La recherche du bonheur…
Voilà un sujet qui m’a mobilisée longtemps! Toutes, nous avons un point commun. Nous voulons être heureuses. Pour certaines, cela semble inné.. Mais si vous êtes là, en ma compagnie, c’est que vous n’en faites a priori pas partie. Nous nous ressemblons donc sur ce point. Nous qui sommes un jour parties à la recherche du bonheur. J’entends par là le bonheur « durable », car des satisfactions, bien sûr, nous en avons toutes régulièrement, heureusement!
Cet article est ma contribution au festival « la croisée des blogs » organisé par le site DeveloppementPersonnel.org, festival que je suis déjà depuis un petit moment, et auquel je brûlais d’envie de participer! Le principe: un thème par mois sur lequel tous les blogueurs qui le souhaitent peuvent s’exprimer. Ce mois-ci, le thème imposé est « à la recherche du bonheur », présenté dans l’article « à la recherche du bonheur » de Guillaume Attewell créateur du site « l’homme qui marche ».
Je ne suis pas née naturellement heureuse. J’étais là, je vivais, mais mon quotidien était plein de motifs d’insatisfactions. Alors bien vite, je suis partie en quête du bonheur durable. Pendant 33 ans, j’ai cherché. J’ai réfléchi, analysé, espéré, lu, essayé, tâtonné. Et je suis arrivée il y a quelques mois. J’ai vécu ce jour si particulier que je n’oublierai pas, ce premier jour du reste de ma vie. Le jour de mon « accident de parcours », qui a tant changé. Il y avait eu un avant, il y aurait un après.
En quelques semaines, toutes les pièces du puzzle se sont assemblées.
J’ai enfin compris le sens de ce que j’avais lu. Trop lu peut-être.
Et si aujourd’hui tout n’est pas toujours parfait dans mon quotidien car j’apprends et j’évolue chaque jour, je me rends compte des erreurs que j’ai commises, des impasses que j’ai empruntées. Je voudrais attirer votre attention sur 5 d’entre elles.
Les 5 pensées qui ont jalonné mon chemin à la recherche du bonheur et m’ont empêchée d’être profondément heureuse.
Lisez-les attentivement, et posez-vous des questions, à la lumière de votre quotidien… N’avez-vous pas ces mêmes tendances? Si oui… N’attendez pas pour changer!
A la recherche du bonheur – Pensée #1 « Avec plus d’argent, je serais plus heureuse »
« Quel lieu commun! ». Bien sûr, j’avais l’habitude d’entendre que « l’argent ne fait pas le bonheur ». Et d’acquiescer. Comme tout le monde. De le dire même. Pour convaincre les autres, jugés trop matérialistes. Je pensais le croire. Et pourtant, dans mon for intérieur, sans m’en rendre compte, j’étais absolument persuadée du contraire. Et j’agissais en conséquence. J’ai voulu tout ce que l’argent permet d’acheter, en pensant que cela me rendrait heureuse, par exemple :
- une plus grosse voiture : pour arriver plus vite. Être mieux installée. Être plus heureuse;
- loger dans un hôtel 5 étoiles en voyage: pour mieux dormir. Avoir une plus belle vue. Mieux manger. Être plus heureuse.
- Porter des vêtements de marques : pour être plus jolie. Paraître plus riche. Être plus heureuse.
…Bilan? J’ai constaté qu’on peut être très insatisfaite, agacée et triste dans un hôtel 5 étoiles, et très heureuse sur un vélo:-)
A la recherche du bonheur – Pensée #2 « Je serai tellement heureuse quand »
Pendant 33 ans, j’ai été la spécialiste du « je serai heureuse quand… », je mériterais un diplôme! A bien y réfléchir, j’ai passé mon temps à cela.
Je n’étais pas heureuse petite, je pensais « je serai heureuse quand je serai grande ». Alors j’ai attendu d’être grande.
Je ne me sentais pas plus heureuse, alors je me suis dit « je serai heureuse quand j’aurai un travail ». J’ai donc trouvé un emploi.
Toujours pas de « Bonheur » avec un grand B, alors j’ai pensé « je serai heureuse quand j’aurai décroché ce nouvel emploi, mieux rémunéré ». Alors j’ai changé de travail pour gagner plus…
De quand en quand, se sont écoulés 33 ans où j’ai systématiquement attendu quelque chose pour être heureuse. J’ai changé plusieurs fois d’emploi, de logement, de ville. J’ai trouvé un mari et fait des enfants. Et j’ai été bouleversée quand je me suis rendue compte il y a quelques mois que je tournais en rond. Que malgré tous ces changements de contexte, je n’étais pas plus heureuse qu’avant. Alors qu’en appliquant la pensée positive, ou en pratiquant la pleine conscience, j’aurais pu me recentrer sur l’instant présent et mieux en profiter.
A la recherche du bonheur – Pensée #3 « je suis comme ça, je ne changerai pas »
Quand les dictons populaires nous jouent des (mauvais) tours : « chassez le naturel, il revient au galop ». C’est faux. Archifaux. Notre cerveau est neuroplastique. Nous pouvons changer. C’est scientifiquement prouvé. Et pourtant, j’ai été persuadée du contraire pendant des années, et ce, malgré mes nombreuses lectures consacrées au « développement personnel ». Parce qu’il y avait comme un fossé en moi entre théorie et pratique. Parce que malgré moi, tout cela m’apparaissait simplement comme de beaux discours agréables à lire car ils me faisaient rêver. Je pensais « je suis comme ça depuis 33 ans, me faudra-t-il 33 ans pour tout démêler et découdre? ». Ça me paraissait impossible.
Et puis, il y a eu ce jour. Et j’en ai eu marre. Puisque jusqu’ici rien n’avait marché, j’allais essayer autre chose. Je me suis dit « même si ça dure 33 ans, ça en vaut la peine ».
Alors j’ai décidé d’agir.
Comment? En mettant en œuvre régulièrement un petit changement positif dans mon quotidien. En m’imposant des défis, en m’engageant à changer. En remplaçant mes mauvaises habitudes par des bonnes. Et j’ai découvert que non seulement on pouvait changer, mais que cela pouvait être rapide à condition de pratiquer régulièrement. Car les nouvelles expériences que l’on vit (actes, pensées, émotions…), dès lors qu’elles sont répétées sur une période assez longue (une semaine minimum), créent et renforcent dans notre cerveau de nouvelles connexions entre nos neurones. Et deviennent ainsi nos nouvelles habitudes. Oui, il est tout à fait possible de changer de vie et de reprendre sa vie en mains, d’y mettre du sens et d’être plus heureuse et épanouie!
A la recherche du bonheur – Pensée #4 « je n’ai pas le temps de m’occuper de ça »
Quelle étrange idée… Je réalise aujourd’hui que sans cet « incident de parcours », sans ce pépin de santé qui m’a forcée à rester alitée 2 mois en début d’année 2015, j’en serais aujourd’hui au même point qu’avant. Dans le même état d’insatisfaction chronique. Je repense à tous les instants que j’ai perdus ainsi. « Je n’ai pas le temps de m’occuper de ça« .
C’était la vérité. Mon quotidien, tel que je l’avais organisé, ne me laissait pas le temps de prendre du recul. Moi qui avais tant besoin de cette pause, de ce temps de réflexion.
Mais j’étais comme prisonnière d’un tourbillon d’activités, de tâches, de minutes désespérément exploitées à 200%, remplies jusqu’à la dernière seconde.
Je faisais des listes pour ne rien oublier. Mécaniquement, je vivais mes journées complètement débordée en attendant le week-end, les vacances. « Je n’ai pas le temps de m’occuper de ça« .
Était-ce la vérité?
Après tout, j’avais mes soirées, une fois les enfants couchés. Ne serait-ce qu’une heure ou deux par jour. Et puis, avant d’avoir des enfants, je n’en avais pas. Et j’avais plusieurs heures de temps libre après le travail. Et puis, de nombreuses méthodes de bien-être se pratiquent au cours de nos activités quotidiennes, pendant une file d’attente, une marche, un repas, une douche… Tout compte fait, j’avais le temps. On a le temps. Mais inconsciemment, je m’étais persuadée du contraire.
Qu’est-ce que j’attendais ainsi…? « Je n’ai pas le temps de m’occuper de ça« . Je sais aujourd’hui qu’il existe des outils pour mieux gérer son temps, des méthodes anti-procrastination très efficaces, et une infinité de possibilités de pratiquer la méditation et la pleine conscience à l’occasion d’autres activités. Et si j’avais pris l’habitude de me lever plus tôt?
A la recherche du bonheur – Pensée #5 « s’il y avait une recette, ça se saurait »
J’entends souvent ce genre de réflexions. « C’est comme ça. La vie est ainsi. S’il n’y avait pas de bas, il n’y aurait pas de haut. La joie n’existe pas sans la tristesse. On s’ennuierait si tout le monde était gentil, si tout était rose… »
Ah bon??? Si vous aviez le choix entre passer une journée à être triste, envieuse des autres et mal dans votre peau, ou une journée à sourire tout le temps, à voir les aspects positifs de toute chose, débordante d’enthousiasme et de joie, que choisiriez-vous?
Inconsciemment, à force d’entendre ces réflexions fatalistes, on finit par être hermétique aux conseils qu’on lit sur le bonheur. La vérité pourtant, c’est qu’il existe des recettes qui fonctionnent. Il y a de bonnes habitudes à installer dans son quotidien pour être mieux dans sa vie, à sa place, zen et heureux. Sourire, exprimer sa gratitude, écouter les autres, tenir un carnet des petits plaisirs.. Voilà une multitude de jolies habitudes à tester et adopter pour tout changer. Et si vous avez des difficultés à vous motiver seul(e), relevons ces défis ensemble!
Partez sans attendre à la recherche de votre bonheur… Lisez un peu et agissez beaucoup. Prenez le temps de vous questionner et changez dès maintenant vos mauvaises habitudes.
Mais dans cette recherche, n’oubliez pas une chose : le bonheur c’est le chemin, pas la destination:-)
Et vous, vous sentez-vous concerné(e) par ces pensées négatives qui nous empêchent d’être heureuse? En avez-vous d’autres ?
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9 Responses
Très très bon article ! Bravo !
Merci Deborah! ça me fait très plaisir!!
C’est fou comme souvent, il nous faut un gros pépin dans la vie pour nous rendre compte qu’en fait, si, la vie est belle!
Pour toi ça a été ton accident. Pour moi ça a été le cancer de ma mère il y a 3 ans… J’ai pris beaucoup de recul sur ce que je voyais comme « pénible » dans mon quotidien.
La phobie avec laquelle je vis depuis toujours – je suis émétophobe, pour moi vomir est plus angoissant que mourir… – a bien reculé également avec ma seconde grossesse, durant laquelle j’ai été malade durant 8 mois…
Merci pour cet article! N’attendons pas un coup dur pour apprécier chaque petit instant, même s’il nous paraît insignifiant!
Merci à toi pour partager ton vécu Lauren. Et je ne sais pas ce que tu en penses, la semaine n’est pas achevée, mais le défi que j’ai lancé dimanche me paraît s’inscrire parfaitement dans cette démarche de mieux apprécier chaque instant…
Tout à fait! 😀
Hello Mylène,
j’ai beaucoup aimé ton article qui va droit au but et qui rejoint exactement ma manière de voir les choses !
J’adore ton style qui est trés agréable à lire 🙂
Je te souhaite une excellente journée
et j’espère que tu repasseras plus souvent sur mon blog 😉
A bientôt,
Caroline
Merci beaucoup pour ta visite Caroline, j’aime beaucoup ton blog et c’est un plaisir de recevoir tes compliments! Oui, je repasserai, aussi souvent que possible!
Bonjour Mylene, merci beaucoup pour cet article qui m’a vraiment touché puisque je suis toujours à la recherche de ce bonheur à l’âge de 34 ans et je ne l’ai pas encore défini dans mon contexte de vie. J’ai bien aimé tes conseils mais je rejoins Laurent pour dire qu’il faut toujours un pépin pour nous rendre compte que le bonheur est juste là et que la vie est belle ?
Je tiens à partager aussi que j’ai un profond sentiment d’aller trop loin à chaque fois pour ré organiser mes cartes et peut être trouver le bonheur en moi dans ce que je fais mais le quotidien, l’engagement, la petite famille …. je ne sais pas si tu as déjà eu ce sentiment mais je suis sûr que je ne pas ce que je devait être pour trouver ma raison d’être dans ce monde