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Perturbateurs endocriniens : que choisir ?

Les perturbateurs endocriniens : découvrez ce que c’est, où on les trouve, comprenez pourquoi ils sont dangereux pour notre santé et surtout apprenez comment vivre sans perturbateur endocrinien avec nos recommandations sur-mesure !
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Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances chimiques capables d’interférer avec notre système hormonal. Leurs effets nocifs sur notre santé et notre environnement – en particulier la faune – sont en train d’être expérimentés et démontrés. Il devient donc urgent de les identifier et de savoir quelles précautions prendre pour éviter le contact de ces perturbateurs endocriniens tant que possible.

On vous partage donc la liste des perturbateurs endocriniens principaux, et nos meilleures solutions pour les éviter.

Note : Cet article invité est écrit par Charlotte, qui se présente en quelques mots 🙂

« Charlotte Muller, 32 ans, professeure des écoles depuis 5 ans. C’est parce que j’ai deux enfants et que je suis préoccupée par l’état dans lequel nous leur laisserons la planète que je m’attèle particulièrement à la réduction de la consommation énergétique, des déchets et que je lutte contre les perturbateurs endocriniens dans mon foyer. Et parce que mes dernières découvertes me tiennent vraiment à cœur, j’ai eu le souhait de les partager avec vous ! » (Merci frangine pour ce beau partage et cette prise de conscience !)

Perturbateurs endocriniens : de quoi parle-t-on ?

 Les perturbateurs endocriniens (PE) sont des substances ou des mélanges chimiques qui ont une structure moléculaire proche des hormones sécrétées par les glandes de notre corps (thyroïdes, ovaires, testicules, hypophyse, pancréas…). Et comme leur structure est proche de nos hormones, ils sont assimilés par le corps. C’est ainsi que les perturbateurs endocriniens viennent perturber des fonctions essentielles de l’organisme comme le développement du fœtus et de l’enfant, la reproduction, le métabolisme, la régulation du taux de sucre dans le sang…

Les PE sont à l’origine de la multiplication d’anomalies liées aux systèmes reproducteurs :

  • mâle (baisse de la qualité du sperme et de la testostérone, malformations…)
  • femelle (puberté précoce, endométriose, problèmes aux ovaires…),
  • hausse du nombre de cancers hormono-dépendants (seins, utérus, ovaires, testicules, prostate)
  • d’autres anomalies du développement (obésité, diabète, faible poids de naissance, prématurité, troubles du comportement, troubles de l’attention et hyperactivité, autisme…).

Les personnes les plus vulnérables sont particulièrement visées : fœtus, bébés, enfants, femmes enceintes, et les professionnels les plus exposés, qui travaillent directement en contact avec les perturbateurs endocriniens.

Les 6 catégories de perturbateurs endocriniens

Pour y voir plus clair parmi la liste des perturbateurs endocriniens, une chercheuse américaine, Arlene Blum, a classé les composants chimiques néfastes pour notre système hormonal en 6 familles :

1) Les perfluorés (PFC, C8 ou PFOA)

 Ce sont des imperméabilisants et anti-adhésifs, aujourd’hui interdits mais remplacés par des cousins chimiques aussi néfastes : C3, C4, C6.

Ils sont très utilisés dans :

  • les revêtements anti-tâches et hydrofuges,
  • les moquettes, canapés, coussins, sièges auto,
  • les produits pour laver les tapis et moquettes,
  • les cosmétiques,
  • les produits pour imperméabiliser les chaussures,
  • certains textiles et vêtements imperméables et « respirants ».

En alimentaire, on en trouve dans :

  • les revêtements anti-adhésifs des poêles, casseroles ou ustensiles de cuisine,
  • les emballages de fast-food,
  • la vaisselle papier jetable.

Bonne nouvelle : certaines marques de textiles font l’effort d’éviter les dérivés fluorés comme H&M, IKEA, Adidas, Esprit, Levi’s, Mango, Zara…

2) Les retardateurs de flamme

 Bien qu’inefficaces contre le feu et très nocifs, on en trouve notamment dans :

  • les coussins, canapés, sièges auto, matelas pour les enfants, tapis de gym,
  • les télévisions,
  • les peintures,
  • les revêtements de câbles électriques,
  • certains textiles.

3) Certains métaux

  • L’arsenic : le riz absorbe très bien l’arsenic présent dans les sols.
  • Le mercure : rejeté par les centrales au charbon, le mercure se retrouve dans l’eau où vivent de gros poissons comme le thon et l’espadon.
  • Le plomb : il est heureusement interdit dans les peintures en France depuis 1993. Mais il était très utilisé auparavant : attention donc aux peintures anciennes qui se dégradent.
  • Le cadmium : on le trouve dans les peintures, revêtements de métaux, plastiques, jouets, bijoux fantaisie.

4) Certains solvants :

  • cosmétiques (notamment vernis),
  • aérosols, nettoyants ménagers, produits pour le nettoyage à sec, cirage,
  • produits d’étanchéité,
  • dissolvants,
  • peinture à l’huile, décapants de peinture,
  • vernis pour le bois,
  • marqueurs,
  • colle.

5) Les antimicrobiens :

 Parmi eux, le triclosan et le triclocarban sont interdits depuis 2016 dans les savons pour les mains et gels douches. Mais ils sont toujours présents dans les matériaux de construction et certains produits d’alimentation.
Les parabènes font également partie de cette catégorie. Ce sont des conservateurs très utilisés dans :

  • les médicaments,
  • les boissons ou aliments,
  • plus de 80% des produits cosmétiques à ce jour,
  • un certain nombre de couches et lingettes bébés.

6) Bisphénols et phtalates :

Utilisés pour rendre le plastique plus solide ou plus souple.

  • Bisphénols A (BPA) et ses substituts encore plus dangereux, les bisphénols B, S et F : on les trouve dans les boites de conserves ou cannettes, les contenants en plastique, les jouets à mordiller, les tickets de caisse.
  • Phtalates : on les rencontre dans les câbles électriques, les revêtements de sol en vinyle, les emballages, les adhésifs, les produits cosmétiques (crème, vernis…), les jouets en plastique et autres articles de puériculture.

Vivre sans perturbateurs endocriniens : comment faire ?

 Oui, bon, on sait, on vous fait un peu peur jusqu’ici, mais rassurez-vous 🙂
Il existe des solutions ! Simplement, n’attendez pas que le gouvernement interdise toutes ces substances, prenez vous-même, dès aujourd’hui, les devants pour vous protéger un maximum, sans tomber dans la paranoïa 😉

Action > Réaction > Pas rumination 🙂

Dans cette partie, vous trouverez les principaux facteurs de risques liés aux perturbateurs endocriniens dans la vie quotidienne, et comment les éviter. Certaines substitutions se font facilement, d’autres sont plus complexes à mettre en œuvre à court terme (soit parce que cela prend du temps, soit parce que cela implique de nouvelles dépenses).

Ceci dit, la plupart des investissements deviennent rapidement bénéfiques : il y a notamment beaucoup d’économies potentielles à faire ses produits ménagers et produits de soins soi-même !

Note : on a essayé de vous donner une indication du temps et de l’investissement financier nécessaires pour utiliser les solutions de rechange (et honnêtement, on s’est un peu arrachées les cheveux dessus!!) :

  • zéro horloge = pas de temps en plus / zéro euro = pas de dépense nécessaire, voire retour immédiat !
  • une horloge = demande peu de temps / un euro = faible investissement,
  • 3 horloges = nécessite une bonne organisation / 3 euros = un investissement de départ significatif…

Attention : bien souvent, l’investissement de départ est ensuite compensé sur le long terme… C’est donc simplement un ordre d’idée !

Éviter les perturbateurs endocriniens dans l’ALIMENTATION

À éviter

À préférer

Temps

Coût

  Les contenants plastique (en particulier ceux dont le code de recyclage est 1, 3, 6 et 7), le téflon, les conserves et canettes

Les contenants en verre, la nourriture en vrac et fraîche, et les ustensiles, poêles et casseroles en inox, fonte ou céramique

€ €
 Les plats préparés (exception pour les pots de bébé, qui sont très surveillés) et les produits issus de l’agriculture traditionnelle Les produits bio à cuisiner soi-même (label Agriculture biologique et le label européen agriculture biologique) € € €
 Le riz, en particulier pour les jeunes enfants, et surtout le riz brun  Un riz blanc abondamment rincé sous l’eau froide plusieurs fois, et cuit dans au moins 6 fois son volume en eau
  Les poissons de grande taille (thon, espadon…) Les petits poissons végétariens (saumon, maquereau, anchois, limande, sardine, rouget…)

En plus :

  • Manger du sel iodé pour éviter les carences en iode – sources de problèmes thyroïdiens pouvant affecter le développement cérébral (surtout pour les femmes voulant un bébé ou enceintes),
  • Se laver les mains avant de manger.

Éviter les perturbateurs endocriniens dans les PRODUITS D’HYGIÈNE ET COSMÉTIQUES

À éviter

À préférer

Temps

Coût

Avoir un grand nombre de produits cosmétiques provenant des grandes enseignes

Un minimum de produits de soin (labels : Ecocert, Cosmétiques bio, Nature et progrès…). Quelques sites de produits naturels : slow-cosmetique.com ; mycosmetik.fr…

Les produits aux longues listes d’ingrédients La « slow cosmétique », comme leshappycuriennes.com, la fabrication des produits maison
Retrouvez des recettes simples et peu chères sur le blog « Consommons sainement »
Tous les produits contenant du parfum (fragrance), les crèmes anti-âge ou anti-acné, les teintures, les vernis
Les bijoux fantaisie Quelques vrais bijoux de qualité
Les perturbateurs endocriniens : découvrez ce que c’est, où on les trouve, comprenez pourquoi ils sont dangereux pour notre santé et surtout apprenez comment vivre sans perturbateur endocrinien avec nos recommandations sur-mesure !
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Éviter les perturbateurs endocriniens dans les PRODUITS D’ENTRETIEN

À éviter

À préférer

Temps

Coût

Les sprays d’ambiance, encens, bougies parfumées et de manière générale tous les produits d’entretien parfumés

Aérer tous les jours 10min en ouvrant les fenêtres en grand ; plus longtemps lorsque l’on fait la cuisine, le ménage, du bricolage ou lorsque l’on fait sécher du linge à l’intérieur

Aérosols, sprays ou produits à vaporiser Des produits à appliquer directement sur des éponges, lavettes ou chiffons (ne pas oublier de mettre des gants)
 Les nettoyants pour four, la javel, l’assouplissant ou les produits qui débouchent les canalisations. De manière générale éviter les produits présentant un symbole de risque : Pour tout le ménage, 2 ou 3 produits suffisent : du vinaigre blanc et du bicarbonate de soude pour nettoyer, désinfecter, détartrer, détacher (sanitaires, vitres, lavabos…) et du savon noir pour dégraisser
De respirer ou ingurgiter la poussière Passer l’aspirateur régulièrement, utiliser un filtre hepa, passer un chiffon humide sur les meubles
Les produits « anti-bactériens », « anti-microbien », « anti-odeurs » Laver avec du savon et de l’eau est aussi efficace
Le nettoyage à sec Un nettoyage humide
Suivre les indications sur les emballages concernant les quantités de lessive à utiliser Diviser par 2 la dose de lessive recommandée par le fabricant ; utiliser des balles de lavage permet de limiter la quantité de lessive utilisée
Mieux : concevoir sa propre lessive !

En plus :

Pour obtenir des informations sur la toxicité d’un produit : http://www.danger-sante.org/noteo/. En plus :

  • Préférez les produits avec les labels : « Ecolabel », « NF environnement », « Ecocert ».
  • Pour des recettes de produits ménagers, rendez-vous sur le blog « Consommons sainement ».
  • Exemple de recette de produit multi-usage : 1c. s. de bicarbonate de soude, 1 c. s. de vinaigre blanc, 1l d’eau chauffée, éventuellement quelques gouttes d’huiles essentielles pour parfumer (lavande, menthe, citron).

Éviter les perturbateurs endocriniens dans les MOBILIERS, PEINTURES, MATÉRIAUX DE CONSTRUCTION

À éviter

À préférer

Temps

Coût

Les meubles en bois aggloméré et traité avec des conservateurs (ils peuvent contenir de l’arsenic)

Le bois brut

€ € €
Les produits étiquetés : « sans PFOA » (ils contiennent généralement des substituts tout aussi nocifs), les produits avec les composants perfluor, polyfluor et PTFE Les produits de catégorie A+ (faible émission de Cov), et avec les labels : NF-environnement et Ecolabel européen € €
Les tapis et textiles avec revêtements anti-tâches ou traitements imperméabilisants En achetant du mobilier recouvert de tissu, s’assurer qu’il comporte le label TB117-2013 (sans retardateurs de flammes)
Le contact avec une vieille terrasse ou aire de jeux (danger : arsenic) Se laver les mains après un contact avec une vieille terrasse ou aire de jeux
Les peintures à l’huile Les peintures à base d’eau
Les colles Les fixations mécaniques, les adhésifs à base d’eau
Eespirer la fumée de cigarette et la poussière des travaux de soudage

Éviter les perturbateurs endocriniens dans les affaires de nos ENFANTS

À éviter

À préférer

Temps

Coût

Les jouets en plastique

Le bois brut, et les jouets avec la norme « CE » (fabrication européenne), qui interdit les phtalates les plus dangereux

€ € €
Utiliser des vêtements neufs immédiatement après achat Laver les vêtements neufs avant de les utiliser : l’eau chaude fait disparaître les résidus chimiques
Les tissus « performants » (téflon) Préférer les vêtements non traités en fibres naturelles (coton, chanvre, lin, laine) € €
Les lingettes Choisir un minimum de produits : liniment pour le siège des bébés portant des couches, savons sans parfum (pain ou gel), crème émolliente naturelle en cas de peau sèche
Les peluches (contiennent des retardateurs de flammes) Des doudous en fibres naturelles non traitées € €

[divider style= »0″]

Voilà, vous en savez à présent beaucoup sur les perturbateurs endocriniens, la liste des objets du quotidien qui en contiennent, et le plus intéressant, nos propositions de suggestions pour les éviter un maximum. Diffusez cet article avec le plus de personnes possibles ! Notre désir : éveiller les consciences pour que chacun, par ses petits gestes, contribue à la protection de sa santé et du monde dans lequel nous vivons !

Connaissez-vous d’autres alternatives que celles que nous vous suggérons aux perturbateurs endocriniens, BPA, phtalates, et les autres ? Partagez-les-nous en commentaires pour faire progresser nos échanges !

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Mylène

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11 réponses

  1. Merci pour cette présentation très compréhensible et pour les solutions. C’est précieux et UTILE !!
    MERCIII

  2. Merci ce document est vraiment très bien fait et très intéressant.
    Il donne de très bonnes pistes pour changer d habitudes.

  3. Merci pour l article. Pour info, pour les produits beauté/ hygiène, j utilise l application « QuelCosmetic » faite par UFC Que Choisir… avec parfois de très bonnes surprises sur les marques distributeurs, et de moins bonnes sur de la parapharmacie

  4. Il y aussi ce que nous respirons à l’extérieur de nos maisons. Et ça sent parfois très mauvais, la pollution des villes.
    Je pense que les pertubateurs endocriniens sont partout et qu’il y a beaucoup plus d’actions à faire pour ne pas attraper le cancer.

  5. Je crois qu’un petit mot sur les serviettes et tampons hygiéniques, qui sont maintenant aussi dans le viseur me semble-t-il…. aurait était bienvenue 😉
    Tampons bio (avec probiotiques) et serviettes 100% coton bio sont tellement recommandé pour notre corps.
    Merci pour cet article version « positive » 🙂

    1. Oui j’y pensais aussi. Personnellement j’utilise des serviettes lavables. Investissement de départ important mais rentabilisé au bout de quelques mois.

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