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Accueillir ses émotions : défi zen n°30

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Nos émotions, tout un programme!

Il y a quelques semaines, j’ai été confrontée à une situation difficile. Je me suis aperçue que les émotions que je ressentais lorsque j’étais face à un conflit étaient très fortes. Si fortes, qu’elles avaient tendance à prendre le pas sur tout mon quotidien. Je me suis aperçue du décalage qu’il pouvait exister entre moi et mon mari par exemple, beaucoup moins atteint par ces situations conflictuelles. J’ai décidé de creuser la question, et j’ai entendu parler d’hypersensibilité.

Je vous en reparlerai plus en détail, toujours est-il que j’ai beaucoup appris à découvrir comment vivre sereine lorsqu’on est hypersensible. Et j’ai découvert à cette occasion une pratique très agréable et très rassurante, que je voudrais partager avec vous. Et quoi de mieux pour mettre en pratique un merveilleux conseil qu’un défi à relever ?

Le défi zen de la semaine 2

Nous ressentons de nombreuses émotions, et celles qui sont difficiles à vivre, sont bien entendu les émotions négatives. Les psychologues s’accordent pour en reconnaître quatre : la peur, la colère, la tristesse et le dégoût.
Nos émotions peuvent parfois être vues comme un handicap, par exemple lorsque la peur nous paralyse au moment de faire une intervention orale, mais elles sont avant tout un signal. Les émotions négatives s’activent principalement quand nos objectifs, nos besoins et nos valeurs sont mis en danger. Le problème de ces signaux, outre le fait que nous avons environ 80 % de pensées négatives chaque jour, ce qui est bien loin de la réalité de ce que nous vivons (heureusement!), est que nous nous entêtons à chercher à les contrôler. Et cela est à l’origine de grandes difficultés, parce que bien souvent, il est impossible de ne pas ressentir la peur, la colère, la tristesse.
Ce que nous pouvons faire en revanche, c’est les accepter, pour leur faire perdre de l’impact, et ne pas réagir sous leur contrôle, mais prendre suffisamment de distance pour répondre de manière réfléchie, malgré ces sensations parfois très fortes.

Prêtes? Partez!

Jouer aux défis zen

UNE SEMAINE + TARD… MON BILAN!

J’ai réussi à tenir le rythme de ce défi sans problème cette semaine, aussi parce que j’ai pris l’habitude de me consacrer du temps chaque jour pour méditer, et cet exercice est une forme de méditation, qui a pour support émotions, sensations et pensées. J’ai appris des choses très intéressantes, j’espère que le défi vous a été aussi bénéfique qu’à moi!
Quelle belle aventure que cette découverte de soi-même, mon enthousiasme croit de défi en défi!

Dimanche : tristesse, colère et peur (une belle journée malgré les apparences!)

Je me suis replongée dans une scène vécue le matin : je ne me suis pas réveillée parfaitement de bonne humeur, parce qu’aujourd’hui j’étais seule avec les petits, et que j’avais envie d’avancer mes projets blog, et de régler quelques soucis techniques avec mes mails. Alors ce matin, lorsque les enfants se sont réveillés un peu avant sept heures, alors que je comptais avoir au moins une heure pour travailler avant leur lever, j’ai eu beaucoup de mal à prendre le dessus. J’ai éprouvé impatience, tristesse, colère et peur.

Sensations corporelles : ma mâchoire contractée, le corps constamment en déséquilibre sur un pied ou sur l’autre, prête à exploser ou pleurer à chaque instant, les épaules tendues.
Les pensées « alimentantes » : Je sais ce que je pense au fond et qui me fait mal. Je n’avais pas envie d’être là où je devais être à ce moment précis. Le corps en déséquilibre comme pour aller plus vite et passer à autre chose. Je voulais du temps pour avancer mon projet blog, je ne voulais pas passer la journée seule à m’occuper des enfants. Et c’est cette lutte entre ce que je voulais et ce qui était qui m’a causée ces émotions négatives.

Et derrière cette envie d’aller plus vite pour faire autre chose, il y a les étiquettes que je traîne après moi, cette petite voix qui me dit que je n’arriverai jamais à aller plus loin, que c’est juste un miracle que j’en sois là aujourd’hui, mais que tout peut s’arrêter à chaque instant, que je n’arriverai jamais à changer ce que j’aimerais changer dans ma vie actuelle, que je n’arriverai jamais à évoluer professionnellement pour faire enfin quelque chose qui me plaît vraiment. Cette étiquette qui me fait perdre toute confiance en moi, qui crée ce sentiment d’urgence, d’impatience, de peur et de colère. Et pourtant je sais que j’ai beaucoup plus confiance en moi qu’il y a quelques mois, que le succès du blog y est pour beaucoup, mais les étiquettes sont longues à enlever. Que j’aimerais me dire « ne t’inquiète pas, tu peux faire ce que tu aimes faire, et quitter ton travail actuel. J’ai confiance en toi ».

Lundi : la peur!

Droid Gingerbread défi 31 2Je côtoie des personnes difficiles qui ont un fort tempérament et disent les choses de manière un peu abrupte… Et je suis à l’opposé de ça ! Les mots durs et agressifs m’atteignent à chaque fois et je ressens des choses très fortes dont j’avais honte jusque là. Mais ça c’était avant puisque j’ai compris que cette hypersensibilité n’était pas forcément une tare.
On m’a fait une remarque, très légère et quasiment insignifiante quand j’y repense. Et on m’a regardée en le disant et cela amplifie toujours ma réaction physique, de savoir que je suis observée.
Sensations : Lorsque je reçois une remarque qui m’affecte, que je redoutais et que j’ai anticipée, je sens une vague me traverser le corps, comme si je me liquéfiais, comme si je fondais, je ne suis plus tout à fait moi mais un peu à côté de mon corps, je ne suis plus centrée.  Mes pensées s’embrouillent je n’arrive pas à être posée et objective. Je déglutis d’avantage, mon cœur bat plus fort. Après ce type de moment je ressens souvent des points dans la tête. Ce genre de sensations m’épuise, je suis plus fatiguée en fin de journée.
Pensées alimentantes : je n’ai pas assez confiance en moi, je suis trop faible, je ne m’impose pas assez, les autres sont forts et font ce qu’ils veulent de moi. Je me sens faible et inférieure.

Je me rends compte que ce sont des étiquettes, des histoires. La vérité est que je suis hypersensible donc ne peux faire guère plus qu’accepter et accueillir ces sensations avec bienveillance, mais en revanche ce que je peux faire, c’est agir de manière raisonnée.

Mardi

Au retour du travail, j’ai pris 10 minutes pour repasser une situation de la journée où je me suis sentie émotive. La peur encore une fois, et un peu de colère aussi de me laisser emporter par cette peur et d’avoir du mal à rebondir.
Dans cette situation, je fais le point sur une pile de dossiers avec une collaboratrice, j’aimerais lui dire que c’est bon, qu’elle a bien travaillé et qu’il n’y a rien de plus à faire. Oui mais voilà, je suis pointilleuse et au fil de nos échanges je vois bien que je n’arrive pas à me contenter du travail fourni, alors je ne sais pas trop comment présenter le travail d’approfondissement que je demande. A peine arrivée à ce nouveau poste, je ne souhaite pas déplaire et passer pour une chef pénible et autoritaire. Je suis embarrassée, ma déglutition est pénible, je n’ose plus la regarder dans les yeux, je suis mal à l’aise dans l’exercice.

Je n’ai plus envie d’être la, je n’y suis plus vraiment d’ailleurs. Je m’en veux d’être ainsi, ça a l’air si simple pour les autres, je me juge et me sens moins bien.

Mercredi

Paleontour Ragged défi 31 3Comme hier je n’ai pas eu le temps de faire cet exercice, je profite d’une petite pause de 15 minutes entre deux activités pour m’installer dans la voiture au calme et observer mes émotions fortes de la veille. Comme d’habitude, celle qui me vient en premier c’est la peur, et notamment dans le cadre professionnel. Je devais partir tôt pour un rendez-vous, et je me sens mal à l’aise par rapport aux horaires que je fais, par rapport à mon mi-temps et aux vacances qu’en plus j’ai à poser. Je ne me sens pas alignée avec moi-même, moi qui aime tant m’investir dans ce que je fais. J’ai vraiment  l’impression d’exagérer, que ce n’est pas sérieux, j’ai beaucoup de mal à assumer. Alors chaque fois que je dois demander quelque chose en rapport avec ça, partir tôt, dire bonne fin de semaine à l’équipe le mardi soir, poser un jour de congé, je ressens cette peur, peur qu’on me juge, peur qu’on me critique. Parce que je n’ai pas confiance en moi à ce moment-là.
Alors je ressens ces mêmes sensations de me liquéfier, les mains moites, la déglutition au mauvais moment, le léger mal de tête…
Je me dis que j’exagère, qu’on doit me trouver nulle, que j’aimerais tellement être autrement, assumer tout ce que je fais, être ferme pour ne pas laisser place au doute. Car ce doute que j’ai, rejaillit sur les autres qui finissent probablement par l’avoir aussi.

Jeudi

J’ai fait l’exercice ce soir dans la voiture alors que nous nous rendons en week-end dans la famille. Je repense à une situation dans laquelle j’ai éprouvé de la colère. Pendant la préparation des enfants, le matin, dans l’urgence comme d’habitude, entre la nounou, l’école, le tire-lait, les biberons 🙂

Je me dépêche car je me suis levée trop tard, je suis complètement tendue… et lorsque le plus grand a commencé à s’éparpiller, se distraire d’un rien, prendre son temps, rechigner et pleurer, j’ai ressenti de l’agacement, et si je dois la rapprocher d’une des 4 émotions négatives principales, c’est la colère.

Je bouillonne, je rage intérieurement, je ne suis pas présente, mon corps est déjà après, je suis crispée des pieds à la tête, je suis mal. Je sens une boule de rage gronder en moi qu’heureusement j’arrive (cette fois tout du moins) à canaliser.
Mais elle est là.

Vendredi

Je profite d’un temps calme avec les enfants ce matin (et de la présence de chéri) pour m’isoler 15 minutes et repenser à une émotion forte que j’ai ressentie depuis hier après-midi.

Il y en a eu une, ça m’embête car il s’agit à nouveau de la peur, mais je pense décidément que c’est une émotion qui a pris beaucoup de place dans ma vie, que je n’ai pas su accepter et accueillir, et qui gouverne beaucoup de mes décisions et de mes habitudes d’aujourd’hui. Cette nuit, l’endormissement a été difficile et agité avec un aller retour à la pharmacie de garde pour acheter un médicament pour le plus grand, qui se plaignait de douleurs. Des pleurs, de l’inquiétude, je me suis couchée épuisée et énervée très tard dans la nuit. Aussi, lorsque deux heures plus tard bébé 2 m’a réveillée pour manger, je me suis sentie mal : rythme cardiaque très élevé, le cœur qui bat fort dans la poitrine, sensation de me liquéfier encore avec les mains moites, de la transpiration, une déglutition difficile, le corps un peu tremblant. Bref, ces quelques signes de crises d’angoisse que j’ai pu ressentir étant plus jeune, et souvent dans ces conditions (nuit agitée, réveil en sursaut, et dans un endroit inconnu car nous sommes chez des amis!). Cette peur, ce sentiment d’insécurité de vulnérabilité, je les connais bien.
J’ai essayé cette nuit d’observer ces signes et je sentais la vague de l’angoisse aller et venir. Sans jamais réussir à m’emporter, car j’étais en mode observation accueillante. Et même si je n’ai pas parfaitement réussi l’exercice, je me suis posée en spectatrice, et j’ai bien senti la différence.

Voilà donc concrètement les premiers bienfaits de cette acceptation bienveillante de mes émotions!

Plus de pensées positives cette semaine suite à l’exercice de dimanche, régulièrement je me suis dit « tes objectifs, vivre autour du zen et de ton blog, tu vas y arriver, c’est simplement une question de temps, pas d’inquiétude donc, et tu peux profiter du chemin ».

Je me rends compte que je ressens beaucoup de peur, et qu’elle vient essentiellement de ma toute petite confiance en moi, sur laquelle je travaille beaucoup depuis un an.

J’espère que ces expériences très personnelles et concrètes font écho en vous et vous aident à réaliser les exercices… C’est ce que je souhaite sincèrement:-)

Et vous, avez-vous tiré des leçons intéressantes et avancé dans cette belle connaissance de vous-même ?

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Mylène

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7 réponses

  1. Bonjour Mylène,

    Bien que non spécialiste en développement personnel, ton bilan m’inspire une analyse (et peut-être qq conseils) :
    – quand tu évoques la peur de ne pas être à la hauteur : au vu de ta situation, je ne suis pas très étonnée car tu es sur tous les fronts : ta famille (deux petits en bas âge, c’est le plus dur « métier » du monde, qui plus est quand on allaite encore) , ton travail (même à temps partiel, il requiert de l’investissement), ton blog et tout ce qu’il entraîne (lectures, rédaction d’article, réponses aux blogueuses….) ; les journées n’ont que 24h, et réduire le sommeil en se levant aux aurores ou en se couchant plus tard afin de tout boucler n’est pas la solution (car physiquement et nerveusement on ne tient pas).
    Ma piste de solution : accepter de ne pas tout contrôler tout le temps, lâcher prise, et notamment faire des pauses, peut-être plus particulièrement dans ton blog que tu mènes avec un rythme effréné : ‘imposer des semaines « blanches » sans nouveau défi à relever et sans nouvel article à écrire (tu conseilles toi-même à tes lectrices ne de pas réaliser tous les défis à la chaîne, il te serait peut-être bénéfique de souffler aussi) .
    – tu évoques beaucoup la peur d’être (mal) jugée, peur de décevoir les autres : il me semble que c’est toi qui crois que les autres te jugent ; si la confiance en soi se gagne en partie grâce au regard bienveillant de ceux qui t’entourent et qui t’aiment, il te faut surtout la trouver au fond de toi même. Tu peux (et dois) être fière de ce que tu as déjà accompli. Quant à l’avenir que tu te dessines, ne mets pas la barre trop haut, avance petit pas par petits pas, sois bienveillante envers toi-même.
    Carpe diem 😉

  2. Bonjour et merci pour ton blog qui est vraiment génial.
    Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis et les états émotifs dans lesquels je me plonge aussi.
    J’ai découvert (enfin c’est mon thérapeute qui me l’a annoncé), il y a quelques semaines au cours d’une scéance d’hypnose que j’étais une hypersensible. Pour mon thérapeute il faut voir cette hypersensibilité comme un don. Mais encore faut il l’accepter 🙂 là ce trouve mon travail avec tout le reste (manque de confiance, peur, pensées négatives et lumitantes …).

    A bientôt pour de nouveaux défis zen.

  3. Hello et merci pour cet article très intéressant et inspirant, tout comme ton blog de manière générale. C’est ma pratique régulière de la méditation qui m’a amené à comprendre et accueillir mes émotions. Et ça me change la vie.
    Il y a un film d’animation que j’ai adoré et que je te conseille de regarder (si ce n’est pas déja fait), c’est Vice-Versa. Il est génial et parfait pour regarder aussi avec ses enfants!! Il représente nos émotions (la peur, la colère, la joie…) et montre magnifiquement de quelle façon nos émotions nous guident et influent sur nos actes et nos pensées tout au long de notre vie.
    A très bientôt. Bien à toi. Julie

  4. Bonsoir Mylène
    Ton témoignage m’a fait chaud coeur car il correspond tout à fait à ce que je vis en ce moment au travail (manque de confiance en moi, peur d’être perçue comme trop autoritaire – je gère aussi une équipe- peur des conflits). Merci car je me sens moins seule. Bon courage à toi .

    1. Merci Sylvie, c’est important de partager nos ressentis, je trouve qu’on avance beaucoup comme ça!! Bonne continuation à toi aussi ♥

  5. Puisque vous vous inspirez de l’auteure du livre du Pouvoir de l’Accueil, il serait approprié de mentionner l’auteure, ne trouvez-vous pas ? Il s’agit de Mme Nassrine Reza, mais je pense que vous le savez déjà, n’est-ce pas ?

    1. Bonjour Larissa, je ne connaissais pas cet ouvrage, mais je pense que l’expression « accueillir ses émotions » est largement répandue aujourd’hui, et fait partie du langage courant, ne pensez-vous pas?

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