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« La Communication Non Violente au quotidien » : chronique d’un livre apaisant

La Communication Non Violente au quotidien : découvrez le guide sur ce langage inventé par Marshall B. Rosenberg. Quels sont les principes de la CNV, comment ça marche ? Comment la mettre en place au quotidien ? On vous dit tout !
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Docteur en psychologie, Marshall B. Rosenberg élabore depuis 1961 un nouveau langage pour permettre un échange apaisé : la Communication Non Violente. Fort de ses tests et de la parution de ses premiers ouvrages, il publie, en 1983, La Communication Non Violente au quotidien, un petit guide sur ce langage qu’il a inventé.

Je me suis plongée dedans, découvrez ce que j’en ai pensé.

Une nouvelle langue : la Communication Non Violente

L’ouvrage La Communication Non Violente au quotidien fait partie d’un corpus de nombreux textes rédigés par Marshall B. Rosenberg sur la Communication Non Violente, le langage qu’il a inventé. Il faut l’envisager comme partie de ce corpus pour mieux le comprendre – même s’il est totalement possible de le comprendre sans. C’est pourquoi j’ai envie de vous parler de son auteur et de ses différents ouvrages pour commencer.

Marshall B. Rosenberg, le créateur d’un nouveau langage

Marshall B. Rosenberg grandit dans un quartier difficile de Détroit, aux Etats-Unis. Il sait alors qu’il souhaite découvrir un langage qui permettrait à tous d’échanger dans la bienveillance. C’est pourquoi il développe peu à peu ce nouveau langage, devenu docteur en psychologie en 1961. Il le met à l’épreuve en 1966 alors que les débats entre militants pour les droits de l’homme et l’égalité fait rage aux Etats-Unis.

La Communication Non Violente est née. Il la développe au sein de plusieurs ouvrages dans les années qui suivent : Les bases spirituelles de la Communication Non Violente, Parler de paix dans un monde de conflits et le livre qui nous intéresse aujourd’hui, La Communication Non Violente au quotidien.

Les principes de la Communication Non Violente

Le mot d’ordre de la CNV est la bienveillance. Il ne s’agit pas de taire ce qui ne va pas, il s’agit d’apprendre à formuler ses pensées (et ses demandes) de façon à ce que l’émetteur soit en pleine conscience de sa demande et que le récepteur soit mis dans les meilleures dispositions pour écouter et réagir.

A partir de son expérience, Marshall B. Rosenberg a repéré que, paradoxalement, la communication pouvait amener à se bloquer et à se fermer. C’est notamment le cas de:

• La critique : les insultes, le dénigrement, le reproche, les jugements
• Le déni de responsabilité : les paroles qui sont prononcées sans qu’il y ait un responsable (“On doit…”, “Il faut…”)
• Les exigences : demandes ou requêtes qui, implicitement ou explicitement, font planer la menace d’un blâme ou d’une punition

La Communication Non Violente  a pour objectif de gommer ces phrases.

La Communication Non Violente au quotidien est un livre qui a pour but de décrire, au-delà des principes de la CNV, son usage. Il explique les étapes de ce langage, donne des exemples et des exercices et montre à quoi il peut servir.

Le livre est aussi porteur de réflexions et d’expériences de son auteur, ce qui est particulièrement intéressant, puisqu’il est le fondateur de ce langage.

Pratiquer la Communication Non Violente

La Communication Non Violente au quotidien est un petit guide sur la pratique de ce langage. Il explique très concrètement et très facilement comment s’exprimer et écouter en Communication Non Violente.

S’exprimer en Communication Non Violente

Parler avec la Communication Non Violente c’est exprimer :

• Ce qui se passe en soi
• Ce que je demande pour me rendre la vie plus belle

Ce qui se passe en soi

L’expression de ce qui se passe en soi se fait à plusieurs niveaux. Il s’agit d’apprendre à observer une situation, d’apprendre à exprimer ses sentiments et d’apprendre à exprimer ses besoins. Le tout, dans la bienveillance afin de ne pas braquer l’autre.

Faire une observation

Une des composantes de la Communication Non Violente consiste à faire une observation précise de ce qui augmente ou diminue notre bien-être.

Une observation se distingue d’une évaluation, elle se veut complètement neutre et factuelle. “Tu fais rarement ce que je veux” est une évaluation. “Les trois dernières fois où j’ai proposé une activité, tu as dit que tu ne pouvais pas y participer” est une observation.

Exprimer ses sentiments

Pour communiquer sur ses sentiments, il est nécessaire d’être conscient de ce que l’on ressent et de développer un vocabulaire affectif. A nouveau, il est important de distinguer expression de ses sentiments et expression d’une interprétation. “J’ai le sentiment que tu ne m’aimes plus” est une interprétation des sentiments de l’autre. “Je me sens triste” est l’expression d’un sentiment.

Exprimer ses besoins

Exprimer clairement ses besoins personnels est une bonne façon de ne pas émettre de jugements et de ne pas faire peser sur l’autre son bonheur. Les besoins sont différents pour chacun d’entre nous et peuvent être de différents types (autonomie, bien-être, épanouissement…).

Relier ces éléments les uns aux autres dans un message précis

Expliquer ce qui se passe en soi, c’est lier ces différents éléments. “Je me sens triste parce que quand tu ne m’appelles pas une fois par jour, mon besoin de sécurité dans notre couple n’est pas satisfait.”

Le livre La communication Non Violente au quotidien a l’avantage de proposer des exercices pour apprendre à formuler son message et donne du vocabulaire pour mieux s’exprimer.

La Communication Non Violente au quotidien : découvrez le guide sur ce langage inventé par Marshall B. Rosenberg. Quels sont les principes de la CNV, comment ça marche ? Comment la mettre en place au quotidien ? On vous dit tout !
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Ce que l’on demande pour se rendre la vie plus belle

Exprimer ce qui se passe en nous dans la bienveillance est un premier outil de la Communication Non Violente. Le deuxième outil consiste à formuler une demande de façon positive. Il s’agit d’énoncer clairement les actions que l’on aimerait voir menées.

Marshall B. Rosenberg donne l’exemple d’une de ses clientes qui s’était énervée contre son mari parce qu’elle ne voulait pas qu’il consacre autant de temps à son travail… En réaction, il s’était inscrit à un tournoi de golf et elle s’était fâchée… Son souhait réel n’était pas que son mari passe moins de temps au travail : il était qu’il passe une soirée par semaine avec elle. Ainsi exprimée, la demande devient bien plus intelligible et concrète.

Marshall B. Rosenberg insiste ici sur le fait qu’une demande est différente d’une exigence ou d’une menace : elle ne doit pas être suivie de conditionnel ou d’un ultimatum.

Écouter en Communication Non Violente

Dans le verbe “communiquer” il y a une idée d’échange, d’émettre et de recevoir. Le guide de La Communication Non Violente au quotidien explique comme s’exprimer mais aussi comment écouter avec bienveillance grâce à ce langage.

Les clés

La présence. Lorsque l’on est en situation d’écoute active d’un ami en difficulté, il est courant de vouloir lui proposer notre aide et d’être actif. Les conseils, les interrogations, la réassurance ne sont pourtant pas toujours des bons outils pour écouter dans la bienveillance. Il est parfois suffisant d’être présent pour l’autre. Simplement d’être présent.

Distinguer la demande de l’autre

Comment alors distinguer exactement le besoin de l’autre ? Marshall B. Rosenberg propose d’utiliser la paraphrase pour être sûr des sentiments et des besoins de l’autre afin d’avoir une réponse adéquate, si besoin de réponse il y a.

« Comment te sens-tu ? », « Est-ce que tu veux que je te communique d’autres postes qui pourraient te correspondre ? » ou « Je suis triste pour toi que tu n’aies pas obtenu ce poste. Est-ce qu’il y a quelque chose que je pourrais faire pour t’aider ? ».

Le déficit d’empathie comme révélateur

Si vous n’êtes pas capable d’empathie, cela peut signifier que vous êtes vous-même en manque d’empathie. Si vous manquez, dans votre entourage, de quelqu’un qui puisse vous apporter de l’empathie, il est possible de s’auto-donner cette empathie en s’accordant du temps à soi-même pour étudier ce qui se passe en nous. La méditation et la pleine conscience peuvent être des outils intéressants pour combler notre propre manque empathique.

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J’ai trouvé ce livre particulièrement intéressant et je vous le recommande chaudement si vous souhaitez augmenter vos capacités à comprendre l’autre et à échanger avec lui. Son gros point fort est son caractère concret : ses exercices et ses exemples sont parlants et impliquants.

Connaissiez-vous la Communication Non Violente ? L’utilisez-vous déjà ? Découvrez notre article sur le principe de communication non violente pour avoir toutes les cartes en main et l’appliquer facilement !

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Mylène

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