fbpx

Défi zen #56: écouter sa colère

Facebook
Pinterest
Twitter
LinkedIn

La colère serait un des 3 poisons qui nous gâchent l’existence d’après le bouddhisme. Lorsqu’on est en colère contre quelqu’un, il est vrai que c’est à soi qu’on fait en réalité du mal, plus qu’à l’autre. La colère est pourtant une émotion bien présente et souvent retenue. Et je crois qu’il est essentiel de ne pas contenir indéfiniment ses émotions, car tôt ou tard elles nous reviendront sous une forme ou sous une autre.

Cette semaine, je vous propose donc de vous mettre à l’écoute de votre colère et d’apprendre à la gérer pour mieux la vivre.

Votre défi cette semaine: écouter votre colère.

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

MON BILAN APRÈS UNE SEMAINE

Bon et bien je n’en suis pas forcément fière, mais j’ai plusieurs exemples à partager avec vous concernant ce défi. Dans plusieurs situations cette semaine, je me suis mise en colère. Et j’avoue que c’est un sentiment que je déteste, car je le regrette toujours…. Enfin ça c’est ce que je croyais 🙂

Première situation : ce week-end, j’ai gardé seule mes bébés, papa était au travail. Et lorsque je suis seule avec les petits, je sais qu’il faut que je sois particulièrement en forme pour rester toujours patiente. Dès que je ressens un peu de fatigue, dès que j’essaye plus ou moins de faire un peu autre chose, je perds patience et je me mets en colère. Dès qu’il y a le regard des autres sur mon éducation qui entre en jeu également.

Comps. Dimanche, 11h30. J’ai emmené les enfants voir une belle crèche provençale, et là c’est le drame. Alors que je galère depuis un petit moment à les porter à tour de rôle pour voir le spectacle, je sens que je fatigue. Je sens que dans l’église, les autres nous observent, et oui difficile d’être parfaitement silencieux dans ces cas là, et soudain… Comme je porte sa petite sœur, voilà le plus grand qui se roule par terre. Je suis hors de moi, j’aimerais que les choses se passent autrement!

Je sens que mon rythme cardiaque s’accélère, j’ai envie d’exploser, de me cacher dans un trou de souris également. Je lui en veux tellement fort de me faire subir ça et de ne pas m’écouter. Je pourrais aussi hurler contre ces gens qui regardent, et dont je m’imagine qu’ils critiquent et jugent ce qui se passe.

Nous sortons tous les trois, et là j’essaye tant bien que mal de reprendre le dessus en lui expliquant le plus calmement possible que son comportement n’est pas tolérable et que je suis déçue.
Quelques heures plus tard, une fois papa rentré et maman soulagée, je reviens sur cette situation. Le plus difficile quand on garde seule des enfants, c’est qu’on ne peut pas s’accorder de pause alors même qu’on sent qu’on en a besoin.

Et je crois que ce qui me met le plus en colère, c’est quand je me dis que je ne suis pas une bonne mère, que je n’arrive pas à gérer mon enfant, que je ne lui donne pas ainsi des bases stables pour son avenir, que les autres me jugent pour cela.

Mardi, 15 heures, au bureau. Quand ma chef fait irruption dans mon bureau pour la cinquième fois en l’espace de 30 minutes, avec toujours un nouveau dossier qui devient plus urgent que le précédent, j’avoue que je sens progressivement la moutarde qui me monte au nez. J’aime aller au fond des dossiers, et quand je suis concentrée sur une problématique, je déteste être interrompue. Cela me fatigue car je sais que je vais ensuite avoir besoin de beaucoup de temps pour retrouver le même niveau de concentration, et ce sentiment d’agacement croît avec la difficulté des problèmes.

Alors quand je n’arrive pas à retrouver le fil de ma réflexion, que ça fait 20 minutes que je suis sur un dossier, que j’ai hâte de le conclure pour pouvoir passer à autre chose, et que ma chef arrive en me disant « Et ça est-ce que tu l’as fait? Quoi! Tu es encore là-dessus? Mais c’est ça qui est urgent!!! » et bien, je n’ai pas pu retenir ma colère. Je me suis sentie bouillonner de l’intérieur, je suis devenue à mon avis rouge écarlate, très très agacée… Et je pense que ce n’est pas du tout passé inaperçu. Je lui ai répondu assez durement : « bon ok alors ça je laisse tomber je ne fais plus ? Ça fait 20 minutes que je suis dessus mais je laisse tomber je passe à autre chose ? »

Très sincèrement, je sais que souvent se mettre en colère n’est pas une bonne chose. Pourtant dans le cas présent ça m’a vraiment permis de mettre un frein à une situation qui devenait trop pénible. J’ai regretté un peu de m’être emportée, mais finalement pas tant que ça. Car le résultat a été positif : j’ai pu terminer mes dossiers dans les temps, et elle ne m’a plus interrompu pendant 1h30. J’ai alors mis pas mal d’eau dans mon vin, et elle aussi. Résultat des courses : je pense que montrer ma colère m’a obligée à puiser sans mes réserves, mais a permis de lui faire comprendre que son attitude nous portait préjudice à toutes les deux.

Voici pour mes deux plus gros épisodes de colère de la semaine. Il y a eu aussi les minis colères classiques du matin, quand je vois l’heure tourner et que mon fils refuse d’obéir et de s’habiller. Je crains que nous ne soyons en retard, alors je hausse de plus en plus le ton, résultat il s’énerve de plus en plus à son tour et obéit encore moins.

Qu’il est difficile dans ces cas là de s’arrêter !

Et pourtant, ce que je me dis souvent, c’est que si je ne lui montre pas l’exemple de quelqu’un qui arrive à maîtriser sa colère, comment lui pourrait-il y arriver ?

Et vous, avez-vous pu comprendre et travailler sur votre colère cette semaine ? Qu’en avez-vous appris ?

Enregistrer

Facebook
Pinterest
Twitter
LinkedIn
Rechercher

Suivez-nous sur les réseaux sociaux

Newsletter de la Méthode CAP®

Inscrivez-vous pour recevoir nos meilleurs messages pour créer la vie qui vous ressemble !

Mylène

TU AIMERAIS CRÉER LA VIE QUI TE RESSEMBLE ?

Découvre ma formation-conférence 

« Créez la vie qui vous ressemble
Unique, Passionnante, Inspirante » 

  • Tu sens grandir en toi l’appel de ton coeur ?
  • Tu sens que le moment est venu de partir à ta rencontre ? 
  • Tu sais qu’il est temps d’entreprendre le plus beau voyage de ta vie ? 

Bien plus qu’une formation : un Voyage-Exploration au coeur de soi pour offrir au monde ta lumière

30 réponses

  1. Je sens que ça va me plaire car c’est vrai que nous dépensons énormément d’énergie dans la colère et ce n’est guère productif!
    Bonne semaine Mylène

      1. Ce défi est tombé à point nommé Mylène. Je me suis rendue compte cette semaine que j’avais beaucoup de colère en moi. Et que cette colère était liée à mon envie de tout faire bien, de tout gérer et ma difficulté de prendre soin de moi. Et puis aussi à mon statut de maman solo. J’ai du mal à réaliser…
        Du coup j’ai beaucoup crié cette semaine et perdu mes marques. J’ai culpabilisé et j’ai décidé de me reprendre en main. A mon rythme. Sans me mettre trop de pression.

        1. Je comprends tout à fait cette pression dont tu parles, nous voudrions toutes êtres superwoman, mais ce n’est pas simplement pas possible. La colère, dans tous les commentaires que j’ai lus cette semaine, est souvent liée à notre regard sur l’éducation parfaite que l’on voudrait donner à nos enfants… Je note qu’il y a là un gros sujet 🙂

  2. Ah oui un sujet fort intéressant. La colère est un des sentiments que l’on a le plus de mal à gérer et à force de ressasser les choses l’on peut vite se miner le moral. La peur du conflit m’a souvent amené à tout garder, ce qui est ridicule car tout ne réside pas forcément dans ce qui ne va pas mais plutôt comment l’on communique à l’autre ses sentiments.
    À très vite 🙂

  3. Bonjour Mylène,

    Pour ma part, ce défi tombait à pique cette semaine car pour faire bref j’ai déménagé et changé de banque en fin d’année 2016 et depuis je n’ai que des déboires administratifs alors que j’ai fait le nécessaire. De quoi se mettre en colère! Alors pour ma part, j’ai agis ainsi : J’ai laissé éclaté ma colère sur le moment quand j’étais seule, je me suis calmée et j’ai réfléchis ensuite à comment agir pour résoudre les problèmes et ensuite j’ai agis. Du coup, tout est en partie réglé sans heurt et je suis satisfaite d’avoir résolu mes soucis ^^

    1. Merci Mélanie!!! petite question: as-tu réussi à identifier d’où venait cette colère? Quelles étaient tes attentes? Quels sont tes besoins qui n’ont pas été satisfaits derrière ces situations qui t’ont mises en colère?

      1. Bonjour Mylène,
        Cette colère est venue car j’étais dans une situation injuste où j’avais le nécessaire pour que tout soit fait comme il faut. D’une part, çà n’avait pas été pris en compte et d’autre part, çà me portait préjudice. J’exigeais juste que la situation soit faite comme il faut car j’avais fait le nécessaire alors que là c’était moi qui était mise dans la situation de fautive alors que j’avais tout bien fait.

        1. Donc pourquoi t’es-tu mise en colère…. peut-être attendais-tu de la reconnaissance? La possibilité de travailler sereinement? A chacune de tes réponses, redemande-toi pourquoi, puis pourquoi… cela devrait t’en apprendre plus sur toi!

  4. bonsoir mylene, ce défi sur la colère tombe à pic pour moi. trop de colere en moi pour divers raison. J’ai du coup lu des articles sur le sujet. J’ai essayé d’etre plus attentive à mes colères et d’essayer de les gerer , ce qui a été un peu compliquer. Pour moi, lorsque je suis fatiguée, contrariée ou stressée je vais me mettre plus facilement en colère et pas toujours contre les bonnes personnes. Et parfois pour pas grand chose. Je m’emporte facilement, je hausse le ton, et parfois même à en pleurer car je n’arrive pas à exprimer ce que je ressent . Ce que j’ai retenu, nous avons le droit d’éprouver de la colère mais le plus important étant de savoir la gérer, de l’exprimer correctement …. Et c’est là que ça devient compliqué.
    Merci pour ses défis qui nous aident à avancer. bonne soiree. valerie

    1. Merci Valérie pour ton retour… et déjà un grand bravo pour ton implication, le fait d’avoir relevé le défi, d’avoir fait même des recherches pour te pencher sur ta colère, c’est un excellent travail. As-tu essayé de revenir sur une situation de colère à froid… Pourquoi me suis-je emportée? Pourquoi? Puis encore pourquoi? Qu’est-ce que j’aurais aimé à la place? Cela devrait t’aider à y voir plus clair…

  5. Bon exercice en effet. Il faut surtout se dire que la colère est un sentiment naturel qu’il ne faut pas refuser et qu’il faut laisser exprimer.

    Quand tu y penses, c’est ta réponse « naturelle » à une résistance opposée à la marche naturelle du temps et de ta vie. Tu te mets en colère quand tu ne n’arrives pas à réaliser le plan initial que tu avais en tête.

    Une fois ceci compris, tu peux anticiper et mieux anticiper tes moments de colère 🙂

    1. C’est tout à fait ça… la réponse à une résistance à quelque chose se passe, et dont on aimerait que ça se passe autrement. Merci pour ton retour!

  6. Bonjour, le défi terminé je fais part de mon bilan. Je connais bien la colère, un sentiment souvent présent dans ma vie.
    Cette semaine, j ai été à son écoute, en essayant de comprendre pourquoi j avais ce sentiment,. En fait, cela indique que mes limites sont franchies et que j ai besoin ussi de m exprimer et de ne plus subir.

  7. On me dit souvent que je suis trop patiente, que je ne m’énerve pas. Et bien ce n’est pas exacte, car j’ai le sentiment de colère envers les situations qui me semblent incorrectes, mais j’anticipe les répercutions de ma colère si je la laisse éclater. Pour cette raison je préfère ne pas verser de l’huile sur le feu, et laisser passer cette tension momentanément. Cependant, je reviens ultérieurement à tête reposée pour m’expliquer et pour être éclairée sur cette situation de conflit et creuver l’abcée une bonne fois pour toutes.

    1. Bonsoir Zineb… Bravo à toi d’arriver ainsi à prendre le dessus pour ne pas laisser ta colère aggraver les situations difficiles… J’avoue que pour moi, parfois ce n’est pas possible, notamment avec les enfants 🙂

  8. Bonjour,
    Ce défi correspond bien à mes résolutions de l’année surtout avec ma fille.
    Mais je n’ai eu aucune colère cette semaine,(je suis un poil frusté de ne pas appliquer le défis . )
    Les bilans des défis sont vraiment intéressant et je les attend tout autant que le défis en lui même , vos expériences et l’analyse permettent de faire une sorte de correction sur notre propre travail effectué sur notre semaine .
    Merci et bonne semaine.

    1. Merci beaucoup Léa pour ton retour. Ce n’est pas grave!!! Il y a aura bien d’autres cas d’école à étudier plus tard:-) Je suis ravie que les bilans t’inspirent… je sais que lire mes retours a beaucoup d’intérêt pour vous, et que cela donne un petit élan supplémentaire à toutes celles qui n’osent pas forcément prendre leur plume et partager ouvertement leurs avancées. J’en suis ravie. Merci ♥

  9. Merci pour ce partage. J’ai l’impression de me revoir en famille il y a quelques années…
    c’est encore parfois difficile mais j’ai évolué grâce à une prise de recule face à ces situations, je me suis formée à la parentalité positive, à le communication non violente et je prend plus soin de mon bonheur(merci les blog les-supers-parents, .parentpositif.be, Isabelle Filliozat, Et si ça marchait et ses defis sportifs, la découverte du yoga et de la méditation…et les défis des filles zen!) . J’y travaille encore…c’est loin d’être parfait, je cri encore parfois mais j’ai grandi et mes enfants aussi et j’ai la chance d’être dans la période la plus cool en ce moment (ils ont 9 et 11 ans).
    Quand ils étaient petits j’étais fatiguée et je n’avais aucune connaissance sur la discipline positive: je m’usais à vouloir tout gérer et être le chef auquel ont doit obéir, le tout souvent dans la violence verbale et les punissions. J’étais en colère tout le temps…Quel chemin!
    Aujourd’hui, mes enfants se cris dessus et se tapent parfois: effet miroir! Mais de moins en moins souvent. Merci aussi au livre « Jalousies et rivalités entre frères et soeurs: comment venir à bout des conflits entre vos enfants » de Adèle Faber et Eliane Mazlish. Il est très pédagogique.
    Maintenant que je sais qu’il faut se former pour mieux faire, il me reste à continuer comme cela et à me préparer à l’adolescence …
    On se mets trop la pression, il n’y a pas de parents parfaits. Ce qui compte c’est de prendre en compte nos difficultés et de s’améliorer!
    Mes colères cette semaine étaient liées à un besoin de sérénité (entendre des râleries, des critiques) et de compréhension non satisfait.

    1. Anne-Sophie, je vois que tu as énormément évolué et t’es beaucoup formée. Il est difficile aussi de ne pas savoir sur quel pied danser en matière d’éducation. Nous sommes partagés entre l’éducation « traditionnelle » et les nouvelles méthodes… Parfois il n’est pas simple de s’y retrouver et d’avancer et faire face aux imprévus sans culpabiliser…

  10. Bonjour Mylène,
    La colère comme les autres émotions, j’ai du mal à les exprimer.
    Je n’aime pas m’énerver , plutôt j’ai du mal à m’affirmer.
    J’ai beaucoup de moments de colère dans la journée. Malheureusement, je m’énerve pour un détail ! Les autres, bien sûr, ne comprennent pas que c’est plutôt de l’accumulation qu’une colère incompréhensible… On me dit que je prends tout mal…
    J’ai aussi beaucoup de colère en moi car je me mets une pression monstre.
    Déjà, j’ai pu admettre que j’ai plus de colère que je ne le crois. Maintenant, reste plus qu’à la canaliser et l’exprimer.
    Belle journée à toi Mylène et aux filles zen

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


The reCAPTCHA verification period has expired. Please reload the page.

Articles similaires​

ZOOM COACH vendredi 20/10 à 12H : "se former au coaching de vie en 2023 : 3 pièges et 3 clés"

nouveau voyage expansion du 17.03 au 03.04