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Identifier un burn out : 12 symptômes qui alertent

Quels sont les symptômes du burn out ? Dans cet article, découvrez enfin comment le repérer pour pouvoir agir rapidement et efficacement !
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Quels sont les symptômes du burn out ? Comment être sûr(e) que vous avez un syndrome d’épuisement professionnel ?

De plus en plus de personnes en parlent, de plus en plus de personnes sont concernées, pourtant le mystère demeure…

Dans cet article, vous découvrirez enfin de manière claire et précise :

  • Ce qu’est le syndrome d’épuisement professionnel ;
  • Pourquoi il est si difficile à détecter ;
  • Ainsi que les 12 signes qui doivent vous alerter !

Ne restez pas dans le doute, découvrez sans plus tarder les symptômes du burn out !

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Qu’est-ce que le burn out ?

Le burn out, ainsi que les symptômes qui le composent, est un état pathologique qui se caractérise par le fait que la personne « brûle de l’intérieur ». Cet état peut être dû à :

  • Une surcharge de travail trop importante ;
  • Un manque de moyens ou de ressources pour réaliser les missions demandées.

Si le burn out concerne principalement le travail, il peut tout aussi bien s’exprimer dans le cadre de la vie privée.

A long terme, les conséquences peuvent être terribles, tant sur les plans physiques que psychologiques. Il est donc primordial de savoir le déceler au plus vite…

Qu’est ce qui rend si difficile la détection des symptômes du burn out ?

Vous vous demandez peut-être pourquoi la détection des symptômes dans le cadre du burn out est si compliquée ? Et bien tout simplement parce que le burn out est un mal insidieux. Il se fait discret jusqu’au moment où le corps déborde complètement !

Il y a deux raisons à cela :

  • D’une part, la personne qui en est atteinte en retire un sentiment de honte important, qui la pousse à s’investir encore plus dans son travail (comme dans un cercle vicieux) et à chercher en elle-même les causes de ses difficultés. En générale, elle ne comprend qu’elle est en burn out que lorsqu’il est trop tard…
  • D’autre part, la société de façon générale, mais aussi éventuellement le patron, les collègues, voire les proches de la personne en burn out considèrent bien souvent les symptômes du burn out comme une forme de « caprice ». Ils se disent que la personne n’a pas envie de travailler, ou de faire d’effort, ou qu’elle est un peu fragile psychologiquement…

La vigilance et l’acceptation des symptômes du burn out doivent donc être le mot d’ordre. Que vous soyez directement concerné(e) ou qu’il s’agisse de l’un de vos proches !

Identifier un burn out : 12 symptômes qui doivent vous alerter

1/ Les symptômes du burn out

Comprendre comment identifier le burn out, ou syndrome d’épuisement professionnel, en connaitre les symptômes précis, va permettre une prise en charge plus précoce et donc en limiter les dégâts :

  • Épuisement : peut s’accompagner de troubles du sommeil (hypersomnie – la personne a besoin de beaucoup dormir – ou insomnie).
  • Démotivation progressive : perte progressive de l’envie de travailler qui ne peut être résolue par des temps de repos (vacances…). Voire désintéressement total du travail.
  • Effets physiques : maux de tête, nausées, ulcères, problèmes cutanés… A terme, les symptômes du burn out peuvent vous contraindre physiquement à vous arrêter.
  • Tristesse importante : dépression (avec ou sans pensées suicidaires). Ou encore crises d’angoisse.
  • Difficultés de concentration : la personne en burn out a du mal à suivre une conversation, écouter un client…
  • Difficultés d’organisation : les symptômes du burn out peuvent comporter une perte de la capacité à planifier, échelonner, prioriser…
  • Isolement : la personne en burn out fuit tous ceux qui risqueraient de la juger.
  • Culpabilité : notamment parce qu’elle n’arrive pas à atteindre ses objectifs et que cela a des répercussions…
  • Irritabilité : dans le cadre d’un burn out, les personnes peuvent partir très rapidement dans des accès de colère incontrôlés.
  • Baisse de l’estime personnelle : les symptômes du burn out vont progressivement conduire la personne à penser qu’elle ne vaut rien si elle ne parvient pas à se réaliser professionnellement.
  • Prise de décision : tout choix, pour la personne en burn out, devient complexe parce qu’elle n’arrive plus à savoir ce qui est important ou non.
  • Comportements addictifs : jeux, drogues, alcool… avec pour objectif une fuite de la réalité ou une recherche de performances.

2 / TEST : Comment savoir si vous avez les symptômes du burn out ?

Pour chacun des 12 symptômes du burn out que vous venez de découvrir, notez si ce point ne vous concerne pas du tout (0), si vous vous y reconnaissez un peu (1), ou encore si c’est exactement ce que vous traversez (2).
Ensuite, calculez votre total de points :

 

  • De 0 à 6 : Les symptômes que vous exprimez ne sont pas suffisants pour pouvoir parler d’un burn out. Cette possibilité ne doit pas être totalement exclue, il vous faut rester vigilant(e) à l’évolution de votre situation.
  • De 6 à 12 : Vous semblez être en train de faire un rejet vis-à-vis de votre emploi actuel. Prenez le temps de vous poser les bonnes questions. Essayez de faire le point sur votre situation avant de risquer d’être complètement débordé(e) par celle-ci.
  • De 12 à 24 : Votre mal-être est important. Prenez contact avec un médecin pour qu’il puisse poser un diagnostic officiel sur votre état et vous permettre de faire une pause. Il est primordial que vous preniez un temps pour vous, pour pouvoir sortir du burn out.

3/ Les résultats de l’enquête exclusive : le burn out avec vos mots !

Durant le mois de décembre, nous avons mené une grande enquête auprès de personnes en situation de burn out, concernant leurs symptômes… Nous avons ainsi pu collecter les réponses de plus de 830 personnes.

Voici les symptômes qui sont le plus ressortis :

  • sensibilité exacerbée : dans 89% des cas ;
  • troubles d’ordre physique : 81 % ;
  • baisse de motivation : 79%.

Vous pouvez retrouver les détails de l’enquête sur le syndrome d’épuisement professionnel ici -> burn out : des témoignages poignants  [Enquête Exclusive]

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Et après… ?

Détecter les symptômes du burn out n’est que le premier pas ! Certes, c’est un pas crucial, mais lorsque vous avez compris que vous avez un burn out, vous n’en êtes qu’au début du chemin… Vous devrez encore:

  • Accepter votre état et le fait que votre situation doit évoluer ;
  • Mener une réflexion quand à votre emploi et éventuellement envisager une reconversion professionnelle ;
  • Et pourquoi pas réussir à transformer ce burn out en véritable opportunité ?!

Le burn out ne doit pas être pris à la légère. Apprendre à le repérer rapidement, c’est vous donner une chance de rebondir !

N’hésitez pas à nous partager vos expériences et vos questions. Une coach répondra à tous vos commentaires !

 

Quels sont les premiers symptômes du burn out ?

Une fatigue intense, un découragement profond, le sentiment de ne plus être à sa place, des troubles du sommeil et de la concentration sont les premiers symptômes du burn out.

Comment se guérir d’un burn out ?

Pour soigner un burn-out, il est essentielle de revenir à soi, de prendre le temps de redéfinir sa voie professionnelle, et sa façon de l’exercer.

Est-ce que je suis en burn out ?

Si vous vous sentez découragé, surmené, lasse, au point de ne plus pouvoir avoir une activité normale, il est possible que vous soyez en burn out.

Quelle durée pour sortir d’un burn out ?

La durée d’un burn out est très variable, de quelques semaines à plusieurs années, prenez donc les choses en main sans attendre si vous sentez les premiers signes arriver.

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Mylène

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21 réponses

  1. Merci de cet article Mylène ! Bien heureusement, je ne souffre pas de burn out, je partage cet article avec ceux qui pourraient en avoir besoin 🙂
    À bientôt,
    Lucien

  2. Merci pour votre article mais Il ne s’agit pas de solutions pour sortir du burn out mais de l’éviter en quand on est vraiment rentre dans le mur ou quand on a explosé en vol. Moi c’est un grand mur noir dans lequel je suis rentrée à la vitesse du TGV.
    À ce stade les solutions ne sont plus en nous mais dans un premier temps dans le personnel Medical à condition de tomber sur les bons et c’est très compliqué certains peuvent vous plonger encore plus profondément dans votre trou noir, puis votre famille et vos amis. Mais il s’agit d’une maladie meme si elle n’est pas reconnue du tout par la sécurité sociale qui elle aussi peut vous enfoncer voir vous defoncer completement en vous jugeant apte à reprendre une activité professionnelle de quelque sorte qu’elle soit !!!! Meme la formule est surréaliste alors La c’est le parcours du combattant car non seulement vous devez lutter contre votre maladie qui vous ronge mais en plus vous n’avez plus aucune ressources la secu vous coupe les vivres!!! Plus d’indemnité

    1. Bonjour Agnès,
      Merci beaucoup pour ton témoignage.
      Ta situation a l’air très difficile à vivre et j’espère de tout coeur que tu vas voir le bout du tunnel.
      Je t’envoie plein d’ondes positives, Alix

    2. Absolument , rien que pour pouvoir écrire ces quelques lignes , j’en étais incapable il y a quelques mois en arrières. Cœur , cerveau , système nerveux , tout part à volo , c’est du délire , incroyable. J’ai fait mon premier malaise le 6 aout 2016 , et j’arrive seulement aujourd’hui a marcher pendant 3 min sans stopper , j’ai vraiment cru y passer , je remercie le ciel d’être encore là . Ce greffe sur le burnout en général un stress post traumatique , j’ai d’ailleurs acheté un bouquin récemment ou ils parlent d’une nouvelle pathologie  » burnout/stress post traumatique  » , ou l’un déclenche l’autre Effectivement , les personnes sur efficientes sont plus vulnérables . Aujourd’hui , mon principal souci , est de retrouver une santé qui me permettra de reprendre une vie  » quasi  » normale. Courage a toutes !

  3. Je viens de lire l’article. J’ai personnellement été « bouffée » par des problèmes de famille. En effet, certains membres proches sont toxiques et ont épuisé les autres. C’est allé jusqu’au burn out pour moi, car, malheureusement surdouée, je suis hypersensible. Je n’avais plus un seul moment sans stress, ou pour moi. J’ai fait l’erreur de prendre un peu de temps pour ma pomme sur mon temps de sommeil et de repas. Après avoir craqué, j’ai réalisé que les mêmes toxiques m’avaient toujours écrasé ou se moquaient de moi, ou alors encore me jalousaient. La remontée a été infernale, et comme je vivais avec l’une des toxiques dont je m’étais occupée, elle s’est mal passée. J’ai fait deux rechutes en surmenage à cause du fait que je devais rentrer de l’argent. La toxique ne m’a pas laissé d’air ou du temps pour être à nouveau formée à un autre travail (j’étais incapable de faire ce que je faisais avant, même en poussant impossible d’y arriver…), réclamant toujours plus d’attention. À cause d’elle et de son égocentrisme, j’ai perdu 10 ans de ma vie. J’ai fini par retrouver une formation qui est en adéquation avec ce que je suis et j’espère qu’elle se passera bien. Mais j’ai beaucoup de mal à pardonner à celle qui m’a enfermée dans un rôle multiple, psy/messagère/médiatrice/confidente/meilleure amie… J’ai eu la sensation, une fois que je n’étais plus apte à m’occuper d’elle, d’être une m…, d’être de trop. Je n’espère plus qu’une chose: enfin prendre mon indépendance et partir de chez ma toxique de mère…
    Énorme big up à mon père qui, pourtant divorcé d’elle (et pour cause !!!) est revenu pour que je puisse vivre ma vie. Merci à lui…

    NB: Perso, c’est le fait d’avoir pratiqué les arts martiaux qui m’a fait reprendre de l’assurance et j’envisage d’écrire un roman sur ce sujet.

    Bon courage à tous ceux qui traversent ces épreuves… Nous pouvons nous en sortir.

    1. Quel beau et douloureux témoignage Solange!
      Bravo à toi pour tous ces beaux efforts que tu as su mettre en place pour sortie de cette spirale vicieuse et créer la vie que tu mérites. Belle journée à toi

  4. Bonjour
    Je démarre un burnt out d après la médecine du travail…c est horriblement angoissant..peur de tomber..je ne sais pas quoi faire…besoin d aide pour avoir des outils de sauvetage…
    En plus c est l hiver. .au secours..besoin de lumière.. chaleur. .d oxygène..

  5. Bonjour
    Je pense faire un burn out depuis un bout de temp je me suis renfermer sur moi meme j ai plus gout a rien ni de sortir sauf avec mon compagnon meme cuisiner je ne trouve plus le plaisir je suis epuiser moralement et avec mon compagnon sa c est degrader j ai perdu ma mere il y a bientot 18 ans cela a ete tres dur pr moi ma famille m enfonce ne supportant pa l.homme que j ai choisi apres mon divorce depuis 10 ans de relation nous somme au bort de la rupture mon travail prob de relationel tout va mal ds ma vie ma famille mon travil ma vie de couple je suis a bout de nerf je pleure souvent et apres crise de colere comment fairr pr m en sorti car parfois envi de foncer ds un mur

  6. Ouf Ouf pour ma part j’ai la chance d’avoir pris conscience de ce qui n’allait pas à temps même si l’alerte est bien là et a consisté à réactiver toutes mes vieilles angoisses et de sérieux malaises (ictus amnésique). Je me suis mise à la médiation, la sophro et je suis suivie par un bon généraliste et une neurologue. Je crois que j’aspire vraiment à retrouver le bien être qui n’aurait jamais dû me quitter mais la vie est ainsi faite… d’après ce que je lis j’ai dû sérieusement me perdre de vue depuis pas mal de temps…. Merci pour vos bons conseils et la manière dont vous dédramatisez la situation… Vive la VIE !!!

  7. Cela fait 3 mois que je suis en arrêt à cause d un burn out post traumatique,je ne p peut plus faire de sport,de fortes crises d angoisse,je ne pourrai plus travailler dans le funéraire,les médecins ne veulent plus,il y aura un avant et un après burn out,il faut de la patience,du courage,s accepter comme on est,accepter ses rechutes,c est un gros combat mais aussi un gros challenge à relever,et sans doute aussi c est d apprendre à écouter son corps le remercier,et avec lui réussir à dominer cette maladie.j ai bon espoir

  8. Bonjour à tous pour ma part jai fait un burn out en 2016 qui a duré plus d1 an… J’ai reprit un autre poste mais dans la même entreprise mais la j’ai de nouveau l’impression que ca ne va plus… La. Pression revient, j’ai développé des crises d’angoisses ce que je n’avais jamais eu et des colopathies troubles du colon irritable. Je suis devenue le contraire de ce que j’étais avant et ça me déroute. J’ai une petite fille et un mari formidable qui m’ont beaucoup soutenu et je m’en veut de leur faire vivre des moments encore difficiles. Je pensais que c’était fini ma psy m’a dit qu’on ne faisait pas 2 burn out mais jai qu’il y avait des possibilités de rechute !! Ça fait peur tput ça, de ne pas se. Reconnaitre déjà et d’avoir des réactions sans pouvoir contrôler le stress qui monte. Courage a tous

  9. Bonjour à tous. Je pense aussi faire un burn out du a mon travail. Une sensation étouffante et dure à vivre.
    Je suis Atsem dans une école maternelle et je travaille forcément en binôme avec l’enseignante.
    Des réflexions, des piques, decridibilisee constamment aux yeux des enfants, interdiction de punir un enfant.. Pas de bonjour, pas de s’il te plaît, pas de merci des messes basses constamment avec ses collègue. Une ambiance affreuse. Je n’en peu plus. Je suis à bout.. Une joie de vivre envolée des troubles du sommeil, angoissée.. Hyper sensible..
    Tout le monde est prévenu. Le maire m’a même conseillé de m’arrêter pour ma santé.
    Que pensez vous que je dois faire..?

    1. Bonjour Laurie 🙂
      Ta situation a l’air très difficile en effet.
      Il m’est difficile de te conseiller sur ta vie personnelle car je ne connais qu’une toute petite partie de l’histoire et ce n’est pas ma place, mais je te conseille de ne pas rester dans cette situation, quelles que soient les possibilités que tu as, et d’essayer les clés 3 à 5 de l’article. Il faut que la situation change d’urgence.
      Bon courage !

  10. Bonjour, je suis âgé de 45 ans, scmérose en plaques depuis 1995 avérée en 2002 15 jours après m’être marié à ma compagne rencontrée en 2001.
    Enfance fade : mère alcolique, parents divorcés quand j’avais 5 ans,mère dêcédée 5 ans plus tard.
    Père mal aimant, blessant.
    J’ai souffert durant mon enfance et cela a laissé des marques.
    Professionnelement je peine à garder un emploi.
    Je décroche facilement les postes et au bout de quelques mois j’angoisse, me mets la pression et m’éffondre.
    Cela m’épuise, ainsi que mon épouse qui partahe ma vie depuis 18 ans, nous avons deux filles de 12 et 15 ans.
    Manque cruel d’estime de soi alors que ai plein de qualités et capacités.
    J’en fais trop pour trouver ma place.

    1. Bonsoir,

      J’ai aussi pris conscience de mon burn-out, il y a 2 mois. Enfin, cela couvait depuis un moment mais je n’ai pas vu les signes: insomnies-fatigue-sûr-investissement…et puis plus je m’enfonçais moins j’en parlais. La seule fois où j’ai essayé d’en parler personne n’a pris au sérieux.
      En pleine restructuration professionnelle, cela amène de gros changements dans ma vie personnelle (non subie). Tout cela mélangeait plus la remontée de la maladie de ma mère, j’ai eu un 1er arrêt, suite à une crise de nerf et de larme. J’ai repris le boulot et après 3 semaines, je me suis peu à peu renfermée (du mal à travailler, arrêt de mes activités sportives), retour des insomnies, des angoisses et nouvel arrêt (cervicalgie). Je ne me sens pas prête à reprendre pour l’instant. Cela a laissé une plaie plus dure à refermer. Au moins, j’ai compris que je devais me laisser le temps, lâcher prise et penser à moi et à mon nouveau projet professionnel. Je continue en béquille à prendre des anxiolytiques pour dormir et voir une psychologue. J’essaie de ne pas me culpabiliser, de ne pas me juger. Je ne suis pas seule et j’en parle enfin. Les gens comprennent. Je sais aussi que dès que je me sentirais à reprendre, un dispositif me sera proposé pour m’aider. Bon courage

  11. Je viens de prendre conscience que je faisais un burn-out.
    Cela couvait depuis fin décembre, après une grosse crise d’angoisse et une grosse hausse de tension et un sentiment de stress.
    Je n’ai pas fait le lien entre cet état, le boulot et un burn-out. Je n’ai donc pas pris les anxiolytiques que le remplaçant de mon médecin m’avait prescrit.
    D’autant plus que malgré tout cela j’arrivais à aller travailler, faire mes activités sportives, personnelles. Ma prise de sang et différents examens médicaux étaient bons.
    J’ai continué, et continué à m’investir et sur-investir.
    Je n’en ai bien-sur parlé à personne. Je me disais « c’est comme chaque fin d’année ou tout le monde est fatiguée. » Ça va passer.
    J’ai donc pédalé seule jusqu’à fin janvier.
    Malgré la stabilisation de ma tension, mon stress était toujours là. Je me suis mise à mal dormir, difficultés à m’endormir ou réveil en pleine nuit avec des crises de stress et d’angoisse. Je ne sais pas si c’est de la fierté, un voile dans les yeux, la « honte d’en parler », je continuais à m’enfoncer et à ne pas en parler.
    Par contre, je commençais à me dire que j’avais un problème : j’ai arrêté a aller au sport, j’etais toujours « tendue », du mal à me motiver, à m’inquiéter pour tout et rien.
    Et puis, après un week-end fin janvier, chez mes parents, où j’ai eu de grosses difficultés à dormir, j’ai craqué. J’ai pris conscience qu’il y avait quelque qui n’allait pas. J’ai fait le lien avec tous les signes précédents. J’ai revu mon médecin traitant, que je connais depuis des années, après une nouvelle hausse de tension (après une crise de stress dans son cabinet). Il m’a demandé si je dormais, je lui ai dit non, et je lui ai expliqué la situation et demandé à voir une psychologue. La tête dure, j’ai refusé un 1er arrêt de travail…pour me reposer. Mais au moins, mes parents et une de mes amies ont vu qu’il y avait un problème.
    Très investie dans une association sportive, je me prends la tête avec notre salarié. Je pense que c’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Je ressasse cet événement tout un week-end, et le lundi, après ma douche, impossible de partir travailler, crise de nerf, je suis allongée sur mon lit à pleurer. J’ai averti mes parents (habitant à 700 km de chez moi), une de mes amies et effet boule de neige, tout le monde a été averti de mon état. Appel au médecin qui me met une semaine en arrêt, ma mère monte me voir. Je commence mes séances chez la psychologue. Après cette 1ère semaine d’arrêt, je me sens mieux et susceptible de reprendre le travail. Avant cette reprise, je prends RDV chez le médecin, je craque complètement (ça doit être la 1ère fois qu’il devait me voir comme ça), prolongation de l’arret suivie d’une semaine de congés. Direction chez mes parents (afin de me détacher). Je me sens mieux. Je reprends le travail, nouvelle difficulté à dormir, je me remets à ressasser et donc après 3 semaines nouvelle crise suite à une névralgie. Je voulais persister à travailler, mais c’est la « menace » d’une de mes amies d’appeler mes parents, alors honteuse comme une enfant, je suis de nouveau en arrêt, chez mes parents (et un nouveau coup au moral). Ce n’est pas l’ideal d’etre chez mes parents, mais au moins je ne suis pas seule.
    La psychologue et le médecin m’ont parlé d’un burn-out lié à aux changements futurs au niveau professionnel (prise d’une nouvelle activité suite à un gros changement structurel) et avec des conséquences personnelles: mutation déménagement (choisi) de Reims à Bordeaux début juillet, vente d’appartement (vente très rapide en 3 jours juste avant le 1er week-end chez mes parents), quitter ses amis, sa vie etc..et la maladie de ma mère (il y 3 ans) je me suis perdue entre mes obligations professionnelles, personnelles et les émotions négatives qui prennent le dessus…je continue les exercices de cohérence cardiaque, la méditation via petit bambou. Mais cela reste difficile. Malgré tout, j’ai souhaité continuer à continuer les séances chez un psychologue. J’en ai trouvé une sur Bordeaux qui prend le relais en attendant de me sentir prête à rentrer chez moi et reprendre le boulot. En effet, même si j’ai pris conscience de mon arrivée à Bordeaux et de ma prise de poste au 1er septembre (et je sens une tension en moins et une partie du cerveau plus léger), je sens que cela reste dur émotionnellement et j’ai encore du mal à trouver les ressources nécessaires pour repartir sereinement. Je vais me faire prolonger et prendre le temps pour désynchroniser mon esprit et mon corps (les mots de ma psychologue) et éviter de recraquer et apprendre à lâcher prise. Ma directrice et collègues m’ont déculpabilisé et m’ont dit comprendre ma situation. Certains vivent la même situation. Ma directrice m’a également dit que l’on pourrait trouver une solution pour que je reprenne sereinement pour ces derniers mois. mais dans un 1er temps de prendre mon temps.
    Plus j’en parle, plus je m’aperçois que je ne suis pas la seule dans cette situation, que « c’est au courant ». Une de très bonne amie a aussi vécu un burn-out. Cela reste difficile d’en parler car tout le monde ne comprend pas, et qu’il y a encore la peur du jugement.
    Même si ce n’est pas facile, des hauts et des bas, la peur, les angoisses, je fais les bonnes démarches. J’essaie de ne pas penser à anticiper cette « reprise » et le moment où je devrais remonter, car je sens la peur et l’angoisse monter.
    Bonne soirée à tous

    1. Bonjour Marie,
      Je vis la même chose depuis fin décembre aussi et de vous lire me « rassure » même si c’est un cauchemar.
      Cela a commencé par une névralgue cervico-brachiale, épuisement latent, nouveau job à responsabilité depuis début novembre avec un surinvestissement (et toujours mon ancien job à mon compte en toile de fond, le temps de la période d’essai), appli Petit Bambou non stop, crises d’angoisse de dingues, me médicamenter avec du magnésium, du naturel, pas envie de médicaments chimiques, arrêts puis reprises, retourner au boulot, recraquer, ne plus dormir depuis des semaines, un nouvel appartement en location avec déménagement et quelques travaux à faire et plus de jus… et avec tout ça : trois enfants de 11 à 17 ans en pleine crise d’ado avec qui je vis dans un 60 m2 pour l’instant.
      Séparée depuis 4 ans et toujours à fond, à fond, à fond, sans me poser.
      Et voilà… regret d’en être arrivée là. Burn-out avec glissement vers dépression.
      Et difficile d’en parler aux autres, même aux médecins.
      Perte de confiance totale.
      Maintenant j’ai vu médecin, psy aussi… Il faut du temps et surtout penser à soi.
      Difficile
      Au plaisir d’en discuter et de se soutenir peut-être !
      Cécile

      1. Bonjour Cécile,

        Je me reconnais dans vos symptômes,
        Burn out ou dépression ? Je ne sais pas trop encore, ma psy me dit que je suis anxio-depressive. Maman de 3 enfants aussi, j’ai voulu me prouver que je pouvais créer une entreprise, je me suis donc lancé dans cette folle aventure. Jusqu’au au jour où les crises d’angoisses se sont installées dans mon quotidien, entre aller/retour urgence, sos médecin, médecin … personne n’a su me dire ce que j’avais jusqu’au jour où j’ai sombré, mon corps ne savait plus répondre, mon cerveau ne répondait plus. Et puis un beau jour où je me suis rendue chez mon médecin traitant, il m’a prescrit des antidépresseurs, le cauchemar, j’etais Un vrai zombie, mon Corps l’a rejeté. J’ai refusé de prendre tout médicaments mis à part les compléments alimentaires. Et puis je suis partie chez ma mère en prenant juste mon bébé et j’ai laissé les 2 plus grandes. Durant ce mois d’avril une descente aux enfers, horrible. J’ai commencé à prendre conscience que je faisais beaucoup de choses à la fois, entre enfants, mari, l’entreprise en création et aux portes de l’ouverture, je me suis vu forcée à la céder.
        Après 3 mois sans traitement ou quasi pas, j’ai fini par prendre des anxiolytiques que j’ai diminué à un quart le soir. La clé de ma remontée, sont le repos, prendre goût à la vie petit à petit, suivi psychologique, un peu de marche, voir les personnes que j’estime ou que j’aime, méditation, hypnose, acupuncture… je teste tout ce qui peut m’aider en essayant d’adopter un nouveau mode de vie, l’organisation familiale a été revue. Bref, je pourrais presque écrire un livre, la liste est longue, puisque je souffre de symptômes psychosomatiques. Je ne suis pas guérie mais j’espère l’etre Assez rapidement. Prenez soin de vous et essayer adopter une nouvelle organisation.
        Bon courage à tous.

  12. Bonjour à tous,
    Je traverse un burn-out à la suite d’un terrible harcèlement professionnel qui s’est terminé par un licenciement abusif et discriminatoire. J’ai eu la chance d’être tombée sur un excellent inspecteur du travail qui est intervenu à plusieurs reprises en ma faveur. Donc n’hésitez pas à contacter ce professionnel. En revanche, j’ai été trahie par les syndicats. Méfiez-vous d’eux comme de la peste. Ils ne pensent qu’à leurs propres intérêts. Mon burn-out a été reconnu comme accident du travail par la CPAM. Je suis actuellement en procédure aux Prud’hommes et j’ai également saisi le Procureur de la République parce que le harcèlement moral est passible de sanctions pénales. Malheureusement, je suis tombée sur un avocat complétement véreux protégé par son Bâtonnier. J’ai donc fait une nouvelle rechute très grave où j’ai failli mettre fin à mes jours. Heureusement, je suis suivie par un excellent psychiatre qui a chasser mes idées noires. Aujourd’hui, je me sens très fatiguée, je n’arrive à rien faire.
    Je pense donc que dans le cadre d’un burn-out, il est vital de s’adresser aux bonnes personnes et d’éviter ceux qui prennent plaisir à vous enfoncer davantage. Ces derniers sont pour moi des criminels.
    Bon courage à ceux qui traversent cette période compliquée. Restez positifs et combatifs. La roue tourne…

  13. Bonjour,

    Excellent article. Le fait d’apprendre à se connaître me paraît un passage obligatoire. Pour apprendre à se connaître, il faut savoir prendre le temps nécessaire et être honnête avec soi-même. Ce n’est jamais chose aisée.

    J’ai récemment écrit un article sur le burn-out en détaillant 17 conseils pour lutter efficacement contre ce mal insidieux (https://www.jedeviensmeilleur.fr/17-conseils-pour-lutter-contre-le-burn-out-efficacement/). Le plus important étant d’appliquer ces conseils avant d’être en plein burn-out. En effet, comme on dit : mieux vaut prévenir que guérir.

    N’hésitez pas à lire l’article et à me donner votre avis.

    Bonne continuation.

    Sylvain

  14. Bonjour à tous. Merci à la responsable de ce site pour tous ses trucs astuces et autre.

    Pour ma part je suis directement dedans mais dans une pente remontante ! Tout ce site confirme que je suis en burn out . Je m’en doutant fortement . Et avec ses clés je suis en business pour continuer en sachant clairement ce qui en est….

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