ACCEPTER LES REMARQUES… MON BILAN!
Cette semaine, on a tenté l’expérience « je ne me vexe plus pour rien ». Prendre du recul sur ces petites situations qui nous mettent mal à l’aise, ne pas réagir mais comprendre pour répondre de manière plus appropriée. En finir avec cette susceptibilité qui nous gâche un peu la vie.
J’avoue, cette semaine j’ai eu un peu de mal à relever ce défi… je n’ai pas eu beaucoup de « cas » à analyser, mais j’ai quand même appris 2-3 choses bien utiles 🙂 Je ne vais pas revenir sur toutes les situations qui se sont présentées à moi, mais simplement quelques unes et mon cheminement pour « accepter » et rester positive!
Retrouvez ici mon bilan en vidéo!
#accepter les remarques : situation n°1
Je vous préviens, je ne vais pas rentrer dans le détail parce qu’en le relisant je constate que c’est vraiment minuscule … et très intime 🙂
Situation = En gros, chéri veut partir en week-end avec ses copains et comme par hasard ça tombe sur un week-end planifié avec « ma » famille. Over-reaction immédiate!
Conseil n°1 = pas de réaction à chaud : je n’ai pas réagi en m’énervant, mais j’ai été peinée et ça je n’ai pas pu l’empêcher;
Conseil n°2 = analyse à froid : ça me vexe car j’ai l’impression qu’il me dit « ta famille est nulle », et donc « tu es nulle et ennuyeuse ». Et au fond de moi, j’ai toujours cette crainte de « l’ennuyer », de ne pas être assez « fun » et « branchée » pour lui. Je ne suis pas citadine, je ne suis pas shopping, j’ai été élevée à la campagne, et lui, pas du tout! Je sais tout cela est très tordu, c’est pour ça que je ne rentre pas trop dans les détails 🙂
| Conseils n°3 et 4 = relativiser et enseignement positif. Je sais qu’il est fatigué, entre le travail et les enfants, il n’a pas beaucoup de pauses… A moi de faire en sorte qu’il en ait plus et de faciliter même ses week-end entre copains (suis fière de moi là!). |
#accepter les remarques : situation n°2
Pas de chance, ça tombe encore sur chéri! En même temps, c’est entre nous qu’on est les plus naturels, et on se voit tout le temps, les sujets sont donc forcément plus nombreux:-)
Situation = Ce matin, chéri a refusé de conduire bébé 1 à l’école, alors que c’est « sur sa route » pour aller travailler, et que moi ça m’oblige à préparer aussi bébé 2 que je garde aujourd’hui.
Conseil n°1 = raté, je m’emporte, messages énervés, la totale!
Conseil n°2 = je trouve qu’il exagère, j’ai l’impression d’en faire beaucoup, je m’active tout le temps et lui trouve le moyen de prendre son temps devant son café, temps que j’ai du mal à m’accorder! Je crains d’en manquer et de passer ainsi à côté de mes objectifs.
| Conseil n°5 = je me mets à sa place. « Je gère déjà tout, les 2 jours où elle travaille, il est donc normal qu’elle prenne le relai quand elle ne travaille pas. » (pas faux). |
#accepter les remarques : situation n°3
Situation = Je suis affectée dans un poste en renfort, et comme je ne travaille qu’à mi-temps, je suis vraiment très investie pour en faire le plus possible dans mon temps de présence. Alors quand ma collègue est venue me voir en me demandant ce que j’avais déjà fait et en expédiant un peu vite mes travaux je me suis sentie agacée. Pas assez reconnue, alors que j’étais toute fière de moi!
Conseil n°2 – Je sens bien que j’ai besoin de beaucoup de reconnaissance, qu’on me félicite, qu’on m’approuve. Et en même temps, les compliments me gênent alors finalement je suis vite mal à l’aise dans mes rapports avec les autres, je vois un peu trop ça comme une compétition. Quand j’étais petite, on nous donnait des bons points quand on réussissait quelque chose. Des fois je me demande si je n’en suis pas toujours là 🙂
| Conseil n°4 = Arrêter d’attendre des retours sur tout ce que je fais, faire mon travail au mieux, POINT! |
#accepter les remarques : situation n°4
Cette nuit, lorsque j’ai lu qu’un blogueur diffusait un message pour rechercher une personne susceptible de lui rédiger des relaxations guidées, je me suis sentie vexée. Vexée parce que je l’avais eu au téléphone quelques mois auparavant et je lui avais dit que c’était un travail qui m’intéressait. Vexée parce qu’il n’a finalement pas fait appel à moi.
Conseil n°1 = Bien sûr je n’ai pas réagi oralement (je suis sociable quand même!) mais j’ai bien senti le petit pincement, la petite boule dans la gorge, la petite contraction « je suis agressée ».
Conseil n°2 = Pourquoi? J’ai peur, peur de ne pas être compétente, de ne pas avoir ma place, que les autres y arrivent et pas moi. J’ai peur d’échouer à faire ce qui me plaît vraiment et de devoir renoncer.
De manière globale, quand je réfléchis à cette semaine, je m’aperçois que j’ai peu de remarques des autres. Ce sont généralement plutôt des choses que j’interprète. Je constate que bien souvent mes réactions d’agacement naissent d’un sentiment de peur et d’un manque de confiance.
Première étape : en prendre conscience, done:-)
Et vous, avez-vous réussi l’exercice? Avez-vous réussi à démêler quelques nœuds?
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5 réponses
De mon côté voici un petit résumé :
En stage en maternité pendant deux semaine, c’était un tout nouveau domaine pour moi.
Au début j’étais un peu en t’était plus dans l’écoute et l’observation.
J’ai eu des remarques sur mes erreur es lors de soins auprès des enfants.
J’ai écouté attentivement ce qui m’était reproché , j’en ai pris note et le soit ai réfléchis à la façon de corriger: j’ai revu les situations, mes gestes et analyser .
Le lendemain , je me suis centré sur ces points . J’ai posé les questions la ou j’avais des doutes .
Conclusion , la deuxième semaine , c’était un peu mieux j’étais plus à l’aise.
Les remarques m’ont permis de me remettre en cause et corriger mes erreurs . Je les ai pris dans un sens correctif et constructif pour m’améliorer . Je pense aussi que la méditation m’aide à me centrer sur le présent le moment de la conversation,dans stresser sur le pourquoi et comment .
Constat assez proche du tien Mylène : c’est souvent les remarques du conjoint qui génèrent le plus de vexation.
Au travail, j’accepte assez aisément d’écouter d’autres avis, et je tolère bien les éventuelles remarques des collègues ; il me semble qu’elles permettent de voir les choses sous un autre angle et de s’améliorer.
Mais à la maison, la tolérance est moindre ; pour ma part, c’est surtout dans le domaine de la cuisine que je me vexe le plus ; comme je suis loin d’être un cordon bleu, j’aimerais être félicitée lorsque j’entreprends une recette : mais bien souvent, les enfants n’aiment pas (forcément en ce moment je leur présente souvent de la soupe…), et mon conjoint ne s’enthousiasme que très rarement (il a été habitué à la cuisine de sa maman, bien meilleure que moi en ce domaine !)
Au final, je pense que j’ai une sorte de complexe d’infériorité en matière culinaire, et j’aimerais que ma famille soit plus bienveillante et encourageante.
A moi de leur dire ce que j’attends d’eux peut-être ? ! Juste quelques félicitations et encouragements de temps en temps ! Finalement je crois que c’est par le regard/l’attitude des autres que l’on prend plus de confiance en soi.
Merci encore Maud pour ton partage… Maintenant que tu le dis, je m’en suis rendue compte ce soir, je me vexe aussi systématiquement pour toute remarque ayant trait à ma cuisine… parce que ce n’est vraiment pas mon truc, et que dans ma belle-famille, c’est une institution 🙂
Mon bilan n’est pas glorieux
Catastrophique même!! j’ai eu l’impression que le défi de la semaine était arrivé pile poil au moment où il y avait pleins de sujets délicats à la maison à gérer ainsi qu’au travail
J’ai essayé de garder mon sang froid mais plus d’une fois je me suis emportée, plus d’une fois je me suis sentie agressée, dévalorisée, …. bref j’étais à fleur de peau et avec du recul je me vexe pour rien ou si peu
En effet, après coup, en en discutant avec mon mari, je me rends compte que je réagis à vif et sur des interprétations et/ou des ressentis.
Je ne prends pas le temps d’analyser la situation, les remarques constructives ou pas
Ce défi me montre à quel point je suis tendue, stressée pas en accord avec moi-même et surtout me conforte dans l’idée que tout cela DOIT changer/ Je suis donc sur le bon site et j’ai raison de vouloir ce qu’il y a de mieux pour moi pour ma vie et de mettre en place des actions
Je l’avoue ce n’est pas facile mais qui a dit que cela le serait!! Je suis confiante, javance à pas de fourmis mais j’avance
Merci donc Mylène pour ces supers défis et pour ce magnifique blog
Je me suis reconnu dans ta situation 3… ce besoin de reconnaissance, ce manque de confiance ….
Je suis aussi une lectrice assidue de Happynez, et j’adore !
Ton blog me semble être pile poil sur mon chemin au bon moment ! Alors merci beaucoup !!!!