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La vie donne et la vie reprend… Notre existence à toutes est composée de moments de joie et d’euphorie qui nous font aimer la vie. En contrepartie, nous traversons aussi des périodes de tristesse et de peur, durant lesquels la vie semble perdre de sa saveur. Parfois les problèmes s’accumulent, nous donnant la désagréable impression que nous ne sortirons jamais de ce cycle négatif, que la vie s’acharne : une mauvaise nouvelle, un projet qui échoue, une déception qu’on n’avait pas vu venir. Parfois l’épreuve est trop dure, traumatisante et finit par avoir raison de notre élan vital.
Mais alors, comment font certaines femmes pour rebondir, pour continuer à avancer sans jamais se laisser abattre ? Elles ont travaillé leur résilience, une compétence précieuse que vous aussi vous pouvez développer.
Dans cet article, je vais vous partager 6 clés pour apprendre à toujours aller de l’avant, amplifier votre force intérieure et cultiver cette capacité d’adaptation essentielle pour vivre une vie épanouie. Et croyez-moi, vous en êtes capable, vous avez, vous aussi, cette force naturelle ancrée en vous qui ne demande qu’à se déployer.
Qu’est-ce que la résilience ?
La résilience, c’est l’art de se relever après être tombée à terre, même face à un choc traumatique. C’est une compétence émotionnelle, une force intérieure qui nous permet de faire face aux aléas de la vie sans sombrer. Et je vous arrête tout de suite : ce n’est pas un trait réservé aux héroïnes de roman ni le privilège des femmes qui ont « confiance en elles ». Nous pouvons toutes améliorer notre résilience.
Pour Boris Cyrulnik, pionnier de la résilience en psychologie, ce n’est pas l’événement traumatique qui compte, mais la manière dont on l’interprète, l’histoire que l’on se raconte à son propos. De ce point de vue, la résilience commence donc par notre récit personnel.
Comment développer sa résilience : 5 clés pratiques
Parce que la résilience n’est pas innée, je vous partage 5 clés concrètes pour l’ancrer dans votre quotidien. Chacune d’elles vous aidera à surmonter les difficultés, à affronter vos peurs et à avancer en étant plus sereine.
Clé n°1 pour être plus résiliente : créer de l’espace entre la situation et la réaction
Avant même de parler d’acceptation, il y a une étape souvent négligée : prendre un temps de recul. Quand une épreuve survient, nous avons tous le réflexe de réagir à chaud : colère, tristesse, panique, frustration… Des émotions naturelles qui ont tendance à brouiller notre discernement.
Je vous invite plutôt à chercher un espace intérieur entre ce que vous vivez et la manière dont vous y réagissez. Pour le dire autrement, c’est comme appuyer sur « pause » avant de lancer le film de vos pensées automatiques. C’est un réflexe à cultiver pour éviter d’être emportée par le tsunami émotionnel. Ce petit moment de recul, parfois quelques secondes suffisent, vous permet d’observer, de ressentir, sans réagir tout de suite. Et c’est là que commence la résilience. Même si les vents sont forts, vous gardez la main sur la direction que vous souhaitez prendre.
MON CONSEIL DE COACH ✨
La prochaine fois que vous sentez une émotion forte monter, dites-vous intérieurement : « OK, je ressens quelque chose. Je n’ai pas besoin de répondre tout de suite. »
Puis respirez profondément. Une, deux, trois fois. Et seulement ensuite, laissez émerger la suite. Cette pause entre stimulus et réaction change tout. C’est souvent dans cet interstice que se loge notre liberté et avec elle, notre résilience.
Clé n° 2 pour renforcer sa stabilité intérieure : accepter ce qu’on ne peut changer
La seconde clé de la résilience, c’est l’acceptation. Lorsque nous subissons des épreuves particulièrement difficiles, nous avons un réflexe très humain : le rejet. Nous résistons (en vain) à ce qu’il se passe, nous tentons de négocier, de trouver une solution. Or, dans la vie, il y a deux types d’évènements :
- Les imprévus sur lesquels vous avez un pouvoir d’action. Ex : j’ai perdu mon emploi, mais je peux en trouver un autre.
- Les circonstances indépendantes de votre volonté. Ex : vous avez un rendez-vous important, mais votre train a deux heures de retard.
La prière de la Sérénité résume parfaitement cet état d’esprit que nous devrions toutes adopter :
« Mon Dieu, donne-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux changer, le courage de changer celles que je peux, et la sagesse d’en connaître la différence. »
Combien de temps et d’énergie gaspillons-nous à résister à ce qui déjà là, à rejouer les scénarios du passé ou à nier un futur inévitable ? Et la résilience, c’est aussi ça : savoir lâcher prise quand on n’a aucun levier, garder son énergie pour les moments où l’on peut agir. Une posture pleine de sagesse qui, croyez-moi, vous fera gagner du temps, de la vitalité et de la clarté mentale.
À RETENIR 🌟
Lorsque vous lâchez prise sur ce qui est hors de votre contrôle, vous pouvez rediriger votre énergie vers ce qui compte vraiment. C’est aussi ça, le pouvoir de la résilience.
Clé n° 3 pour renforcer sa résilience : faire attention à ses pensées limitantes
« Je n’ai jamais de chance. », « Le bonheur, c’est pour les autres. » « Je n’y arriverai jamais. »…
Ce genre de phrase que vous vous répétez sont des pièges qui vous enferment dans une posture passive. Elles sapent votre capacité de résilience. Le problème, ce n’est pas tant ce qui vous arrive, mais ce que vous croyez que cela dit de vous.
En entretenant des pensées limitantes, vous figez votre identité, vous l’attachez à l’échec, à la malchance ou à l’injustice. Mais la vie, ce n’est pas un enchaînement de malheurs prédestinés. C’est un champ d’expériences, avec des moments sombres, certes, mais aussi lumineux. Ainsi, je vous invite à :
- traquer ces pensées négatives ;
- les remettre en question,
- les remplacer par des pensées plus constructives.
« On ne peut pas empêcher les oiseaux du malheur de voler au-dessus de nos têtes, mais on peut les empêcher d’y faire leur nid. »
Clé n°4 pour améliorer sa capacité de résilience : consolider son socle intérieur
Pendant la tempête, un arbre ne tient pas grâce à ses branches, mais grâce à ses racines. Vos valeurs, vos ressources intérieures, vos talents, vos rêves… tout cela constitue votre socle résilient. Et la résilience émotionnelle, ça se prépare et ça s’entretient. Et pour cela, vous avez besoin de nourrir votre énergie physique, mentale et émotionnelle à travers une routine quotidienne qui vous régénère.
Pour augmenter votre capacité à faire face à l’adversité et maintenir votre équilibre émotionnel, vous devez donc nourrir ce socle :
– en passant du temps avec des personnes soutenantes (vos amis ressources) ;
– en cultivant des moments joyeux, même fugaces ;
– en vous reconnectant à ce qui vous fait du bien, ce qui vous élève et vous fait vibrer.
La résilience ne se limite pas à « tenir bon », c’est aussi entretenir une flamme intérieure assez puissante pour ne pas sombrer face aux épreuves. C’est, quelque part, alimenter la part joyeuse et lumineuse de son existence pour garder l’envie d’avancer durant les périodes plus sombres.
À RETENIR 🌟
« La seule chose permanente, c’est l’impermanence », disait Bouddha. 🙏🏼
Gardez ce précepte en tête lorsque vous traversez des moments difficiles : rien n’est éternel, tout change, tout le temps. Essayez de prendre le côté positif de chaque situation qui, quoi qu’il arrive, finira par changer.
Clé n°5 pour se relever après une épreuve : accueillir ses émotions sans les fuir
L’un des pièges que j’observe souvent chez les femmes que j’accompagne, c’est cette injonction à « toujours être positives ». Pourtant, cette course au sourire permanent étouffe ces émotions qui ne demandent qu’à être entendues.
L’émotion, c’est un message de cette partie de vous connectée à l’univers, celle que l’on pourrait appeler l’âme. La nier, c’est renier le message envoyé par votre essence profonde.
Ainsi, je vous invite à :
- Regarder l’émotion en face
Sans jugement, sans « pourquoi ? », juste ressentir. - L’écouter avec votre cœur
Comme on prête l’oreille à une amie en détresse. - Accueillir sans fuir
Une émotion écoutée peut se métamorphoser, elle a fait son travail et s’en va.
La « vraie » résilience consiste à oser ressentir, mais sans s’enfermer dans l’analyse mentale. C’est aussi une preuve d’intelligence émotionnelle : cette capacité à rencontrer ce qui fait mal, mais sans s’y noyer, en laissant chaque émotion jouer son rôle. Car ce qu’on refoule reste ; ce qu’on accepte transforme.
💗Exercice d’acceptation des émotions💗
Quand vous sentez que la colère monte, localisez-la dans votre corps. Posez votre main sur cette zone, respirez profondément en lui disant : « Je t’ai vue, je t’ai entendue. » Vous verrez : la tension se dissipe, et un nouvel état s’installe.
Clé n° 6 pour cultiver sa capacité de résilience : passer de victime à actrice de sa vie
C’est un fait : parfois la vie est dure. Et ce qui fait la différence entre une femme résiliente et une femme qui cède au découragement, c’est la posture qu’elle adopte :
– Vous pouvez subir les événements, vous répéter que « vous n’avez pas de chance », et attendre que ça passe ;
ou bien, vous pouvez utiliser l’épreuve comme un tremplin, pour mieux vous connaître, faire des choix alignés, et revenir à ce qui vous anime profondément.
Quand tout s’écroule, vous pouvez avoir l’impression terrible de ne rien contrôler, d’être prisonnière d’un scénario qui se répète. Et sans vous en rendre compte, glisser dans ce qu’on peut appeler le « mode victime ».
Le souci ? Tant que vous restez dans cette posture, vous laissez les événements décider pour vous. En sortant de cette posture passive, vous reprenez votre pouvoir, aussi minime soit-il, même si ce pouvoir, c’est juste la façon dont vous choisissez de réagir.
Prenons un exemple : mon groupe « d’amis » adopte un ton rabaissant et irrespectueux envers moi. Je me suis sentie rejetée, jugée et humiliée à plusieurs reprises, ce qui me fait souffrir. Au lieu de me complaire dans la plainte et de ruminer : « Quand vont-ils encore me faire du tort ? », j’ai choisi d’agir.
- J’ai identifié ma valeur non négociable : le respect mutuel.
- J’ai pris la parole, calmement, mais fermement : « Je ne me reconnais pas dans vos propos, je prends du recul. »
- Je me suis retirée du groupe, consciente que je me retrouverai seule, mais pour accueillir dans le futur des relations saines qui me correspondent vraiment.
En choisissant ma réaction, en affirmant mes besoins et en posant mes limites, j’ai repris mon pouvoir et attiré des relations plus alignées. La résilience, ce n’est juste « encaisser » : c’est savoir dire stop, quitter le cadre toxique, souffler et se reconstruire. Poser ses limites, c’est transformer une douleur en force pour changer, se réinventer : l’essence même de la résilience.
La grande question autour de la résilience
C’est une question que j’entends souvent : « Pourquoi la vie n’est pas plus douce ? Pourquoi je vis toujours le même type d’épreuves ? »
La réponse n’est pas simple, mais elle est puissante : les épreuves nous poussent à grandir. Elles nous mettent face à nos peurs, nos schémas, nos blessures, nous forcent à faire ce travail de reconnaissance intérieure. C’est inconfortable, je vous l’accorde, mais c’est aussi le moteur de transformation le plus puissant qui soit. La vie est une enseignante d’une patience infinie : tant que vous ne comprendrez pas sa leçon, elle vous enverra la même épreuve, encore et encore. Jusqu’à que vous compreniez et que vous changiez votre manière d’agir ou de penser.
Dans mon programme Expérience, on appelle cela les « cadeaux cachés ». Ces épreuves que l’on vit comme des coups de massue insurmontables finissent par devenir le terreau de nos plus belles réussites.
Prenons mon propre exemple : lorsque ma grossesse m’a contrainte à l’alitement complet, j’ai d’abord ressenti une profonde frustration et une grande solitude. Mais ce temps suspendu m’a offert une opportunité inespérée : un retour sur moi-même, une introspection sincère qui a mis en lumière mon insatisfaction profonde. C’est là, allongée, que j’ai décidé de lancer le blog Les Défis Zen. Sans cette pause forcée, je n’aurais jamais trouvé le courage de partager ma voix ! Aujourd’hui, j’écris un livre, j’enregistre un podcast, j’anime une chaîne YouTube et j’accompagne des milliers de femmes à vivre une vie qui leur ressemble vraiment.
Bref, ce qui semblait être un coup dur s’est révélé être un cadeau : l’élément déclencheur de ma vraie mission de vie.
Les 5 erreurs à éviter quand on cherche à rebondir
- Précipiter le processus
Vouloir « aller plus vite » ou « accepter » trop tôt, sans avoir intégré l’épreuve. - Se comparer aux autres
Chacune avance à son rythme ; votre chemin est unique. - Trop intellectualiser
Chercher à tout comprendre alors qu’il faut parfois simplement ressentir. - Refouler ses émotions
Les ignorer au nom du développement personnel, c’est passer à côté de leur pouvoir transformateur. - Se priver de soutien
Refuser de demander de l’aide ou se couper des autres alors qu’on a besoin de ressources extérieures.
La résilience chez les enfants : une capacité à rebondir naturellement
Les enfants ont souvent une force de résilience spontanée assez fascinante quand on prend le temps de l’observer. Ils tombent, pleurent, se relèvent, et repartent le sourire aux lèvres. Mais cette vigueur peut s’émousser si elle n’est pas nourrie. En effet, elle dépend en grande partie du climat affectif, de la qualité du lien aux adultes, de la possibilité qu’on leur offre de ressentir, d’exprimer et de comprendre.
Chez les femmes que j’accompagne, je vois souvent que les failles de résilience remontent à l’enfance : absence de reconnaissance, émotions refoulées, environnement instable…
Pour retrouver sa résilience d’adulte, il est parfois nécessaire de se reconnecter à son enfant intérieur, à cette partie vulnérable, spontanée et sensible qui a besoin de se sentir entendue et sécurisée. Et cela demande de la bienveillance envers vous-même, de ralentir au lieu de vous juger, et de vous rappeler que vous faites de votre mieux. 😊
Les limites de la résilience
Attention toutefois à un piège fréquent : s’auto-imposer la résilience comme une injonction. Certaines femmes finissent par croire qu’elles « doivent être plus fortes » et qu’elles sont faibles si elles craquent. C’est faux. La résilience n’est pas une performance. C’est un cheminement, avec des hauts et des bas. Parfois, la meilleure forme de résilience c’est de demander de l’aide.
Comment développer sa résilience ? L’art de résister aux chocs
Comme un métal martelé, les épreuves nous façonnent et nous rendent uniques. Elles nous abîment parfois, laissant des cicatrices et des fêlures. Mais notre vulnérabilité, n’est-ce pas, finalement, ce qui rassemble tous les êtres humains ?
Les problèmes ne nous détruisent pas, ils nous construisent, nous donnent du relief et de la profondeur. Ils nous montrent ce sur quoi nous pouvons réellement avoir un impact, et nous obligent à choisir : subir ou grandir.
N’allez pas croire pour autant qu’être résiliente, c’est être insensible ! C’est au contraire une forme d’intelligence émotionnelle : accepter d’être touchée, mais sans être brisée. C’est se relever encore, même si on avance en boitant, même si on chute à nouveau. C’est oser croire que vous êtes plus forte que ce que vous traversez, et que votre histoire ne s’arrête pas là.
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Et vous, quels sont vos conseils pour être plus résiliente ? Pour garder votre appétit de vie, votre enthousiasme malgré les obstacles et des épreuves parfois traumatisantes ? Partagez vos expériences en commentaire, votre vécu peut aider d’autres filles zen.
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Qu’est-ce que la résilience ?
La résilience, c’est la capacité à se relever après un choc, à transformer l’épreuve en expérience de croissance. Elle ne repose pas sur la force brute, mais sur une posture intérieure faite de souplesse, de recul et d’intelligence émotionnelle. Elle se cultive.
Comment commencer à développer sa résilience ?
Tout commence par une pause intérieure. Prendre du recul avant de réagir permet d’éviter l’escalade émotionnelle. Ce petit temps de respiration offre un espace de liberté où naît la possibilité d’agir avec discernement plutôt que de subir.
Pourquoi l’acceptation est-elle essentielle pour être résiliente ?
L’acceptation permet de ne plus gaspiller son énergie à lutter contre l’inévitable. En acceptant ce qui ne peut être changé, on se recentre sur ce qu’on peut transformer. C’est une forme de lâcher-prise active, lucide et profondément apaisante.
Quel rôle jouent les pensées dans la résilience ?
Nos pensées façonnent notre perception de l’épreuve. Les croyances limitantes freinent l’élan intérieur et renforcent la souffrance. Les identifier, les remettre en question et les transformer est une étape clé pour retrouver son pouvoir d’agir.
Comment retrouver de l’élan après un choc émotionnel ?
Accueillir ses émotions, poser ses limites, se reconnecter à ses ressources intérieures et à ses valeurs profondes sont des leviers puissants. C’est en redevenant actrice de sa vie que l’on retrouve la confiance et la force d’avancer.
