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Foutez-vous la paix et commencez à vivre

Foutez-vous la paix, voilà un conseil qui mérite d'être pris en compte. Comment y parvenir ? Découvrez 15 manières de vous libérer et de commencer à vivre.
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La méditation… combien de fois avez-vous tenté de méditer dans vraiment y arriver ? Dites-moi que je ne suis pas la seule à être submergée par toutes les pensées possibles à l’heure de méditer.

Je me dis souvent que je ne sais pas m’y prendre ou que je ne suis pas assez concentrée, mais la vérité – une vérité que j’ai réalisée grâce à ce livre « Foutez-vous la paix et commencez à vivre »- est qu’il n’existe pas une méthode de méditation à suivre. Il faut juste que je sois présente.

Foutez-vous la paix et commencez à vivre m’a permis de me reconnecter avec moi, c’est pourquoi j’ai voulu vous en parler pour vous permettre de vous retrouver sans vous culpabiliser. Bref, foutez-vous la paix !

Foutez-vous la paix : un livre libérateur et déculpabilisateur

 Foutez-vous la paix et commencez à vivre, un livre libérateur et déculpabilisant qui nous aide, grâce aux enseignements qu’il contient, à nous ouvrir à une réalité autre que celle imposée par les injonctions sociales qui peuvent s’avérer toxiques, étouffantes, voire handicapantes.

Contrairement aux chroniques précédentes : Les dieux voyagent toujours incognito ou encore Demain est un autre jour, je n’ai pas d’histoire romancée à vous raconter, mais ce n’est pas plus mal, car cette fois-ci nous entrons directement dans le vif du sujet.

Dans cette œuvre, Fabrice Midal n’hésite pas à dénoncer quelques croyances et pratiques véhiculées par les Gourous du bien-être et du développement personnel comme il aime si bien les appeler.

Il ne manque pas non plus de nous partager sa perception de l’amour, de l’épanouissement et surtout de la méditation.

Car oui, tout le livre tourne au tout de la méditation, tous les chapitres reviennent à cette pratique idéalisée par l’occident et par conséquent codifiée plus qu’il n’en est nécessaire. Cette complication et toute cette codification bloquent les personnes et les empêchent de méditer en toute simplicité. Fabrice Midal, un des principaux enseignants de méditation en France, nous donne à travers ces écrits plusieurs définitions de ce qu’est la méditation.

Foutez-vous la paix et commencez à vivre est une lecture profonde et enrichissante, mais facile à lire. L’auteur illustre ses propos avec des exemples tirés du quotidien ; des exemples tellement réalistes qui nous éclairent, d’une part sur l’absurdité de certaines situations et d’autre part, sur l’importance de certaines actions que nous devrions toutes mettre en pratique afin d’atteindre nos objectifs.

Pour conclure, foutez-vous la paix et commencez à vivre est une lecture simple, mais qui change la vie. Tout ce qu’il me reste à dire c’est Bonne lecture !

Foutez-vous la paix : ces 15 choses que vous devez cesser de faire

Je vous vois déjà écarquiller les yeux de surprise ou d’incompréhension ! Comment est-il possible de consacrer tout un pavé à la méditation et ses bienfaits, puis nous demander de cesser de méditer ?! Vous voilà encore plus réticentes lorsque vous découvrez la liste des choses à ne pas faire.

Cesser d’être calme ? D’être sage ?…. Cesser d’être consciente ? Il veut notre bonheur ce Fabrice Midal ou notre perdition ? Rassurez-vous et donnez lui sa chance, à notre cher auteur, car croyez-moi, il a raison sur toute la ligne.

Je ne vous cache pas mon étonnement lorsque j’ai lu les titres, mais c’est justement cette opposition aux injonctions imposées par la société, les traditions et les croyances qui a titillé ma curiosité et m’a incitée à aller jusqu’au bout de ma lecture et envisager d’autres perspectives.

Êtes-vous prêtes à redécouvrir la vie, réapprendre à être ? Êtes-vous prêtes à, enfin, vous foutre la paix et commencer à vivre ? Si oui, voici les 15 choses que vous devez cesser de faire pour atteindre le bonheur selon Fabrice Midal :

 Cessez de méditer

…Ne faites rien.

« Je veux bien méditer, mais je n’y arrive pas ! » « Je n’arrive pas à faire le vide, à m’isoler, à me retrouver avec moi-même » Des phrases qui reviennent souvent et je suis même certaine que vous les avez déjà prononcées.

« Je ne me sens pas bien, je ferais mieux de méditer » encore une phrase qui sous-entend que la méditation est le remède à tous les maux comme veulent le faire croire certains gourous en développement personnel.

Effet de mode ou coup marketing ? La méditation est tellement idéalisée qu’elle en perd toute sa simplicité, source de son efficacité.

Qu’en dites-vous de ne rien faire ! Oui…ne rien faire !

Une phrase taboue, car ne rien faire rime avec paresse et oisiveté, or être « Surbookée » et « très occupée » est synonyme de réussite sociale.
Que signifie « ne rien faire » dans ce cas ? Comment cela peut-il nous aider à nous sentir mieux, à nous relaxer ou réussir enfin à méditer ?

Pour commencer, sachez que, quelle que soit la nature de l’activité ou l’action que vous allez entreprendre, vous ne devez en aucun cas vous sentir obligée de l’effectuer. Même si cette chose est bénéfique pour vous !

Attention : Cela dit, entendons-nous bien, cela ne s’applique pas aux affaires pouvant avoir des conséquences graves sur le plan médical, juridique…etc.
Ainsi, si vous ne désirez pas méditer, ne le faites pas ! Foutez-vous la paix ! Ne vous torturez pas sous prétexte que vous devez méditer.

De toute façon, faire les choses purement par obligation est la meilleure façon d’échouer. En revanche, si vous désirez réellement méditer, faites-le d’abord pour les bonnes raisons. Trouvez-les vôtres.

Quant à la question que vous vous posez toutes, à savoir comment méditer ? Ne faites rien !

  • Cessez de méditer selon les protocoles et les codes imposés. Respirez, car la méditation est un acte aussi naturel que le fait d’inspirer et d’expirer.
  • Contentez-vous de vous asseoir confortablement et soyez présente et attentive à ce qui vous entoure : bruit, odeurs, éléments…etc.
  • Ne chassez pas les pensées qui trottent dans votre tête, laissez-vous submerger par vos émotions, vos ressentis, vivez le moment présent comme il se présente.
  • Ne cherchez pas à comprendre quoi que ce soit, car il n’y a rien à comprendre. Soyez ! Au final, être ne requiert pas de connaissances particulières.
Important : gardez en tête que la méditation n’est pas un acte nombriliste ni un travail d’introspection ou de bonification du moi. Bien au contraire, en méditant, vous découvrirez combien vous faites partie de ce monde.

 Cessez d’obéir

…Vous êtes intelligente.

« Soyez résolus de ne servir plus, et vous serez libres » – La Boétie

Nous sommes nombreuses, pour ne pas dire toutes, à suivre aveuglément, une ou plusieurs règles dans lesquelles nous finissons par nous étouffer.
Un protocole qui nous est dicté ou, pire encore, que nous nous imposons à nous-mêmes que nous appelons habitudes et dont nous nous rendons inutilement prisonnières.

Pourquoi l’être humain a tendance à obéir au lieu de prendre ses propres décisions et tracer son propre chemin ?
C’est simple, car obéir semble souvent plus facile et surtout gage de prudence, car ainsi nous ne nous écartons pas du chemin tracé par nos prédécesseurs.
En obéissant, nous diminuons le taux d’échec ainsi que le risque de se tromper.

Évidemment, en suivant à la lettre, nous avons la certitude de « bien faire ». Nous sommes d’ailleurs tellement habituées à obéir que nous anticipons même les ordres, les désirs et les besoins de la personne ou le mouvement pour lequel nous avons renoncé à notre liberté de penser. Certaines vont plus loin dans cette obéissance aveugle, et ce jusqu’à s’oublier, s’autocensurer et refouler leurs propres envies.

Vous êtes intelligentes, cessez donc d’obéir aveuglément à des parents, un partenaire, un patron ou encore une société. Osez tout remettre en question ! Dites NON !

Ne faites pas l’amalgame entre formation et formatage, n’entrez pas dans un moule sous prétexte que ce dernier a fait ses preuves par le passé. N’adoptez pas une conduite, car elle a été bénéfique à votre mère.

L’être humain est conçu de manière à s’adapter, à rebondir, à évoluer, il est par conséquent doté d’une intelligence lui permettant de gérer les conséquences du changement. Il est également doté du libre arbitre, pourquoi donc suivre un schéma préconçu ?

Les grands scientifiques et artistes n’ont-ils pas prouvé que la désobéissance peut être bénéfique ? N’ont-ils pas brisé le carcan et cessé d’obéir aux règles d’existences de leurs époques ? Je pense notamment à Einstein, Kandinsky ou encore à Galilée.

Attention : il ne s’agit pas de répandre l’anarchie, mais juste se poser les bonnes questions : Quelles sont les normes que nous devons suivre ? Les avons-nous choisies ou non ? Les suivons-nous par conviction, par peur ou pour passer inaperçue ?

Se foutre la paix dans ce cas, consiste à se conformer aux conventions sociales sans devenir son esclave. Obéir aux règles sans tomber dans une servitude volontaire.

Foutez-vous la paix en vous autorisant un rapport complètement neuf à la discipline. Pliez-vous aux règles, si celles-ci n’empiètent pas sur votre liberté et intelligence. Dans le cas contraire, vous êtes libre de les questionner.

À ce propos, l’auteur nous invite à troquer la notion de droit par celle de liberté. Dites plutôt « je suis libre de… » au lieu de « j’ai le droit de… ».

 Cessez d’être sage

…Soyez enthousiaste.

« La sagesse est quelque chose de froid et, dans cette mesure, de stupide. […] La sagesse ne fait que dissimuler ta vie » – Ludwig Wittgenstein.

Nous idéalisons la sagesse, nous fantasmons sur elle comme si, par je ne sais quel miracle, elle pouvait résoudre toutes nos difficultés.
Comment décririez-vous une personne sage ? Une personne calme (on y reviendra d’ailleurs), qui s’exprime peu et enfouit ses émotions ?

Détrompez-vous, car la sagesse est -du moins selon Fabrice MIDAL– le fruit d’expérience, d’efforts, d’épreuves, de souffrances et de tourments.

 La sagesse n’est pas lisse et sans reliefs, bien au contraire. Tous les sages de ce monde ont bousculé leurs univers et étaient de véritables révolutionnaires. Ils se sont mis en colère, pleurés, criés, dit non, ont soulevé des foules. Je pense notamment au Christ, à Bouddha, à Gandhi ou encore à Nelson Mandela.

Arrêtons donc de nous torturer l’esprit avec cet idéal de sagesse, car la vraie sagesse réside en nous. Il faut donc partir de ce que nous sommes pour l’atteindre. Remplaçons le terme « sage » avec toute la passivité qu’il véhicule par le terme « enthousiaste » qui convient mieux aux femmes vivantes et pétillantes que nous sommes.

Commencez par dire NON à toutes ces injonctions destructrices et assumez vos envies, vos énervements, vos joies et vos peines.

Il n’est pas nécessaire de se retirer dans l’Himalaya au fin fond d’une grotte pour être sage. Il vous suffit de vivre pleinement, être bienveillante et prononcer des paroles justes. Gardez en tête que c’est l’ardeur de l’enthousiasme qui changera le monde, ce sont les êtres passionnés qui font la différence.

Foutez-vous la paix et libérez l’enthousiasme qui est en vous. Il est la preuve de votre existence.

 Cessez d’être calme

…Soyez en paix.

Le pire conseil que quelqu’un peut vous donner lorsque vous êtes énervée est de vous calmer. Cela ne fait qu’empirer votre état. Fabrice Midal l’a compris et vous demande de bien vouloir cesser d’être calme. Pourquoi IL ferait ça ?
Car rester calme sous-entend se contrôler et ne jamais exprimer vivement son mécontentement, colère ou encore sa joie. Se calmer revient également à se taire. Se calmer à tout prix quitte à nous faire du mal est le nouveau mantra des sociétés occidentales. Attention, il ne faut surtout pas s’enthousiasmer !

Nous oublions souvent que seul est figé dans le calme absolu ce qui est mort. Ainsi, ce calme que l’on considère comme étant une qualité est à l’antipode de la vie. Comment donc décrire ou exprimer cet état de « calme » ?

L’auteur le décrit comme étant un moment d’harmonie avec l’ordre du monde ou encore un sentiment de plénitude et d’apaisement. En deux mots : la paix !

Calme et paix, n’est-ce pas la même chose ? Non, ce sont même deux opposés. Le calme est l’absence de mouvement, l’immobilité statique, tandis que la paix signifie : réparer, ajuster et travailler. La paix implique un effort pour que tout soit rassemblé avec justesse.

Ainsi être calme revient à ne rien faire pour améliorer sa situation, réduire son énervement ou encore trouver la solution à un problème. Donc fuir indirectement le tumulte et la confusion. En revanche, être en paix c’est assumer son chagrin par exemple, le vivre sans essayer de le contrôler ou de le rejeter. Car vous ne vous résumez pas à votre chagrin.

L’auteur résume d’ailleurs si bien ce chapitre en une seule phrase : Vouloir être calme c’est ne jamais pouvoir être en paix.

 Cessez de vous freiner

…Désirez !

Comment sommes-nous arrivées à penser que pour être sage et vivre sans tourments il fallait impérativement cesser de désirer ? Comme si le désir est en cause de tous nos malheurs.

Cette conviction est sans doute un lointain et lourd héritage de nos chers ancêtres qui ont mal interprété et compris les principes du bouddhisme. Le bouddha lui-même était mu de passion et ardent de désir de venir en aides aux êtres vivants et changer le monde. Il a certes invoqué la nécessité d’éteindre son trichna mais n’a jamais fait la guerre au désir.

Le trichna, c’est justement ce terme qui a été mal interprété. Que signifie-t-il ?
Ce terme sanskrit fait allusion à la soif qui accapare, au consumérisme, ce « toujours plus » qui fait de nous des êtres insatisfaits. Une avidité insatiable qui est, au final, tout le contraire du désir. Ainsi, éteindre son trichna revient à retrouver le sens profond du désir.

Du coup, qu’est-ce que le désir ? C’est être appelé, attiré par quelque chose qui nous éveille. Une cause, un accomplissement quelconque ou encore la volonté de sortir de sa zone de confort, d’aller plus loin, vers l’autre.

Le désir peut être également défini comme l’état maximum de l’enchantement, déclenché par les aspects positifs de l’expérience humaine : la joie, la créativité et l’engagement total.

Restez libres, telle la morale du désir. Arrêtez de vous refouler, désirez… vous sauverez le monde.

 Cessez d’être passif

…Sachez attendre.

Dans un monde qui se caractérise par la précipitation et la rapidité, notre conception de l’action a complètement changé. Pour nous, elle est ce qui produit un résultat immédiatement mesurable.
Ainsi, faute de conséquences instantanées, nous considérons qu’il ne se passe rien. Ô combien nous avons tort !

De nos jours, agir est en quelque sorte s’agiter. Nous enchaînons donc les activités absurdes et mécaniques qui nous donnent l’impression que nous agissons, alors qu’en réalité, nous sommes dans une désespérante passivité.

Cela me fait penser au point abordé en amont : ne rien faire. Ne serait-il pas plus intéressant de ne rien faire au lieu de s’agiter tel un hamster dans sa roue. Mais non, ne rien faire revient à perdre son temps. Vraiment ? Qu’en est-il du fait de tourner en rond pour se conforter dans l’idée d’être une personne active ?

En parlons de temps, comment est calculé ce dernier ? Est-il normatif ? Correspond-il au nombre de dossiers que vous avez étudiés en 10 minutes ? Aux rendez-vous que vous avez conclus en une journée ?

Sachez que nous avons chacune notre temps propre, parfois si plein que nous l’oublions. Avec une telle conception du temps, cela sous-entend que la méditation est une perte de temps. Vous êtes là assise à ne rien faire, à attendre…

Cette attente qui est mal perçue est pourtant une qualité dont nous manquons cruellement. L’attente n’est pas passive, elle est même très active.

Cette aptitude dont nous devrions faire preuve repose sur :

–  La confiance : avoir confiance en la vie, en ses capacités ainsi qu’en son bon jugement ;
–  L’attention : rester attentive et à l’affût de toutes les opportunités qui se présentent à nous ;
– L’ouverture d’esprit : se libérer des préjugés aveuglants pouvant occulter ces opportunités qui ne demandent qu’à être saisies.

Pour conclure, nous sommes souvent passives lorsqu’on s’agite et étonnamment actives lorsqu’on prend son temps.

Foutez-vous la paix, voilà un conseil qui mérite d'être pris en compte. Comment y parvenir ? Découvrez 15 manières de vous libérer et de commencer à vivre.
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 Cessez d’être conscient

…Soyez présent.

J’ai souvent traité la thématique de la la pleine conscience en énumérant tous ses bienfaits et je reste convaincue de son efficacité.
Ceci étant dit Fabrice Midal m’a ouvert les yeux sur la pleine présence qu’il préfère à la pleine conscience.

En abordant le sujet, l’auteur nous explique que la méditation ne consiste pas à être consciente, mais à toucher un sens de présence avec l’entièreté de son être, avec son corps et son cœur, avec ses émotions et son esprit, en étant ainsi ancrée dans ce monde. Bref, être présente.

Méditer nous ouvre ainsi à un autre rapport au temps, à l’espace, à nous-mêmes et au monde auquel nous sommes pleinement reliées, et ce, au lieu d’être isolées dans cette forteresse qu’est la conscience.

La méditation nous rappelle que l’humain est avant tout un être qui sent et ressent, doté d’émotions et traversé par des expériences beaucoup plus larges que ce à quoi se limite notre conscience.

Il est donc important de s’ouvrir à ces perceptions sensorielles grâce auxquelles le monde se révèle dans son immensité. Mais pour en être témoin, faudrait-il d’abord être présente !

 Cessez de vouloir être parfaits

…Acceptez les intempéries.

« Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque : à te regarder, ils s’habitueront » – René Char.

Fabrice MIDAL rattache notre quête de la perfection à la peur et le refus de l’échec. Nous considérons la défaite comme une catastrophe, une honte, un point final à notre parcours, qu’il soit sentimental ou professionnel.
Nous avons cette fâcheuse tendance à oublier que l’échec est non seulement inévitable, mais surtout indispensable. Il est la preuve même de nos efforts, nos tentatives et notre envie d’aller plus loin.

L’auteur nous illustre l’importance de façon bien ingénieuse en prenant l’exemple d’Edison. Ce génie qui a inventé, entre autres, l’ampoule et donc l’éclairage électrique avait déposé tout au long de sa vie 1093 brevets. Wôw me diriez-vous ! Mais ces 1093 brevets sont le fruit « d’échecs » pendant le processus de création de l’ampoule.

Ceci me mène à me poser une autre question : Que serions-nous devenus s’il avait abandonné au bout de…disons la 200e fois ? Pour la petite histoire, un interlocuteur riait du pseudo échec d’Edison en disant : « Vous avez quand même raté l’ampoule 1000 fois » Une taquinerie à laquelle notre génie avait rétorqué : « J’ai réussi à découvrir mille manières différentes de ne pas atteindre son but, pour ensuite parvenir à sa réalisation ».

Pour revenir à la perfection, cette obsession d’être exemplaire, voire inégalable nous tend à exercer un harcèlement moral à l’égard de nous-mêmes qui aurait été jugé et commandé par la loi si nous l’appliquions à l’encontre d’un tiers.

Comment échapper à une telle torture ? Méditez, car la méditation est un acte de bienveillance envers soi. C’est là un mouvement fortement libérateur qui vous délivrera de l’emprise d’une société dominée par une vision perfectionniste.

Ne soyez pas parfaite, soyez excellente dans ce que vous faites. Être excellent c’est être au sommet de son humanité et en être fier. Ne soyez pas parfaite, soyez ambitieuse. Acceptez vos lacunes et vos imperfections faites de votre mieux en conjuguant avec qui vous êtes, vos moyens et votre réalité.

De toute façon, le perfectionniste ne sera jamais parfait à ses propres yeux. Ça ne sert donc strictement à rien de se torturer en vain.

 Cessez de chercher à tout comprendre

…Découvrez le pouvoir de l’ignorance.

Le pouvoir de l’ignorance, un atout dont nous manquons cruellement et grâce auquel nous aurions osé et accompli des choses mémorables.

L’ignorance nous épargne également les fameux : « si j’avais su » et « si seulement » qui ne servent à rien si ce n’est à nous morfondre sur notre sort.
À vouloir tout savoir et comprendre, nous avons presque anéanti notre instinct, notre spontanéité et créativité.

Nous sommes tellement dans le contrôle que nous ne pouvons plus voyager sans avoir tout planifié au préalable. Où est notre sens de l’aventure ? Nous perdons le fil de la journée si un rendez-vous venait à être annulé. Elle est passée où notre capacité d’adaptation ? Nous ne pouvons plus prendre de décision sans avoir pensé 100 fois le pour et contre. Qu’en est-il de notre intuition ?

Foutez-vous la paix ! Jetez-vous à l’eau pour vous ouvrir à d’autres possibilités. Sortez du schéma préconçu, acceptez de ne pas savoir, de ne pas contrôler. Vivez !

 Cessez de rationaliser

…Laissez-faire

À vrai dire, il n’y a pas de mal à être rationnelle. La rationalité est un excellent moyen de sortir du flou, de se débarrasser des fausses croyances et de se défaire un tant soit peu de la subjectivité et de l’émotion.
Si la rationalité est si bénéfique, pourquoi donc cesser de l’être ? Car cette prétendue qualité peut s’avérer être un réel handicap.

De nos jours, être rationnelle c’est désirer tout savoir, vouloir tout contrôler, essayer de tout mettre en ordre, de tout prévoir.

Le pire dans tout ça, c’est que la civilisation actuelle considère ce besoin du contrôle comme un atout, alors qu’il n’en est rien. La rationalité conçoit que la vérité est seulement comprise par l’ordre du calcul. Or, il existe différentes façons de considérer ce qui est vrai, notamment : le sens, l’affection ou encore l’art.

Se foutre la paix dans ce cas revient à (ré)apprendre à se libérer des calculs et se rendre compte de la déshumanisation qu’implique ce procédé.
Ne vous méprenez pas, il ne s’agit pas de rejeter totalement la rationalité. Elle est fortement utile les jours où tout va de travers. Il s’agit plutôt de gérer ses comptes en banque au lieu de ses émotions, de gérer les taches du quotidien, mais pas nos enfants ou partenaires.

 Cessez de vous comparer

…Soyez vous-même.

Ce chapitre me tient particulièrement à cœur, car c’est la clé même du bonheur et de l’l’épanouissement. Enfants, nous nous comparons aux autres pour avoir des points de repère, adolescentes, nous le faisons pour nous rassurer, adultes, pour nous conforter.

Se comparer est une inclination naturelle chez l’être humain, là où ça devient problématique c’est l’injonction paradoxale que nous subissons sous l’effet de la société de consommation :

« Soyez comme tout le monde, ne sortez pas du lot, mais, en même temps, soyez différents ».

En gros, soyez différents en faisant les mêmes choses que tout le monde ; cette injonction est d’une violence extrême. Ainsi et à force de suivre le mouvement nous cessons de réfléchir par nous-mêmes, de désirer, de savoir ce qui est bon pour nous ou non.

Pourquoi se contenter de suivre le mouvement ? Par peur d’être exclues, isolées ou encore rejetées. Le problème devient particulièrement critique lorsque nous devenons prisonnières de notre propre société.
C’est pourquoi il est urgent d’être soi-même.

Nous somme toutes singulières et nous devons accepter que notre singularité n’est pas une entité immuable, qu’elle évolue dépendamment en fonction de nos rencontres, lectures et expériences dans la vie. Foutez-vous la paix et au lieu de vous comparer, apprenez à vous connaitre !

 Cessez d’avoir honte de vous

…Soyez vulnérable.

« Soyez humains si vous voulez être original, plus personne ne l’est » – Max Jacob.

Commencez à assumer votre vulnérabilité, fragilité, sensibilité. Ne cherchez plus à cacher vos larmes lorsque vous vous sentez triste ou émue. Ne cherchez pas à vous endurcir à tout prix suite à un problème de santé, une crise financière ou une rupture amoureuse. Vivez pleinement vos émotions et surtout assumez-les !

Aller mieux ne signifie pas s’endurcir c’est plutôt synonyme de s’aguerrir. À ce propos Etty Hillesulm a écrit dans son journal :

« S’endurcir et s’aguerrir sont deux choses différentes. On confond beaucoup de choses par les temps qui courent […] Je crois que je m’aguerris chaque jour, mais je ne m’endurcirai probablement jamais ».

S’aguerrir c’est trouver une certaine forme de solidité pour continuer à prendre des risques, aimer, s’émerveiller et espérer.
S’endurcir c’est mettre des couches de béton sur son cœur, se refermer jusqu’à manquer la vie. C’est refuser la fragilité inhérente à l’être humain. C’est refuser d’être humain pour se cacher derrière une carapace visant à se protéger.

Entendons-nous bien : la fragilité n’est pas une honte elle est même la dignité du cœur humain. Foutez-vous donc la paix !

 Cessez de vous torturer

…Devenez votre meilleure amie.

Nous sommes tellement exigeantes, sévères parfois méchantes avec nous-mêmes ! Nous sommes notre pire juge et cela sans même nous rendre compte. Nous commandons tous nous faits et gestes avec un acharnement qui ne tient plus de la critique, mais du harcèlement.

En revanche, nous osons rarement nous féliciter ou nous congratuler et les quelques fois où nous le faisons c’est avec des pincettes : incroyable, j’ai réussi ! Pour une fois que j’y arrive !

Pourquoi tant de restrictions ? À force de nous critiquer sans jamais oser nous féliciter, nous nous dénigrons et nous finissons par nous convaincre de notre incapacité.

Montaigne disait : « Dire moins de soi qu’il n’y en a, c’est sottise, non modestie ».

Comment faire donc pour devenir sa meilleure amie ?

→ Dans un premier temps, faites l’épreuve de cette violence : observez-vous au quotidien, constatez l’ampleur du harcèlement que vous vous infligez, comptez le nombre de fois où vous vous insultez dans une journée.

→ La deuxième étape consiste à agir avec vous-même comme vous l’auriez fait avec votre amie. En d’autres termes, vous traiter avec beaucoup plus d’indulgence, de douceur et de bienveillance.

Cessez donc de répéter que vous êtes nulle, au lieu de ça, promettez-vous de faire mieux la prochaine fois. Découvrez les joies et bienfaits des affirmations positives.

 Cessez de vouloir aimer

…Soyez bienveillante.

« Ceux qui sont en quête d’amour ne font que manifester leur propre manque d’amour, et les sans-amours ne trouvent jamais l’amour. Ne le trouveront que ceux qui sont aimants, et ils n’ont jamais à le chercher » – D.H Lawrence

Nous employons le mot « amour » sans aucune bienveillance, alors que l’amour se manifeste souvent sans être dit : il est bienveillance. Cultiver l’amour au quotidien, c’est être bienveillant.

Cessons de vouloir aimer et vous forcer à prononcer un « je t’aime » artificiel ou conditionnel. Soyez bienveillantes avec vos êtres bien-aimés, c’est ainsi que commence l’amour.

L’amour est s’autoriser à être soi-même, c’est découvrir que l’on est davantage soi-même auprès de l’autre. Quand on veut l’autre comme il est et non pas comme on veut qu’il soit.

L’amour est un lâcher priser, foutez-vous donc la paix et soyez bienveillante.

 Cessez de discipliner vos enfants

…La méditation n’est pas de la Ritaline.

Considérez votre enfant comme étant « votre » projet et que ce dernier doive se plier à « votre » volonté : répondre à « vos » projets ne vous mènera nulle part. Vous devez entrer en contact avec votre fille/fils, lui expliquer les règles du jeu, lui dire ce que vous attendez d’elle/lui. Ce que la société attendra plus tard d’elle/lui.
Aidez votre enfant à affronter la vie, plutôt que le torturer pour qu’il entre dans la vôtre. Apprenez à le connaitre : ce qu’il aime ou aime moins, ce qu’il désire, ce qu’il veut faire dans un futur proche ou lointain.

L’auteur nous fait comprendre que la méditation est la meilleure approche pour se rapprocher de ses enfants, mais en aucun cas pour les calmer.

Foutez-leur la paix !

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Au final, le changement passe également par l’omission et la suppression de certaines habitudes et croyances. Foutez-vous la paix est la confirmation même du fameux « Less is more« 

Alors, êtes-vous prête pour le grand changement ?

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Mylène

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