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Serge Marquis : on est foutu on pense trop!

Serge Marquis, on est foutu on pense trop! Ma chronique du livre : ce que j'ai aimé et moins aimé, les meilleurs exercices et les citations à garder!
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« On est foutu on pense trop« , de Serge Marquis m’a tout de suite plu… l’image du hamster courant dans sa roue tout de suite parlée! Je suis comme vous, fan des livres de développement personnel, mais sachez-le avant d’aller plus loin, ce livre est l’anti-livre de développement personnel 🙂

Parce que je sais que vous courez après le temps, mais que, comme moi, vous avez grand besoin de ce livre et de ces messages, voici ma chronique de « On est foutu on pense trop » de Serge Marquis.

Comment vous libérer de Pensouillard le hamster ? Je vous explique tout en quelques minutes : prêtes ?

3 bonnes raisons de lire « On est foutu on pense trop! »

Je ne vous cache pas à quel point écrire cette chronique est difficile pour moi, car je sens mon propre petit hamster courir dans sa roue (vous allez comprendre). Tout ceci n’est donc QUE mon opinion, aussi humble qu’elle puisse être dans mon niveau de conscience actuel 🙂

1ère raison : parce que l’approche de Serge Marquis est différente

Avouez-le, vous lisez beaucoup de livres de développement personnel, et certaines notions vous lassent et ne vous touchent plus. Vous allez adorer celui-ci, que j’ai trouvé très « novateur ».

L’auteur défend l’idée que le développement personnel  est une voie sans issue… que ce n’est pas la voie du mieux-être, de la paix, de la sérénité, de l’accomplissement. Qu’au contraire, la voie est dans la « décroissance personnelle » et non pas dans la recherche de la « réussite »…

Bousculant pour moi qui suis formatrice en développement personnel, mais cela m’a permis d’affiner et enrichir ma propre vision de ma matière : une première excellente raison donc:-))

2ème raison : parce que le livre se lit facilement

Serge Marquis a un ton très léger, très imagé, très agréable et facile à lire. Tout est ludique : de l’image de Pensouillard le hamster, aux dizaines d’exemples de situation quotidiennes qui sont très parlants. L’avantage : les termes d’ego, de conscience, d’activité mentale, de pensées, de « vivre l’instant présent » deviennent clairs, concrets, pratiques…

Et je sais que c’est là une des clés du déclic pour vous, lectrices, le fait de rattacher ce que vous lisez à votre expérience personnelle… pour que cette lecture ait des conséquences sur votre quotidien.

Une excellente deuxième raison donc 🙂

3ème raison : pour ses citations

J’adore les citations inspirantes, je suis sûre que vous le savez déjà, que ce soient des citations positives , des citations zen, des citations de motivation .

Dans « On est foutu on pense trop« , Serge Marquis a sélectionné ses plus belles citations, et lui-même nous partage de nombreuses phrases qui méritent qu’on s’en souvienne…

J’en ai sélectionné un certain nombre et je vous en fais cadeau. Lisez-les, respirez-les, inspirez-vous de leur énergie pour entamer votre décroissance personnelle 🙂

Ce que j’ai moins aimé dans « On est foutu on pense trop »

1er petit truc : l’orientation générale

Bon, c’est un tout petit quelque chose, mais je tiens à vous prévenir, car si vous et moi on se ressemble, vous risquez d’avoir le même sentiment.

Là où ce livre m’a moins parlé, c’est que Serge Marquis semble l’avoir écrit d’avantage pour les hommes de 50 ans : les exemples de situation (le joueur de foot, les chaussettes marrons) le vocabulaire (un peu cru parfois), les pensées (je ne préciserais pas la nature de nombre de pensées évoquées, de peur d’être référencée ensuite sur des mots clés qui n’ont rien à voir avec mon site!!!)

J’ai parfois eu du mal à me retrouver. Et comme vous êtes adepte de ce site, il y a peu de chances pour que vous soyez un homme de cinquante ans (si c’est le cas, avec plaisir hein, sachez ce livre est vraiment fait pour vous!!).

2ème point : les références silencieuses au bouddhisme

Je crois que nous devons faire preuve d’humilité et reconnaître que le bouddhisme, dans sa vision de l’esprit, de l’ego, de la souffrance, de la conscience, dans les pratiques de méditation sur lesquelles il s’appuie, est à l’origine de beaucoup d' »approches » actuelles sur le mieux-être et le bonheur.

Et il est, pour moi, présent partout dans ce livre.

Il est rendu très accessible par des exemples, des mises en situation, des images plus ludiques, plus parlantes, mais je l’ai trouvé très très présent, sans être beaucoup mentionné.

C’est une chose qui m’a parfois dérangée, et puis j’ai réalisé que c’était propre à mon cheminement, et que cela ne remettait pas en cause la beauté du message

Voilà pour ces petits bémols, mais franchement, ne vous arrêtez pas à ça, les bonnes raisons prennent largement le dessus!

Le héros de Serge Marquis : Pensouillard le hamster

Pensouillard est un petit hamster qui court dans une roue dans notre cerveau.
Il pensouille beaucoup mais pense peu, jolie image très parlante pour désigner l’ego, et toutes nos pensées, ruminations, jugements, interprétations, ressassements, peurs qui ont pour objectif de nous « défendre » contre les autres (perçus comme des attaques!).

Pensouillard, c’est cette partie de nous qui a besoin d’être valorisée, reconnue, appréciée en permanence. Qui ramène tout à elle.
C’est partie qui lutte contre ce qui est, qui n’accepte pas simplement ce qui est.

Cela me fait beaucoup penser à tout ce que je lui ai appris sur le bouddhisme, qui revient beaucoup sur cette notion d’ego, une de nos causes principales de souffrance. Là ou le bouddhisme échoue parfois à faire passer des messages simples, Serge Marquis le fait avec des mots beaucoup plus concrets et parlants.

Et surtout, des mises en situations : le rouleau de papier toilettes non changé, la bouteille de shampooing vide, les chaussettes mal rangées, les poubelles non sorties, l’ami qui a tout vu tout fait, les ados qui font des bêtises, notre mari qui nous plaque pour une plus jeune, les relations de couple, etc….

Serge Marquis, on est foutu on pense trop! Ma chronique du livre : ce que j'ai aimé et moins aimé, les meilleurs exercices et les citations à garder!
Vous aimez cet article, épinglez-le dans Pinterest pour le lire plus tard!

La clé : la décroissance personnelle

La décroissance personnelle, expression inventée par Serge Marquis, c’est simplement le moment où l’on prend conscience de l’existence de son hamster. Et où on parvient à faire la différence entre les pensées qui sont le reflet de notre conscience, et les pensées qui sont le reflet de notre ego.
Le déclic, c’est l’éveil (comme dans le bouddhisme).

Exemple…. ça donne quoi tout de suite maintenant pour moi ?
  • Si j’écris cet article dans le seul objectif d’être mieux comprise par mes lectrices, de leur donner envie de lire ce livre et d’avancer sur leur chemin, alors je suis dans la conscience.
  • Si j’espère que cet article va faire le tour du monde, me rendre célèbre et me rendre riche, alors je suis dans l’ego.

Décroître, c’est donc apprendre à distinguer les pensées -conscience, qui sont constructives et nous permettent d’avancer et de vivre en paix, des pensées – ego, qui sont le fruit de Pensouillard et visent simplement à faire grandir le petit Moi.

La décroissance personnelle VS le développement personnel

Serge Marquis m’a beaucoup interpelée, dans le bon sens, avec sa vision du développement personnel.

Comment décroître ? En reconnaissant qu’autour de nous, tout le monde fait l’apologie de la croissance personnelle, l’idée de réussir, d’être performant, de vouloir devenir quelqu’un d’autre, ou même soi-même, mais un soi exceptionnel, un soi qu’on admire.

Cette critique s’adresse bien sûr aux personnes qui vantent le « développement personnel ». En réalité, il n’est pas question de se développer, de devenir quelqu’un d’autre, mais plutôt de décroissance personnelle, de revenir à soi, soi et pas son ego.

Vous voyez la nuance ?

Bien sûr, cela m’a beaucoup questionné, proposant moi-même des formations dédiée à l’épanouissement personnel (lien page formations). Je crois surtout qu’il y a un équilibre à trouver.

 

Je crains que l’acceptation pure de ce qui est peut faire passer à côté de belles opportunités, à côté de notre place… je crois réellement que certaines personnes ont fait des choix de vie qui les freinent, et les empêchent d’accéder à ce niveau de conscience également. Nous avons toutes des valeurs et des talents à connaître, à exprimer au quotidien pour mieux s’épanouir et profiter de l’instant.

Ne pas copier un modèle de réussite, oui, ne pas chercher la reconnaissance, oui, mais reconnecter sa vie à soi-même me semble parfois indispensable…. et tout accepter pas toujours la bonne solution.

Quid des thérapies ?

Pour Serge Marquis, les thérapies tombent souvent dans ce piège : elles encouragent la croissance du petit Moi, elles ne voient pas que toutes les pensées ne sont pas un organisme vivant mais simplement le signe de l’ego. Et que l’esprit est capable de se connecter à une autre activité mentale, la conscience, qui provoque décroissance personnelle.

Comment cultiver la décroissance personnelle ?

C’est aussi simple à énoncer que difficile à faire (mais qui a dit que changer était « facile », on a juste dit « possible »!!)

Je ferai très simple ici, mon objectif n’est pas de me substituer à Serge Marquis, mais simplement de vous donner envie d’aller plus loin 🙂 :

  • Première étape : reconnaître le bruit de mon hamster.
    (Pour cela, l’auteur propose de nombreuses séquences au ralenti très imagées, et qui vont vous parler, comme celle du joueur de foot, celle du concierge, celle du vieil homme, celle de l’auteur lui-même)
  • Deuxième étape : admettre que je ne suis pas un hamster.
  • Troisième étape : respirer par le nez… Et si vous trouvez ça ridicule, c’est que votre hamster est à nouveau en train de s’agiter 🙂

Petit best-of des plus belles citations de Serge Marquis (mais pas que!)

Je vous l’ai dit, j’ai découvert de très jolies pépites dans « On est foutu on pense trop! », en voici un mini-recueil!!

  • « Le je est partout, il a remplacé Dieu dans nos vies. » (Serge Marquis)
  • « Ai-je un problème en ce moment ?» (Eckhart Tollé)
  • « Dans la religion, on nous apprend qu’on peut aller en enfer si on commet un des péchés capitaux : quel dommage de ne pas pourtant nous avoir appris que l’enfer, c’est de s’identifier à ses émotions négatives!» (Serge Marquis)
  • « L’humilité, c’est la clé d’or. Dès qu’on prétend la tenir dans sa main, elle s’évanouit. » (Christian Bobin)
  • «  Même si à l’instant présent rien ne se passe de particulier, on peut ressentir le meilleur comme le pire rien que par nos pensées.» (Serge Marquis)
  • «Le passé n’a pas d’avenir, tout le temps qu’on y consacre est du temps perdu.» (Serge Marquis)
  • « Que sommes-nous vraiment ? Une conscience capable d’aimer.» (Serge Marquis)
  • « Si je n’avais pas peur, qu’est-ce que je ferais ? » (Nonne bouddhiste)
  • « Je est un autre ». (Arthur Rimbaud)
  • « Et quand la conscience réalise qu’elle est déjà tout ce dont elle peut rêver elle se consacre à ce qu’il fait de mieux : s’émerveiller, sentir, créer, aimer. » (Serge Marquis)
  • « La prière véritable n’a rien à demander, elle ne connaît pas les  » je vous en prie, faites que « . Elle se rend compte que tout est déjà là.» (Serge Marquis)
  • « Si dieu existe, s’il existe vraiment, c’est quand Pensouillard n’est plus là pour y croire :-)» (Serge Marquis)
  • « Qui sommes-nous vraiment ? Nous sommes ce qui en nous ne vieillit jamais.» (Serge Marquis)

Petites pratiques de décroissance personnelle

J’ai sélectionné quelques pratiques intéressantes, qui m’ont interpelée, car je sais que l’exercice de la respiration par le nez ne vous a pas fait réagir 🙂

Première petite pratique :

  • Faire l’exercice de ne pas utiliser « je » « moi » « mon » « mien »…. pendant cinq minutes.

Deuxième petite pratique :

  • Penser à un épisode agréable de sa vie, et ressentir ce qui se passe en nous.
  • Puis penser à un épisode désagréable de sa vie et observer ce qui se passe.
  • Puis revenir à l’instant présent et mettre toute son attention sur ce moment présent, sans ego.

Troisième pratique :

  • Se demander régulièrement si vous êtes vraiment présentes à l’instant…
  • À quoi pensez-vous quand vous serrez votre enfant contre votre poitrine ?
  • Êtes-vous vraiment dans vos bras quand vous serrez le vieillard qui vous a donné la vie ?

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J’espère vous avoir donnée envie de lire ce livre de Serge Marquis « On est foutu on pense trop », et vous avoir fait cheminer quelques petits pas, en vous interrogeant sur ce que vous recherchez… Être unique ? Être acceptée ? Être aimée ? Et si vous réalisiez que vous êtes déjà tout cela à la fois ?

 

 

Pourquoi je pense trop ?

Lorsqu’on s’est totalement associé à l’activité mentale, comme si c’était elle qui dirigeait notre vie, alors les pensées occupent la majorité de notre temps.

Est-ce normal de penser tout le temps ?

C’est le signe d’un mental prépondérant qui a pris la direction de notre vie… C’est normal, pour autant, c’est un dysfonctionnement.

Comment canaliser son cerveau ?

Parvenir peu à peu à se dissocier de l’activité mentale, en observant les émotions et les pensées, permet de canaliser son cerveau et de l’utiliser de manière plus productive. 

Comment arrêter de trop penser la nuit ?

En prenant d’abord l’habitude d’observer ses pensées le jour, cela donnera plus un peu moins d’importance aux pensées.

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Une réponse

  1. Article très intéressant sur un livre que peut être je ne lirai pas puisque tout a été si bien expliqué …
    je me posais la question du développement et des promesses de  » changement » je préfère le mot transformation… à développement et changement . C est drôle , hier j’ ai visité un blog ou l’ ego etait aussi l’ origine de tous nos maux… pas étonnant dans une société où l’ individualisme est roi .
    Oui on pense trop … donc la solution serait lâcher prise , non?
    Bravo à vous en tous les cas , j’ aime votre approche et. Votre sourire rayonnant !
    J’ aime aussi l’idée d’ arrêter de penser je , moi, je …
    MAis bon , y a du boulot …

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