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Et si vous pouviez éviter les plus grands regrets de fin de vie ? S’il y a bien une chose qui nous réunit tous, c’est notre inéluctable fin. Notre vie est précieuse et inestimable, car elle est aussi limitée. Mais comment profiter de ce temps qui nous est offert ? Comment bien l’employer pour ne jamais, à l’heure du grand départ, avoir des remords ? Bronnie Ware a justement recueilli ces précieuses confidences livrées des personnes à l’aube de la mort. Je vous propose un voyage émouvant et inspirant, dans les profondeurs de l’âme humaine.
L’enquête de Bronnie Ware : les confidences de personnes en fin de vie
Bronnie Ware est une infirmière australienne en soin palliatif. Accompagner les personnes en fin de vie fait partie de son quotidien. Elle a souvent recueilli les dernières réflexions de ses patients, leurs leçons de sagesse comme leurs regrets. En 2002, elle a créé un blog : « Inspiration and Cha », fruit de 5 années de contact rapproché avec la mort. Ses textes ont eu un succès retentissant qui a donné lieu en 2012 à la publication du livre « Les 5 regrets des personnes en fin de vie ».
Vous y trouverez un mine d’informations sur la nature humaine dépouillée de son égo. Une vérité nue, cruelle et belle à la fois, sur ce qui nous anime, nous fait peur et ce que nous regrettons une fois que nous réalisons que la danse est finie. De ces centaines de conversations, ce sont finalement les mêmes frustrations qui reviennent. Des leçons de vie inestimables qu’il est bon de connaitre et d’explorer pour faire de notre passage ici-bas quelque chose de beau et d’unique.
Les 5 regrets les plus fréquents et comment les éviter
Regret n° 1 : J’aurais aimé avoir le courage de vivre la vie que je voulais, pas celle qu’on attendait de moi
La leçon à en tirer : nous passons beaucoup (trop) de temps à nous interroger sur ce que les autres pensent de nous. Nous adaptons nos actions, faisons taire nos envies et nos besoins par peur de décevoir ou de blesser. Et parfois, nous nous perdons en cours de route. Nous oublions nos rêves ou nos projets pour plaire aux autres ou pour nous conformer à l’image que nous pensons qu’ils ont de nous.
C’est une perte d’énergie immense et un mirage, car comme le dit l’adage : « on ne peut pas plaire à tout le monde ». Et cela devrait être votre nouveau mantra. Tant que vous vous acceptez et que vous vous plaisez à vous-même, vous avez tout gagné. Si vous vivez pour les autres, qui vit votre vie à vous ? À méditer…
La question clé pour ne pas avoir ce regret : « Est-ce que je vis selon mes propres valeurs ? »
➡️Découvrir l’article : Quelles sont mes valeurs : 4 exercices pour les trouver [Guide complet]
Regret n° 2 : j’aurais aimé ne pas avoir tant travaillé
La leçon à en tirer : s’épanouir professionnellement et avoir les moyens de concrétiser ses rêves, c’est magnifique. Mais à quel prix ? Dans la vie, tout est question d’équilibre. Réussir dans son métier et gagner beaucoup d’argent perd tout intérêt si c’est au détriment de votre santé, vos aspirations profondes, votre vie amoureuse ou familiale.
Je ne vous dis pas d’abandonner votre carrière, de tout envoyer balader pour vous consacrer aux autres. Ce n’est pas le propos. Mais plutôt de réfléchir à ce qui compte vraiment pour vous, à rééquilibrer vos priorités. Gagner sa vie, c’est bien, savoir en profiter, c’est mieux. Et l’équilibre, je le sais, n’est pas toujours facile à trouver.
La question clé pour ne pas avoir ce regret : « Qu’est-ce qui mérite vraiment mon temps et mon énergie ? »
➡️Pour aller plus loin, lisez mon article : Comment prioriser : 11 clés et conseils
Regret n° 3 : J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments
La leçon à en tirer : exprimer ses sentiments, c’est honorer ce qui vit en nous, qu’il s’agisse de douceur ou de colère. L’amour, l’affection, la tendresse… mais aussi la colère, les limites, la peur. Chaque émotion est un signal précieux. Les taire, c’est étouffer une part de soi qui a besoin d’être entendue.
Quand vous ne dites pas « je t’aime » par pudeur ou par peur du rejet, vous passez à côté de moments vrais. Et si l’autre ne sait pas accueillir cet élan ? Alors tant pis. Offrir de l’amour n’est jamais une erreur. À l’inverse, ravaler sa colère, ne pas poser ses limites, accepter l’inacceptable pour éviter de déranger revient à s’effacer petit à petit. On finit par douter de soi, par se diminuer, par renoncer à ce qui compte vraiment pour nous. Exprimez-vous. Osez dire ce qui est vrai pour vous, avant qu’il ne soit trop tard. La vie est trop courte pour marcher sur la pointe des pieds.
La bonne question pour savoir si je suis concernée : « Qu’est-ce que je retiens dans mon cœur ou dans ma gorge qui mérite d’être dit ? »
➡️Pour creuser ce sujet de l’affirmation de soi, découvrez mon article : 4 clés puissantes pour s’affirmer sans culpabiliser
Le regret n° 4 : J’aurais aimé garder le contact avec mes amis, passer plus de temps avec ceux que j’aime
Ce que ça signifie : nos liens sociaux sont précieux, et les moments passés avec nos êtres chers sont le sel de la vie. Ce sont eux qui remplissent notre cœur de joie et d’élan, qui nous donnent de la force, nous font sentir vivants, aimés, à notre juste place. Que ce soit votre famille de sang ou celle que vous vous êtes construite, ces liens sociaux sont inestimables. Ils nous nourrissent d’une manière que nous ne soupçonnons même pas. Ces liens bienveillants nous apportent bien-être, équilibre mental, mais aussi physique. On vieillit mieux quand on est bien entourée, lorsqu’on a un réseau de proches solide, comme la recherche moderne l’a prouvé.
Cela me fait penser à cette citation issue du livre Into The Wild, l’histoire de ce jeune homme qui part vivre seul en Alaska, loin du tumulte du monde, pour être proche de la nature et vivre en solitaire, pensant que c’est le secret du bonheur. À la fin de son périple, il écrit (je ne vous raconte pas la fin, si vous ne l’avez pas lu, faites-le !) : « Le bonheur n’est réel que lorsqu’il est partagé. »
La bonne question pour savoir si je suis concernée : «Est-ce que je passe assez de temps avec ceux que j’aime, est-ce que j’ai le sentiment de leur donner autant d’amour qu’ils me donnent ? » ou « Mes proches savent-ils combien je tiens à eux ? »
Regret n° 5 : J’aurais aimé m’être permis d’être plus heureuse
La leçon à en tirer : ce regret me fait immédiatement penser à notre difficulté à vivre dans le moment présent. On passe à côté du bonheur, car on devient incapables d’apprécier les choses simples de la vie, trop occupés à vivre dans notre mental.
Pourquoi ? Par culpabilité (« je ne mérite pas mieux »), par loyautés familiales, par peur du ridicule, du jugement, ou simplement parce qu’on a appris à s’inquiéter, à anticiper, à contrôler. On vit dans le futur, dans nos scénarios mentaux, dans le « il faut / je dois », en se promettant qu’on sera heureuse « plus tard ».
On porte le masque de l’adulte sérieux et on ne laisse plus assez de place au lâcher-prise, à la légèreté. Et à force, ce masque morose se soude sur notre peau et on ne sait même plus comment l’enlever. Et pendant ce temps, la joie, qui est notre essence et qui est tout autour de nous, prête à se manifester à chaque instant, attend…
Ce regret nous rappelle que le bonheur n’est pas une récompense, mais un choix intime, une permission que l’on se donne. Et mieux vaut se l’accorder le plus tôt possible, plutôt que trop tard, quand il ne restera plus que l’amertume de ne pas avoir osé savourer sa vie pendant qu’elle se déroulait.
La bonne question pour savoir si je suis concernée : « Suis-je en train de vivre… ou juste de tenir ? »
➡️Pour explorer plus en profondeur ces thémaytiques, je vous invite à décourvrir deux de mes articles :
- Comment lâcher prise : 8 mini défis à tester
- Se reconnecter à son enfant intérieur : pourquoi et comment retrouver cette joie essentielle ?
D’autres regrets souvent exprimés par les femmes
Au-delà des remords universels recensés par Bronnie Ware, beaucoup de femmes que j’accompagne expriment d’autres prises de conscience puissantes que j’aimerai vous partager ici.
N°1. « J’aurais aimé avoir plus confiance en moi et croire en mes capacités. »
Nous perdons trop de temps à douter, à se juger et à se comparer aux autres. Et à cause de ça, nous laissons passer des opportunités par peur de l’échec. Pourtant, la confiance se construit dans l’action, en agissant, même par petits pas. Oser, c’est apprendre à croire en soi.
Question guide : Qu’est-ce que je ferais aujourd’hui si j’avais pleinement confiance en moi ?
N°2. « J’aurais aimé prendre davantage soin de moi (physiquement et mentalement) »
Nous avons tendance à nous oublier, à nous sacrifier même parfois, au profit de nos obligations. Nous négligeons notre bien-être, alors qu’il est la base de notre énergie et de notre vitalité.
Et à force de s’oublier, notre énergie baisse et avec elle, notre capacité pourtant naturelle à profiter de la vie. On s’éteint lentement… J’aimerais le rappeler une fois encore : prendre soin de soi n’est pas égoïste, c’est vital pour être présent aux autres et à la vie.
Question guide : Qu’est-ce que je peux faire aujourd’hui pour nourrir mon corps et mon esprit ?
N°3. « J’aurais aimé vivre plus de moments simples »
On court après la productivité, les performances, l’impression d’être indispensable, et on oublie de savourer les petits plaisirs du quotidien. Contempler un coucher de soleil, chanter sans raison, partager un chocolat avec un proche… Ces moments sont ceux qui donnent de la densité, de la saveur à notre vie. Se donner la permission de ralentir, de respirer et d’apprécier le présent est essentiel pour une existence pleine et douce.
Question guide : Qu’est-ce que je pourrais faire aujourd’hui pour savourer davantage ma vie ?
Les 3 grandes leçons à tirer des regrets de fin de vie
- Il n’est jamais trop tard pour changer de parcours ;
- le vrai bonheur est dans l’alignement avec soi ;
- nos relations, notre liberté, et nos émotions sont plus précieuses que ce qu’on pense.
Pourquoi c’est si difficile d’éviter les regrets ?
- Les injonctions sociales ;
- le rythme de vie moderne ;
- la peur de décevoir / de déranger ;
- la difficulté à identifier ses vraies priorités ;
- la peur d’être soi-même ;
- la peur de manquer (argent, sécurité…).
Vivre une vie alignée est un choix conscient, et non un automatisme. En réalité, il est plus facile de se laisser entraîner par le flot de l’existence, d’être un peu spectatrice, que de prendre du recul pour prendre les décisions qui s’imposent.
Ça exige une remise en question régulière, d’aller peut-être réveiller certaines blessures non guéries, de confronter des croyances limitantes dont on n’a pas toujours conscience. Alors oui, c’est un effort, mais ça vaut vraiment le coup.
Si vous avez besoin d’aide, mon programme Expérience peut vous accompagner dans ce cheminement.
➡️Rejoindre le programme EXPÉRIENCE
Le programme EXPÉRIENCE est conçu pour vous aider à remettre l’essentiel au cœur de votre vie et éviter ce type de regrets. Voici ce qu’il vous apporte :
- Apprendre à gérer son temps, prioriser et se fixer des objectifs réalistes ;
- avancer collectivement, avec le soutien d’une coach et la motivation d’un groupe de femmes engagé ;
- identifier ce qui est vraiment essentiel pour soi et passer à l’action ;
- apaiser ses peurs, clarifier ses choix et retrouver sa liberté intérieure ;
- consacrer chaque jour un petit moment pour aligner sa vie avec ce qui compte vraiment.
C’est un accompagnement complet pour retrouver de la clarté et se sentir alignée avec soi-même.
Oser vivre pleinement maintenant pour éviter les regrets de fin de vie
Ces émouvantes confidences de personnes en fin de vie en disent beaucoup sur l’existence humaine : sa rapidité, sa fragilité et la manière dont nous pouvons courir après du vide. Nous savons qu’elle a une fin, mais nous vivons comme si ce n’était pas le cas, oubliant de chérir la valeur unique de chaque instant qui nous est offert.
La liste de ces regrets nous rappelle que chaque moment compte, et que la vie mérite d’être vécue selon nos propres aspirations. Parfois, nous imaginons à tort qu’une vie réussie est forcément spectaculaire, remplie d’aventures éclatantes ou de rencontres incroyables… Je pense au contraire qu’il suffit parfois de se reconnecter à la simplicité, au moment présent, à ce qui nous fait réellement sourire et vibrer. Alors oui, pour certaines cet alignement sera flamboyant, quand pour d’autres, il sera peuplé de moments de douceur, de partages amicaux, de paysages silencieux, mais splendides.
Je vous invite à faire ce pas de côté, cette pause que l’on ne s’autorise toujours pour regarder votre vie en face et vous demander : « Est-ce vraiment moi ? » Se poser cette question, ajuster ce qui ne résonne pas, et enfin… oser. Oser dire, oser choisir, oser vivre. Parce qu’on n’a qu’une vie, la nôtre. Alors aujourd’hui, faites un geste pour vous, aussi petit soit-il. Et surtout, rappelez-vous : chaque instant pleinement vécu est un pas vers une vie sans regret.
Et vous, quel est le regret que vous refusez d’avoir ? Partagez vos ressentis dans les commentaires !
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Quels sont les plus grands regrets en fin de vie ?
Les principaux regrets en fin de vie concernent le fait de ne pas avoir vécu selon ses propres choix. La plupart des personnes regrettent d’avoir privilégié le regard des autres, trop travaillé, négligé leurs proches, retenu leurs émotions et reporté le bonheur à plus tard. En fin de vie, ce qui compte vraiment apparaît clairement : la liberté intérieure, les liens humains, l’amour et la simplicité.
Comment éviter les regrets dans sa vie ?
On évite les regrets en vivant selon ses principes et en faisant des choix conscients. Cela implique de se connaître, de s’écouter, d’agir plutôt que repousser, de prendre soin de ses relations et de s’autoriser le plaisir et la joie au quotidien. Se recentrer régulièrement permet d’ajuster sa route et de construire une vie alignée avec ce que l’on veut vraiment.
Pourquoi regrettons-nous en fin de vie ?
Nous regrettons en fin de vie parce que nous réalisons que nous avons vécu sous contraintes plutôt que par désir. La peur, les normes sociales et la quête de sécurité prennent souvent le pas sur l’authenticité. Au moment du bilan, il devient évident que le temps, la présence au monde et l’amour ont bien plus de valeur que la performance ou la conformité.
Quels regrets expriment le plus les femmes ?
Les femmes regrettent surtout de ne pas s’être choisies assez tôt.
Elles expriment souvent le regret d’avoir fait passer les autres avant elles, d’avoir manqué de confiance, de ne pas avoir osé suivre leurs envies ou poser leurs limites. Ce regret révèle un besoin profond de s’autoriser à exister pleinement, au-delà des rôles et des attentes.















