« Lorsque je me suis inscrite, ma problématique numéro un concernait des problèmes liés à des relations professionnelles.
Peux-tu nous en dire davantage sur les difficultés que tu as rencontré ?
Quand il y a eu le premier confinement au mois de mars 2020, j’ai refusé une tâche que l’on me demandait de faire à mon travail mais qui ne rentrait pas dans mon statut d’Agent spécialisé des écoles maternelles. Il s’agissait d’aller nettoyer le cabinet médical de la commune. J’ai demandé une autorisation spéciale d’absence. J’étais donc “payée à ne rien faire” comme cela a été bien noté par les collègues.
Les difficultés rencontrées
A cette époque, les fonctionnaires devaient faire preuve de solidarité envers la commune en effectuant quelques heures, étant donné que les écoles étaient fermées. Je m’étais renseignée auprès de mes syndicats qui m’avaient bien confirmé que j’étais dans mon droit de demander cette autorisation. Cela avait mis en colère la cheffe de service qui avait, en plus, pas mal entretenu le climat de haine à mon égard autour d’elle.
Lorsque je suis revenue, une collègue, agent technique très malveillante avait mis au point une petite vengeance pour me faire payer mon positionnement. Elle déposait volontairement des serpillières sales derrière mon passage, fermait les portes à clé lorsque j’arrivais, me soupçonnait de l’épier, etc. Je passais pour une personne qui se croyait supérieure et dédaigneuse du travail des autres.
Cette collègue, s’était entourée d’autres collègues qui ne me parlaient plus et on me mettait de côté sauf une à qui je pouvais parler, ouf !
Face à cela, je manquais terriblement de recul et ressentais toute cette haine envers moi. Je ressentais en même temps de la culpabilité, par conséquent je laissais traîner cette situation sans réagir. Ce qui m’aidait à tenir le coup, c’était le travail auprès des enfants.
Un jour, j’ai respiré un bon coup et je suis allée parler à cette collègue pour essayer de mettre les choses à plat. Elle n’a rien voulu savoir. Aujourd’hui encore, la haine est entretenue envers moi dès que la moindre occasion se présente, mais j’ai plus de recul et ceci je le pense grâce à cette formation que je n’ai pas encore terminée mais qui m’a apporté des clés et des piliers qui m’aident à mieux comprendre les relations humaines et leur fonctionnement.
Qu'est-ce qui t'a motivée à te lancer dans le programme ?
Lorsque j’ai écouté le témoignage de Mylène sur Facebook, je n’ai pas hésité à m’inscrire car j’avais vraiment envie d’être aidée. Puis, quelques jours après, j’ai culpabilisé par rapport à la somme investie.
J’avais pris le paiement en 8 fois mais je trouvais cela cher malgré tout. Cela me gênait de dépenser cette somme pour moi, je me sentais un peu égoïste, d’autant plus que l’on m’avait reproché d’être individualiste !
A ce moment-là, j’ai osé en parler avec les coachs pour ne pas avoir à regretter de me désinscrire pendant le délai de rétraction. Elles m’ont encouragée à en parler à mon compagnon, et c’est ce que j’ai fait. Elles ont rallongé la durée du délai de rétractation pour me permettre de prendre le temps de la réflexion.
Le fait de pouvoir communiquer avec des coachs qui ont elles-mêmes fait la formation, a été un gage de confiance, selon moi. Et je me suis dit : qui ne tente rien n’a rien !
Alors j’ai finalement choisi de continuer. Et aujourd’hui, j’ai terminé le programme, et je suis toujours présente sur le site pour lire les témoignages et parfois donner des conseils ou encourager les nouvelles venues.
J’avoue le trouver plus complexe que les autres, car il faut maintenant passer à l’action et revenir en arrière en même temps. Il faut avoir bien assimilé tous les autres modules pour pouvoir valider sa boussole de l’alignement.
As-tu eu des moments de doute dans ton cheminement ?
Oui, beaucoup, surtout en ce qui concerne le projet ! Au départ, j’étais plutôt partie sur la résolution de problèmes relationnels mais lorsque j’ai eu mon coaching sur le module 5, les coachs m’ont permis de me recentrer sur plusieurs points. Notamment sur le domaine personnel car je doutais encore de moi concernant mes créations artistiques et je m’éparpillais un peu. L’équipe m’a énormément encouragée à reprendre l’écriture de mon conte musical, qui est la partie concrète de mon projet.
De façon globale, je peux donc dire que le programme a été un plus dans mon cheminement. Malgré mes bafouillements, liés au fait que je ne suis pas très à l’aise pour m’exprimer à l’oral, les coachs arrivaient à cerner mes besoins et mon fonctionnement. Elles m’ont donné des réponses très adaptées et très réconfortantes même si de temps en temps, j’avais besoin d’être secouée pour prendre de la distance avec mes croyances et mes pensées négatives.
Le programme est très complet mais dense ! La boussole était donc nécessaire pour résumer en un dessin l’essentiel de mon pourquoi, ce à quoi les coachs m’ont bien aidée. Je trouve que les mantras que j’ai choisi sont percutants.
Et ensuite ?
Pour la suite, je souhaite juste continuer à suivre le bon chemin. Mon projet est de terminer mon conte, d’écrire des chansons et de les présenter (après déclaration à la sacem). Je pense avoir trouvé ma contribution dans le fait d’apporter du rêve, du divertissement, et de transmettre des émotions.
Mon objectif est donc de croire en mes créations et de les terminer pour les montrer à des personnes compétentes dans ce domaine qui pourraient m’aider à les valoriser à travers des représentations par exemple. Pour ceci, je dois m’aimer et me donner les moyens de donner le meilleur de moi-même sans pour autant être dans la perfection à tout prix mais dans le plaisir de faire les choses sans pression. Je me visualise dans l’idéal comme une artiste accomplie reconnue par le public.
Pour le moment, je suis toujours agent spécialisé des écoles maternelles, à défaut d’être artiste, et cela me permet de mettre en place des activités artistiques et d’avoir du temps pour mes créations personnelles(beaucoup de congés payés).
Je ne peux pas encore quitter mon travail car je n’ai aucun revenu artistique et que je n’ai pas terminé mes créations. Je fais partie d’un groupe de musique country / folk mais avec le confinement, nos concerts ont été annulés…
Le programme ne peut pas faire plus pour moi dans ce domaine, la réalité étant là, je l’accepte. Mais dans l’idéal, je me rêve chanteuse de comédie musicale et auteur-compositeur. J’en vis et je suis comblée !
Si tu avais un conseil à donner ?
Qui ne tente rien n’a rien. On a tous le droit d’être heureux ! »