoi ? C’est une excellente chose. Ce moment si particulier vient vous secouer, réveiller en vous cette envie profonde de construire une vie qui a du sens. Vous prenez conscience du temps qui passe, de sa valeur, et ressentez le besoin de lui donner une nouvelle densité. Mais pour cela, il faut tout regarder en face, accepter de remettre en question ce qui ne vous correspond plus… et parfois, cela peut être inconfortable, voire douloureux.

Vivez-vous une crise de la quarantaine ?

Vous pensez vivre une crise de la quarantaine ? Ces quelques questions vont vous aider à y voir plus clair :

• Votre vie ressemble-t-elle vraiment à celle dont vous rêviez ?
• Vous sentez-vous en décalage entre la femme que vous êtes et celle que vous aspirez à devenir ?
• Ce que vous tolériez jusqu’ici vous paraît-il désormais intolérable, impossible à accepter ?

En plus de ce sentiment de décalage et d’urgence de changement, vous vous reconnaissez dans ces traits :

• Irritabilité ;
• fatigue ;
• changement d’humeur ;
• anxiété ;
• angoisse ;
• ennui ;
• déprime ;
• changements de comportements et habitudes.

Si vous vous reconnaissez dans ce rapide test, c’est que vous êtes probablement en train de vivre une crise de la quarantaine féminine. Comme lors de toute crise, comme toute émotion, le but de ces sensations désagréables est d’émettre un signal. Un voyant lumineux sur votre tableau de bord intérieur. Quelque chose ne va pas. C’est un état de choc destiné vous faire réagir, à donner l’impulsion de l’action et du changement.

Vu de l’extérieur, ce cap de la quarantaine donne parfois l’impression que la personne a « pété un plomb », « déraillé » tout d’un coup, sans raison. Certaines personnes réagissent en effet de façon spectaculaire :

• Changement radical de vie ;
• de carrière ;
• ou de situation familiale…
• d’autres rentrent dans les clichés véhiculés par les films, s’achètent une moto ou écrivent un livre…

Mais quelle serait la bonne manière de réagir ? Comment tirer profit de ce choc intérieur pour donner un sens à sa vie ?

La crise de « milieu de vie » est-elle un passage obligé ?

Je le répète : la crise de la quarantaine chez la femme n’est pas un passage obligé. On en parle comme si c’était une fatalité, une étape inévitable, un cap biologique inscrit dans notre ADN… mais c’est faux. En réalité, on a construit tout un discours marketing autour de cette fameuse crise. Elle sert à vendre des crèmes antirides, des programmes de remise en forme, des solutions miracles pour « rester jeune »… Comme si, à partir de 40 ans, notre valeur diminuait et qu’il fallait absolument lutter contre le temps qui passe. Dans les films, on nous la dépeint comme un moment de chaos, un basculement obligé. Mais dans la vraie vie, c’est bien plus nuancé.

Certaines femmes ne traversent aucune crise et avancent sereinement, pleinement épanouies. D’autres ressentent un grand chamboulement intérieur, une remise en question profonde. Et puis, il y a celles pour qui la quarantaine est une renaissance, une période où elles s’autorisent enfin à être pleinement elles-mêmes. Ce qu’on appelle « crise de la quarantaine », c’est en réalité un terme générique qui englobe des expériences très différentes. Chaque femme la vit à sa manière, avec son propre ressenti, à son propre rythme. D’ailleurs, il n’y a pas d’âge précis pour la traverser : certaines femmes commencent à se poser des questions dès 35 ans, d’autres bien après 50 ans. Alors non, ce n’est pas un passage obligé. Ce n’est pas un mur à franchir, ni une alerte rouge à laquelle personne n’échappe. C’est avant tout une invitation à se connaître, à se recentrer, et à choisir la façon dont on veut avancer. ☺️

Deux aspects marquants de la crise de la quarantaine féminine

Deux autres phénomènes s’entrelacent à cette crise existentielle chez la femme, ajoutant des couches de changements et de remises en question qui peuvent bousculer.

Des élans de féminisme

Souvent, dans beaucoup de sociétés encore, ce sont les femmes qui font passer le bien-être de leur famille avant le leur. Leur carrière passe après, leurs loisirs et leur développement personnel aussi… Arrivées à la « moitié de leur vie », il n’est pas rare que certaines femmes se sentent des affinités plus fortes avec les mouvements féministes et partagent leurs revendications d’émancipation et d’égalité. Un retour sur soi, ou plutôt un retour vers soi : « Et moi dans tout ça ? ».

On retrouve derrière cette question l’élan et l’envie de ne plus être qu’une mère, qu’une épouse… mais aussi, tout simplement, une femme.

La ménopause

La fin de la période de fertilité peut également marquer un virage important. La ménopause apparaît comme un rappel, un marqueur du temps qui passe. Pour certaines femmes, la perte de la fécondité est aussi associée, dans leurs représentations inconscientes, à une perte de féminité. Ce qui peut renforce le sentiment de mal-être.

4 déclencheurs qui peuvent compliquer le cap des 40 ans chez la femme

Pour ce dernier point, l’épreuve déstabilisante peut survenir dans n’importe quel domaine de la vie :

• Sur le plan professionnel : changement de carrière, perte d’emploi ;
• familial : la mort d’un parent ou d’un proche, le départ de la maison de vos enfants ;
• conjugal : soucis dans votre couple ;
• physique : vous êtes malade, sentez votre corps vieillir ;