J’ai testé le stage de développement personnel

Il y a quelques mois, j’ai suivi un coaching pour apprendre à gérer une émotion un peu gênante dans ma vie professionnelle, la peur de parler devant un groupe. De cette décision est née une belle rencontre avec Lætitia Martos, coach et thérapeute, que je vous ai présentée dans une interview en octobre. Il y a quelques semaines, elle m’a adressée une invitation pour assister à son premier stage de développement personnel organisé avec l’une de ses collègues, Christine Fevre Darciaux. Ni une ni deux, je me suis organisée avec les enfants et chéri, et je me suis inscrite.

Dès notre arrivée dans le gîte réservé pour l’occasion, le ton est donné. La salle est intime, les tables décorées avec goût, le petit déjeuner est prêt, l’ambiance est chaleureuse et conviviale, et sonne comme une véritable petite parenthèse bien-être dans nos vies agitées. Nous sommes une quinzaine à nous découvrir et nous regarder un peu timidement pendant cette première prise de contact.

Nous nous installons et chacun découvre une petite attention préparée par nos « formatrices », ainsi qu’un workBook et un carnet pour noter les réflexions qui nous inspirent et faire les exercices. Dès le départ, je me sens bien ici. Vous le savez, ces questions pour moi sont vraiment essentielles et ça me fait du bien d’en parler. J’ai l’impression le reste du temps de passer un peu à côté du sujet. Au contraire, on va enfin parler de nous, de pourquoi on vit, de ce qui est important, et je sens à quel point c’est un besoin ancré en moi qui réalise plusieurs de mes valeurs essentielles (l’authenticité, l’accomplissement, la convivialité pour ne citer qu’elles).

Tour à tour, Christine et Lætitia nous présentent un grand principe, des exemples, leur expérience, et ensemble, par binômes, nous testons la force de ce qu’elles nous révèlent.
Car oui, il y a des évidences qu’on ne nous apprend pas! Et Beaucoup de notions recoupent ce que j’ai appris lors de ma formation MBSR. Et plus que les principes (j’ai quand même pris en notes quelques pages!), nous enchaînons les exercices, tous plus passionnants les uns que les autres, et dès le premier, les émotions affluent. Il y a tellement de choses enfouies en nous, des petites blessures contenues qui sont devenues grandes.

Voici un petit aperçu de ce que j’ai appris pendant ces 2 jours:

Me poser les bonnes questions

Quelles sont mes valeurs? Qu’est-ce que je veux vraiment?

Définir mon objectif prioritaire : Quelle est ma raison d’être? Qu’est-ce qui m’empêche d’atteindre tes objectifs?

Ne pas avoir peur de demander des choses importantes (que se passera-t-il si j’ai un non?).

Il y a forcément quelque part quelqu’un qui dira oui.

Avancer efficacement vers mon objectif en me fixant 5 petites actions par jour (même toutes petites) et solliciter quelqu’un pour suivre le respect de cet engagement.

L’importance d’être à l’écoute de mon corps, que j’ai toujours totalement relégué au second plan, on l’a déjà testé avec le défi zen n•23, et je sens bien que c’est une de mes clés. Ce n’est pas un hasard si lorsqu’on a pratiqué un exercice de visualisation « dans un an, je serai… », je me suis vue danser, dehors, faire une sorte de ronde enfantine 🙂

Les rencontres. On arrive intimidés, on repart en se serrant dans les bras. Tous, nous avons le sentiment d’avoir appris des choses essentielles, de nous être libérés d’un poids, d’avoir fait le premier pas vers un avenir positif et épanouissant. Nous avons partagé des émotions très fortes, et même si cela n’a duré que 2 jours, les liens qui se créent sont intenses, car on a ôté nos masques.

Voilà, inutile de vous le redire, j’ai ADORÉ ce moment privilégié. S’accorder de temps en temps des pauses comme celles-ci me paraît essentiel.

Si vous aussi, vous aimez tester les choses avant de décider si elles sont faites pour vous, alors vous adorerez les défis zen!